|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
manoir
|
localisation
|
Centre ; Indre-et-Loire ; Chezelles
|
aire d'étude
|
Ile-Bouchard (L')
|
lieu-dit
|
Chavagne
|
dénomination
|
manoir
|
parties non étudiées
|
cours ; portail ; belvédère de jardin ; grange ; rampe d'accès ; maison
|
époque de construction
|
limite 15e siècle 16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle
|
siècle détail
|
19e siècle
|
année
|
1794
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
La première mention de Chavagne remonte au 11e siècle (cavania). Vers 1031, la terre de Chavagne est donnée à l'abbaye de Noyers. En 1689, Chavagne est un fief appartenant à Henri Mocet, écuyer ; en 1722 à Jacques Mocet, grenetier au grenier à sel de Saumur ; de 1731 à 1765 à Henri Mocet, gentilhomme du duc d'Orléans ; en 1789 à Henri Mocet du Chillois, lieutenant des maréchaux de France, chevelier de Saint-Louis. Le logis initial, difficilement datable aujourd'hui, a été agrandi longitudinalement au nord ; la façade sud date du 18e siècle. Le 23 thermidor An II (10 août 1794) le domaine est vendu comme bien national en deux lots distincts (datation par source). L'acte de vente précise que le premier lot comprend : un corps de bâtiment de maître, une basse-cour, une pièce au rez-de-chaussée ouvrant au midi, sans porte, à usage d'orangerie. Le corps de bâtiment à droite en entrant dans la cour (15e-16e siècles) servait à loger le métayer et possédait deux fours ; en face, trois écuries, une grange et deux autres écuries. Un pigeonnier aujourd'hui disparu possédait un rez-de-chaussée voûté à usage d'écurie et un étage servant de pigeonnier proprement dit, l'étage étant affecté au second lot. Un puits dans la basse-cour, un petit cabinet au bout d'une allée de charmille dans le jardin au sud et une vigne complètent le premier lot. Le second lot comprend la partie est de la demeure dont un appartement sans cheminée à l'étage, autrefois à usage de chapelle. Un bâtiment (17e ou 18e siècle) comprenant une écurie, un cellier avec grenier au-dessus, un pressoir, une remise ainsi qu'un verger contenant pruniers et amandiers, une vigne, complètent le second lot. Les actes précisent toutes les séparations à créer entre les deux parties, tant intérieurement qu'extérieurement. La plupart des divisions existant aujourd'hui remontent à ce partage. Le pigeonnier a aujourd'hui disparu mais les bâtiments cités dans ces deux actes sont encore debout actuellement. La grange située dans la partie nord de la basse-cour a été reconstruite au 19e siècle. Le portail principal date également du 19e siècle. Au sud-ouest du clos subsistent les vestiges d'une tour ronde construite en moellons.
|
description
|
Le domaine ceint d'un mur délimitant un clos conserve quelques vestiges de fortifications mineures. Le manoir se compose d'un grand logis construit en pierre de taille à l'exception de la partie est bâtie en moellon et recouverte d'un enduit partiel. Le toit à longs pans est à pignon découvert à l'ouest et possède une croupe à l'est. Sur le versant nord une ligne de brisis rentrante témoigne de l'élargissement du bâtiment. Tout le bâtiment est couvert en ardoise. Il comporte un étage carré et un comble éclairé par 6 lucarnes. La façade méridionale est spectaculaire par ses dimensions et son apparente unité. Pour ratrapper le dénivelé du terrain à l'est, un perron donne accès à l'étage. La charpente initiale à chevrons formant fermes a été modifiée lors de l'élargissement du bâtiment au nord. Dans la basse-cour, le bâtiment abritant le logis et le four à pain est en moellon de calcaire et possède un toit à longs pans couvert en tuile plate. Un dallage en calcaire recouvre le sol du logis ; un potager se trouve à droite de la cheminée. Une lucarne en façade interrompant l'avant-toit, à fronton triangulaire, est placée au-dessus d'une baie qui était initialement une porte. En face, au nord de la basse-cour, les dépendances sont en moellon partiellement enduit ; toit à longs pans, pignon découvert et tuile plate sur le tout. On accède au grenier par deux lucarnes en façade interrompant l'avant-toit, sans fronton. Une grande grange attenante à l'est est bâtie en moellons avec chaînes harpées soutenant les fermes ; le toit à longs pans est couvert en ardoise. La grande porte d'accès possède un linteau clavé en arc segmentaire. On accède à la haute cour par une rampe maçonnée en terre-plein ; au nord un portail permet également l'accès depuis le chemin. Un bâtiment (dépendance) fermant la cour à l'est est construit en moellon de calcaire avec enduit partiel. Toit à longs pans et pignons découverts, tuile plate sur le tout. On accède au grenier par deux lucarnes placées à des niveaux différents résultant vraisemblablement d'un agrandissement du bâtiment.
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
1 étage carré
|
escaliers
|
escalier de distribution : escalier droit, en charpente
|
gros-oeuvre
|
pierre de taille ; moellon ; enduit partiel
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; pignon découvert ; croupe
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Lainé Martine
|
référence
|
IA37000349
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2002
|
date versement
|
2008/01/21
|
date mise à jour
|
2008/11/07
|
crédits photo
|
Hermanowicz, Mariusz - © Région Centre - Inventaire général, ADAGP
|
|
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
service régional de l'inventaire Centre 6, rue de la Manufacture 45000 Orléans - 02.38.78.85.21
|
|