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Réponse n° 640

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site usine de porcelaine appelée Fabrique Saint-Gence, actuellement magasin de commerce
localisation Limousin ; Haute-Vienne ; Limoges
aire d'étude Limoges
adresse 47 bis, 49 avenue Montjovis
destinations successives magasin de commerce
dénomination usine de porcelaine
parties non étudiées atelier de fabrication ; logement patronal
époque de construction 3e quart 19e siècle
siècle détail 4e quart 19e siècle ; 2e quart 20e siècle
année 1864 ; 1871 ; 1891
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Cette ancienne usine de porcelaine, appelée Fabrique Saint-Gence, est fondée en 1864 par les frères Martial et Léonard Bétoule. Une maison d'habitation qui préexiste sur le site devient très probablement le logement patronal. En 1888 les frères Plainemaison rachètent l'usine, qu'ils cèdent en janvier 1891 à la société Tressemanes et Vogt. Cette société a acquis la même année l'usine de porcelaine voisine dite Fabrique de Montjovis (26 avenue Montjovis) , et exploite la Fabrique de Brégefort à partir de 1893 (87-91 avenue Montjovis). La société Tressemanes et Vogt réserve principalement la Fabrique Saint-Gence à la décoration sur porcelaine, et construit de nouveaux ateliers à cet effet. En juin 1919 Gustave Vogt cède la fabrique Saint-Gence à Martial Raynaud qui se consacre uniquement à la fabrication de porcelaine blanche. En 1928, la société Raynaud et Compagnie vend l'usine à Jean Chapus. Il est alors associé à ses trois fils Louis, René et Marcel, sous la raison sociale J. Chapus et ses fils (marque Manufacture Porcelainière Limousine). A la mort de Jean Chapus en 1933, la société prend le nom de Porcelaines Chapus Frères . Dans les années 1950 les frères Chapus limitent leur activité à la décoration, stoppant la production de blanc. André Raynaud rachète l'entreprise en 1974, et commercialise la production sous la marque Royal Chapus. En 1977 l'usine est fermée, les bâtiments sont vendus. Les bâtiments du 19e siècle sont rasés, et sont remplacés par des ateliers d'aide par le travail (C.A.T.). Les bâtiments subsistants abritent aujourd'hui un magasin de revêtements de sol et une salle de gymnastique et de musculation. L'ancien logement patronal est encore en partie habité.
Malgré un projet initial de deux fours, l'usine ne semble équipée que d'un seul four rond à la houille, puis de deux après 1869 (100 m3 de capacité totale). Certaines sources de la fin du 19e siècle et du début 20e siècle font référence à un troisième four, qui renvoie plus certainement au four de la Fabrique Montjovis. Après la Première Guerre mondiale la capacité des fours semble portée à 169 m3, jusqu'à leur démolition dans les années 1960.
L'usine emploie 71 ouvriers en 1866, 90 en 1870, 120 en 1873, 76 en 1950. Les ouvriers décorateurs sont au nombre de 11 en 1895, 16 en 1935, 76 en 1950, 20 en 1965.
description Au sud du site, les ateliers de décoration des années 1920, dotés d'un étage carré, sont en briques masquées par des bardages à l'étage. La façade nord est percée de larges baies caractéristiques de ce type d'atelier. Une rangée intermédiaire de poteaux en bois à aisseliers supporte les planchers. A l'extrémité ouest de ce bâtiment subsiste un petit atelier en moellon de pierre, peut-être de la fin du 19e siècle. Au centre du site, subsiste un ancien hangar, doté d'un étage carré, constitué de piliers en moellon de pierre, avec essentages de planches en pignon. Un remplissage de briques hétérogènes entre les piliers indique un remaniement important. Au nord du site s'élève l'ancien logement, construit en pan de bois enduit (sauf le rez-de-chaussée en moellon enduit) , et composé de deux étages carrés et d'un étage de comble. Lui est accolé un long bâtiment en rez-de-chaussée, en moellon de pierre, vestige probable d'ateliers secondaires du dernier quart du 19e siècle. Tous ces bâtiments sont couverts de toits à longs pans en tuile mécanique.
étages 2 étages carrés ; étage de comble
gros-oeuvre pierre ; moellon ; enduit ; bois ; pan de bois ; brique ; essentage de planches
couverture (type) toit à longs pans
couverture (matériau) tuile mécanique
état établissement industriel désaffecté ; restauré
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel (enquête partielle, commune de Limoges)
rédacteur(s) Pillet Frédéric
référence IA87000206
  © Inventaire général ; © Ville de Limoges
enquête 2002
date versement 2004/01/22
date mise à jour 2012/01/23
crédits photo Rivière, Philippe - © Inventaire général, ADAGP
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Région Limousin - Service de l'Inventaire et du Patrimoine culturel
27 boulevard de la Corderie 87031 Limoges Cedex - 05 87 21 20 95 ou 05 87 21 20 90
 
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Requête ((Haute-Vienne) :LOCA )
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