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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Usine de blanchiment de Carho
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localisation
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Bretagne ; Côtes-d'Armor ; Saint-Brandan
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aire d'étude
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Côtes-d'Armor
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lieu-dit
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Blanchisserie de Carho
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dénomination
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usine de blanchiment
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parties non étudiées
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atelier de fabrication ; bassin ; logement d'ouvriers ; écurie ; aire de séchage
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époque de construction
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18e siècle
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siècle détail
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4e quart 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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L'origine de l'usine de Carho semble remonter au 18e siècle, époque où le blanchiment des toiles occupe une large place dans l'industrie textile régionale. Celle-ci servait à blanchir les toiles fabriquées en très grande quantité à Quintin et dans les communes environnantes. Sous la monarchie de juillet, les bâtiments ne sont plus mentionnés sous le terme de blancherie, cette appellation ayant été rayée dans les états de section au profit de celle de maison. En 1838, Charles de Robien vend la propriété à Louis Durestre-Ollitraut qui la quitte à son tour en 1889 ; il la cède deux ans plus tard à L.-M. de Querhoënt. Vers 1890, le bâtiment est transformé en lavoir et en buanderie ; cette période correspond aussi à la destruction d'un second édifice, situé dans l'axe des trois bassins, appelés doués, alimentés par une fontaine. L'eau circulait de bassin en bassin, puis était amenée dans l'atelier de la buanderie, toujours en place, où s'effectuait le lessivage des toiles dans de grandes cuves (une chaudière, entièrement recouverte de planches de bois, est encore présente). Lors du déclin de l'industrie textile dans la région, le site a été utilisé par des lavandières pour des particuliers. Actuellement, l'essentiel des bâtiments est toujours en place : écuries, buanderie, doués, logement et petit édifice de surveillance (?) placé à l'entrée du site, près de l'aire de séchage.
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description
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Situé en contrebas, l'atelier de la buanderie consiste en un petit corps de bâtiment rectangulaire, en rez-de-chaussée, édifié en moellons de schiste et de granite recouvert d'un toit à longs pans en tôle ondulée. Il se situe dans l'axe des trois doués entièrement restaurés et maçonnés par l'actuel propriétaire. En position légèrement dominante se situent les anciennes écuries et logements bâtis dans les mêmes matériaux ; en rez-de-chaussée, le bâtiment, de plan allongé, est surmonté d'un toit à longs pans en ardoises. A l'entrée de la propriété se situe un édifice de plan polygonal percé d'une petite ouverture sur chaque pan, couvert d'un toit polygonal en ardoises ; il était probablement destiné à la surveillance des toiles sur les étandoués (aire de séchage) lors de leur séchage.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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étages
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en rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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granite ; schiste ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit polygonal
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couverture (matériau)
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ardoise ; métal en couverture ; tôle ondulée
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état
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établissement industriel désaffecté ; restauré
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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patrimoine industriel
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rédacteur(s)
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Gasnier Marina
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référence
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IA22002290
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© Inventaire général
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enquête
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2003
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date versement
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2004/09/03
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bretagne - Service chargé de l'inventaire Hôtel de Blossac - 6, rue du Chapitre 35044 Rennes Cedex - 02.99.29.67.67
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