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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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moulins
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire
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aire d'étude
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Saumur périphérie nord
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hydrographie
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Loire (la)
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dénomination
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moulin
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collectifs
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2995 bâti INSEE ; 21 repérés ; 2 étudiés
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époque de construction
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2e moitié 16e siècle ; 18e siècle
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historique
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21 moulins ont été repérés dans l'aire d'étude, dont 19 sont détruits. L'un des deux moulins conservés est un moulin à vent cavier qui peut être daté de la seconde moitié du 16e siècle ; l'autre est un moulin-tour construit en 1725. Les mentions les plus anciennes de moulins à vent et de moulins à eau sur bateaux, datent du 16e siècle. Les moulins à vent paraissent avoir été au nombre de 7 pendant la période révolutionnaire, puis leur effectif augmente au cours du 19e siècle pour atteindre le nombre de 15 à la fin du siècle. Trois moulins-bateaux étaient ancrés en Loire sur les rives de la paroisse des Rosiers, aux 16e et 17e siècle ; un quatrième, en fonctionnement au 18e siècle, disparut dans un naufrage, en 1784. Tous ces moulins produisaient de la farine de froment ou de seigle. On note, au 19e siècle, la présence de trois moulins à manège (2 aux Rosiers, 1 à Saint-Lambert) , mus par des chevaux aveugles, produisant de l'huile de noix.
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description
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Les trois types de moulins à vent ayant existés dans l'aire d'étude sont très représentatifs de l'ensemble de la meunerie angevine. Les caviers, constitués d'une base, appelée masse, contenant la cave où se trouvent les meules, surmontée d'une tour conique qui porte la cage et les ailes, furent sans doute assez peu nombreux dans la Vallée, car il fallait importer la pierre nécessaire à leur construction. Pour la même raison, les moulins-tours furent aussi peu abondants ; ce sont les chandeliers, moulins en bois, montés sur un pivot vertical et comprenant une grande cage contenant les mécanismes et les meules, qui furent certainement les plus nombreux au 19e siècle, en raison de leur coût moindre que ceux des deux premiers. La présence des moulins-bateaux s'explique par la grande ampleur des variations de niveaux de la Loire ; en effet, un moulin à eau fixe, construit sur la rive, aurait été emporté à la moindre crue du fleuve. Les moulins-bateaux présentaient l'avantage de pouvoir suivre sans inconvénient ces fluctuations. Cependant, en raison de leur fragilité et de l'embarras qu'ils provoquaient pour la navigation, ils ne furent pas très nombreux et disparurent dès la fin du 18e siècle. Ils étaient constitués de deux vaisseaux : le grand qui portait la cabane abritant les mécanismes et les meules, appelé "bac", et le petit, servant de flotteur, soutenant l'extrémité de l'arbre-moteur, appelé "foraine". Entre ces deux vaisseaux prenait place la roue à aubes qui entraînait l'arbre-moteur.
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gros-oeuvre
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tufeau ; pierre de taille
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couverture (matériau)
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ardoise
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typologie
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moulins à vent caviers (2) ; moulin à vent chandelier (1) ; moulin à vent tour (1) ; moulins à vent de type non identifié (10) ; moulins-bateaux (4) ; moulins à manège (3)
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Cussonneau Christian
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référence
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IA49000701
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© Inventaire général
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enquête
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1996
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date versement
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2001/03/29
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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