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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ferme
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localisation
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Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Celles-sur-Belle
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aire d'étude
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Celles-sur-Belle
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lieu-dit
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Puits-Maigreau (le petit)
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dénomination
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ferme
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parties non étudiées
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cour ; grange ; étable ; écurie ; hangar agricole ; poulailler ; puits
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époque de construction
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Temps modernes ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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La ferme du Petit Puits Maigreau, une métairie de rapport, appartenait dans la seconde moitié du 17e siècle (1661, 1682) à la famille de Brémond, seigneurs de Brie. Au début du 18e siècle elle appartenait à François-Théodore Gay, déjà propriétaire de la métairie noble du Grand Puits Maigreau. Elles ont probablement été données avant 1725 au séminaire Saint-Charles de Poitiers. Saisies à la Révolution comme bien national, l'ensemble a été adjugée le 26 frimaire an II [16 décembre 1793] à Jean Charrier, cultivateur à Launay. A cette époque elle consistait en deux maisons, granges, écuries et autres servitudes. Elle figure sur l'ancien plan cadastral. En superposant les plans cadastraux, on constate que l'ancien logement était probablement situé à l'emplacement de la grange-étable-écurie de type vendéen actuelle. L'ensemble a donc été reconstruit dans le courant du 19e siècle. Le logement, dont la façade se caractérise par l'absence de travées et de petites baies éclairant le comble à surcroît pourrait dater de la première moitié du 19e siècle. En revanche, la grande grange-étable-écurie à trois vaisseaux, de type vendéen, est plutôt un ajout de la fin du 19e siècle, tout comme la grange-hangar au sud du logement. Ces bâtiments sont (étaient) couverts de tuiles provenant de la tuilerie mécanique créée en 1878 par Simon à Roumazières, Charente, et modernisée en 1898 par son gendre Polakowski (tuiles marquées : Simon & Polakowski et Cie). L'ancien portail à piles maçonnées reliant le logement et les dépendances date de la même époque. Cet ensemble semble avoir été divisé à la fin du 20e siècle.
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description
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Situé sur une hauteur, le logement présente sa façade sur le mur gouttereau sud. La partie droite comprenait probablement le logement primitif, agrandi pour augmenter la surface habitable dans la partie gauche, vraisemblablement une ancienne dépendance ou grange. Le comble à surcroît, de taille moyenne, est éclairé par de petites baies qui ne forment pas de travées avec les baies du rez-de-chaussée. Des communs ou dépendances étaient adossés. Ce logement est couvert de tuiles creuses. Nous n'avons pas pu voir la dépendance en face du logement, couverte de tuiles mécaniques. La grande grange-étable-écurie, à trois vaisseaux, de type vendéen, présente sa façade sur le mur pignon sud. Une haute fenêtre en plein cintre éclaire l'intérieur auquel une porte charretière, couverte d'un arc surbaissé, donnait accès. Une étable et écurie, aux toits en appentis, étaient accolées de part et d'autre de la grange et communiquaient avec celle-ci par des portes dont le linteau était soulagé par un arc de décharge. Ce bâtiment était entièrement couvert de tuiles mécaniques. Une autre étable ou écurie a été ajoutée à l'angle nord-est de la grange de type vendéen. Les dépendances en face de cet ensemble sont en ruine. Un puits se trouve de l'autre côté du chemin d'exploitation.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; appentis
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile mécanique
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typologie
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Grange à façade en gouttereau. Grange à façade en pignon.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Pon Charlotte ; Liège Aurélie
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référence
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IA79001559
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© Inventaire général
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enquête
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2002
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date versement
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2005/07/11
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date mise à jour
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2011/10/03
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crédits photo
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Pon, Charlotte - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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