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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; La Pouëze
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aire d'étude
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Pays Segréen
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lieu-dit
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Brionneau (le)
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adresse
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20 rue de la Barre
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dénomination
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maison
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parties non étudiées
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étable ; grange ; porcherie ; remise ; buanderie ; logement
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époque de construction
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18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Un bâtiment figure déjà à l'emplacement de la maison sur le cadastre de 1809-1812. La façade nord de la maison semble en effet plus ancienne que la façade sud (différence d'appareillage, ouvertures de dépendance, oeils de boeuf) et correspond certainement à la maison d'origine qui a été remaniée dans la 2e moitié du 19e siècle. Les bâtiments de dépendance datent probablement également de cette époque, puisqu'ils ne figurent pas sur le cadastre ancien. Les souches de cheminées en brique sont marquées de deux initiales A et F qui semblent correspondre à Amand Fouquet, ancien propriétaire de la maison. Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir ont séjourné à La Pouëze entre 1939 et 1948 chez le docteur Morel et sa femme, propriétaires de la maison du Brionneau. Leur amitié était née à Paris, le docteur Morel travaillant à l'hôpital Necker et sa femme aimant s'entourer d'une jeunesse intellectuelle. Sartre, alors élève à Normal'Sup, donnait des cours de philosophie à leur fils. Simone de Beauvoir se réfugia à La Pouëze en 1939 alors que Sartre était mobilisé. Elle assista à l'arrivée des allemands qu'elle évoque dans ses mémoires "La force de l'âge" et écrivit en partie à La Pouëze "Pyrrhus et Cinéas". En 1941, Sartre qui avait été fait prisonnier en Allemagne fut libéré pour raison de santé et fit plusieurs séjours à La Pouëze. Pendant les vacances de Noël 1943, il y composa "Huis-Clos", en restant enfermé toute une semaine dans la chambre du premier étage côté rue. L'ouvrage fut dédié à "cette dame", c'est-à-dire à Mme Morel.
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description
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La maison à un étage carré est disposée perpendiculairement à la rue de la Barre. Le ruisseau du Brionneau qui longe la façade sud a donné son nom à la maison. La façade principale, côté sud, est composée de trois travées surmontées de lucarnes à frontons triangulaires. Un bandeau médian structure la façade ainsi que la corniche à denticules et le chaînage d'angle. Les encadrements des ouvertures sont en tuffeau. La façade postérieure nord est également organisée selon trois travées surmontées de trois lucarnes cintrées. Cependant la partie inférieure orientale de cette façade est dotée de trois ouvertures en forme de meurtrières et l'appareillage est différent du reste de la façade : il s'agit donc probablement de la partie la plus ancienne de la maison qui correspond à une dépendance (actuel cellier, ancienne étable?) englobée dans la maison remaniée. La présence d'oeils de boeuf entre les baies de l'étage laisserait penser que cette façade a été remaniée avant la façade sud. Les façades latérales ont un nombre d'ouvertures plus limité (côté rue, 2 portes, 2 fenêtres dont deux sont aveugles ; côté jardin, 2 portes, 1 fenêtre). L'intérieur de la maison s'organise autour d'un vestibule central traversant abritant l'escalier qui dessert les étages. Au rez-de-chaussée, se trouvent deux salons. Côté nord, à l'arrière de ces salons, une cuisine abrite un four à pain et un évier en ardoise tandis qu'un cellier constitue sans doute la partie la plus ancienne de la maison. A l'étage, se trouvent deux grandes chambres avec carreaux de terre cuite. L'escalier donne ensuite accès aux combles. La charpente est dotée d'un système de contreventement avec croix de Saint-André. Dans le jardin, au nord, côté rue, se trouve un bâtiment avec des encadrements en brique abritant une buanderie (?) et un logement. Une porcherie avec cour délimitée par des murets est également située en bordure de route. Une vaste étable-grange est accessible par une large porte ménagée sur le pignon nord. Elle est complétée par un appentis côté est, servant de remise. Les jours d'aération prennent la forme d'étroites meurtrières. Une cabane avec toit en pavillon abrite des toilettes doubles.
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étages
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1 étage carré
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gros-oeuvre
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schiste ; grès ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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bon état
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propriété
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propriété privée
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visite
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fermé au public
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Steimer Claire
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référence
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IA49010292
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Conseil général de Maine-et-Loire - Service de l'Inventaire du patrimoine
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enquête
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2006
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date versement
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2008/10/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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