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Réponse n° 743

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site église paroissiale Saint-Aspais
localisation Ile-de-France ; Seine-et-Marne ; Melun
aire d'étude Melun
adresse rue Saint-Aspais ; rue du Miroir
dénomination église paroissiale
objets mobiliers
époque de construction 16e siècle
siècle détail 2e moitié 15e siècle ; 4e quart 17e siècle
année 1506 ; 1517 ; 1674
auteur(s) Felin Jean de (architecte) ; François Jean (architecte) ; Godin Pierre (maçon) ; Germain Fannier (maçon) ; Gittard Daniel (architecte) ; Simon Isambert (maçon) ; Gourjouron Jean (maçon) ; Le Comte Gilles (maçon) ; Sueur Nicolas (maçon) ; Bonneau (charpentier) ; Thévenon Etienne (maçon) ; Thévenon Jacques (maçon) ; Buval (architecte) ; Bray Albert (architecte)
historique L'église Saint-Aspais est attestée à partir de 1080. Sa fondation est probablement liée à l'extension de la ville sur la rive droite de la Seine. On ne sait rien de l'édifice avant le 15e siècle. Le clocher, ébranlé lors du siège de Melun par les Anglais en 1420, fut réparé en 1422 et reconstruit à partir de 1469, au nord de l'église. A la fin du 15e siècle, on décida la reconstruction de l'église, jugée trop petite. A cette fin, le presbytère voisin fut abattu en 1506. A partir de 1517, la fabrique fit appel à Jean de Felin pour construire le choeur. Cet architecte parisien, auteur de la tour de Saint-Jacques-de-la-Boucherie, imprima à l'édifice le style flamboyant très orné développé par Martin Chambiges à Sens, Beauvais et Troyes. Les travaux avancèrent assez vite : à l'automne 1519, le niveau du tas de charge des voûtes du vaisseau central était presque atteint. On connaît le nom de deux maçons alors employés sur le chantier : Pierre Godin et Germain Fannier ou Faunier. Mais la progression fut interrompue par un procès entre l'architecte et la fabrique. Les travaux ne reprirent qu'en 1545 : le maître-maçon Jean François acheva le choeur de Saint-Aspais sur les plans de Jean de Felin. A la suite d'un effondrement partiel des voûtes en janvier 1673, Daniel Gittard mena une importante campagne de réparations en 1675-1683. Les travaux furent adjugés en 1677 à Isambert Simon, Jean Gourjouron et Gilles Le Comte. Un nouvel effondrement s'étant produit en août 1677, le chantier fut repris par Nicolas Sueur. Une nouvelle dédicace eut lieu en juillet 1679, avant la réception des travaux par Gittard en 1683. Des compléments furent apportés par le charpentier Bonneau en 1698, et par les maçons Etienne et Jacques Thévenon en 1703. Au 18e siècle, le dôme du clocher fut reconstruit. En 1793, le culte fut interrompu à Saint-Aspais, utilisée comme fabrique de salpêtre. L'église fut réconciliée en 1797. Une importante campagne de restauration, accompagnée de l'édification d'une sacristie au nord, fut menée par l'architecte de la Ville Buval en 1868-1869. L'édifice fut fortement endommagé en août 1944. La restauration fut menée par Albert Bray de 1945 à 1956, puis par Jean Creuzot. Dès 1951-1952, la partie nord fut rendue au culte. L'église fut solennellement inaugurée par Mgr Debray en juillet 1960. La dernière campagne de restauration menée à Saint-Aspais est celle de Jacques Moulin en 1991.
description L'église Saint-Aspais présente un plan trapézoïdal, employant au mieux le site exigu réservé par un tissu urbain très dense. L'église comporte quatre vaisseaux dans la nef, et cinq dans le choeur (le mur méridional de l'édifice étant construit en biais). La façade occidentale est dominée par le clocher implanté sur la première travée nord, avec un important soubassement de grès. L'élévation orientale, sur la rue Saint-Aspais, constitue elle aussi une sorte de façade, avec ses deux portails latéraux dont les tympans sont ornés de niches à dais, dans le style de Chambiges. A l'intérieur, l'élévation à deux niveaux, grandes arcades et fenêtres hautes, est celle de la plupart des églises flamboyantes d'Ile-de-France. L'ensemble de l'édifice est construit en calcaire, sur soubassement de grès. Pour le choeur, on sait que la pierre employé provenait de Saint-Leu d'Esserent (Oise).
plan plan allongé
élévation élévation ordonnancée
étages 5 vaisseaux
escaliers escalier intérieur : escalier en vis, en maçonnerie
gros-oeuvre calcaire ; moyen appareil
couverture (type) croupe polygonale ; toit à longs pans ; pignon découvert
couverture (matériau) ardoise
décor sculpture ; vitrail (étudié dans la base Palissy)
propriété propriété de la commune
protection MH 1914/02/21 : classé MH
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Förstel Judith
référence IA77000405
  © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
enquête 2001
date versement 2009/02/12
date mise à jour 2015/10/27
crédits photo Asseline, Stéphane - © Région Ile-de-France - Inventaire général du patrimoine culturel
 
dossier en ligne
Contact service producteur
service producteur Conseil régional d'Ile-De-France - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel
115, rue du Bac 75007 Paris - 01.53.85.59.93
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Seine-et-Marne) :LOCA )
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