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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ferme
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localisation
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Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Prailles
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aire d'étude
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Celles-sur-Belle
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lieu-dit
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le Coussat
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destinations successives
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maison
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dénomination
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ferme
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parties non étudiées
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cour ; logement ; grange ; écurie ; hangar agricole ; four ; buanderie ; puits ; tonnelle ; cimetière
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époque de construction
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18e siècle ; 1ère moitié 20e siècle
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année
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1921
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Deux sources de 1738 et 1749 décrivent une borderie, puis une métairie appartenant à Françoise Mousset, veuve de René Bouffard, puis à Jean Prévost de Touchimbert, écuyer, seigneur de Grosbois et y demeurant. Il s'agissait d'une modeste ferme consistant en une chambre du feu ou chambre principale éclairée par une fenêtre et surmontée d'un grenier, une grange communiquant avec une écurie et un toit à poules. On peut considérer que le bâtiment était antérieur au début du 18e siècle. En 1818, lors de l'établissement de l'ancien plan cadastral, cet ensemble de plan massé dans lequel le logement et les dépendances agricoles sont sous la même couverture, appartenait à Louis Bonmort à Biard, puis au Coussat, et le logement était imposé pour deux ouvertures, une porte et une fenêtre. Le fournil, non mentionné dans la visite de 1738 et matérialisé sur l'ancien plan cadastral, pourrait dater de la seconde moitié du 18e siècle. Vendu vers 1847 à Benjamin Chaigneau, à Lussaudière, le logement était alors imposé pour quatre ouvertures ; avant cette date, une pièce supplémentaire avait donc été aménagée, peut-être à l'époque où Louis Bonmort s'y était installé. En 1851, Jacques Broussard, domestique chez M. Monnet à Mougon, et Louise Broussard, sa soeur, domestique à Saintes chez M. de Menards, en deviennent propriétaires. A cette date la partie logement comprenait deux chambres équipées de cheminées. La mare existait déjà, mais nous ne savons pas quand elle a été maçonnée. Pendant toute la seconde moitié du 19e siècle, cette ferme est resté dans leur famille (Louis, puis Elie Broussard). Entre 1851 et 1886, deux pièces supplémentaires ont été aménagées entre les chambres existantes et la grange, et le puits a été creusé. En 1907, les matrices inscrivent David Rossard-Broussard comme propriétaire. La partie grange ayant brûlé, elle a été rebâtie avant 1914. David Rossard-Broussard fit bâtir le nouveau logis qui porte la date 1921 accompagnée des initiales R.B. encadrés par du feuillage de chêne, peut-être une allusion à sa scierie. Un magnolia a été planté devant ce logis. Vers 1930, un petit logis de style Art nouveau a été bâti contre l'élévation nord du logis de 1921. Une nouvelle buanderie récente, avec un bac en ciment à deux compartiments, a été ajoutée vers 1935 au sud.
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description
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Le plus ancien logis a conservé une large cheminée non engagée, forme fréquente avant la Révolution. L'encadrement de la baie, de petites dimensions, a reçu une feuillure par la suite. Le modèle de la porte de décharge en lucarne pendante est rare. La cheminée de la chambre de derrière a disparu. La chambre à côté de la première, aménagée entre 1851 et 1886, a une grande fenêtre de l'époque de son aménagement. Le logis qui porte la date 1921 a sa façade sur le mur gouttereau, à trois travées et porte centrale. Les baies du comble à surcroît sont grandes. Les appuis sont saillants. Il est simple en profondeur. L'escalier tournant en bois est placé au fond du couloir d'entrée. Le modèle de ce logis est comparable à un logement construit vers 1910 au village de Pied l'Ouaille et à un autre non daté au village du Vigneau. Un magnolia a été plantée devant le logis daté 1921 ainsi que des bignonias formant un arc à l'entrée d'un parterre et une tonnelle, appelée chambre de laurier au sud-ouest de ce logis. Le petit logis a sa façade sur le mur pignon. Le panneau en verre de la porte d'entrée est protégé par une grille ornée d'un bouquet de fleurs de style Art déco. L'élévation latérale droite est percée par trois fenêtres à encadrement à bossages à chanfrein. Le chaînage est harpé. Ce dernier logis est couvert d'une toiture à longs pans et demi-croupe, sommée par deux épis de faîtage en zinc.
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élévation
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élévation à travées ; élévation ordonnancée
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étages
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sous-sol ; rez-de-chaussée ; comble à surcroît
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escaliers
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escalier intérieur : escalier tournant, en charpente
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; ardoise ; matériau synthétique en couverture
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décor
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sculpture ; ferronnerie
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représentation
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ornement à forme végétale ; feuillage ; fleur
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La grille de protection du panneau en verre de la porte d'entrée est ornée d'un motif floral.
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typologie
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Logement à façade en gouttereau. Logement à façade en pignon. Trois travées. Porte centrale. Grange à façade en pignon.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Liège Aurélie ; Pon Charlotte
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référence
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IA79000958
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2005/07/11
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date mise à jour
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2011/10/03
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crédits photo
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Pon, Charlotte - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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