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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ferme
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localisation
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Poitou-Charentes ; Deux-Sèvres ; Prailles
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aire d'étude
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Celles-sur-Belle
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lieu-dit
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Barbin
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destinations successives
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maison
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dénomination
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ferme
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parties non étudiées
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cour ; logement ; étable ; four ; bergerie ; remise
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époque de construction
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17e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 20e siècle
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année
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1810
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Sur l'ancien plan cadastral, cet écart porte le nom de Haut-Barbin. Les sources antérieures à la Révolution mentionnent dans cet écart un hébergement ou borderie de Haut-Barbin, confisqué sur l'émigré Louis Louveau de la Guigneraye et adjugé le 8 floréal an III (27 avril 1795) à Pierre Clion et Pierre Pairault, demeurant à Prailles. Le logement situé au nord de la parcelle AD 48 est partiellement figuré sur l'ancien plan cadastral de 1818 appartenant alors à Pierre Clion ainsi que les parcelles B 148 (aire) , 149 et 150 (pâtis) , 150 (maison, bâtiment, cour) et 152 (pré) et les parcelles B 125 à 130, et 140 à 142, tandis que Pierre Pairault possédait encore au Haut-Barbin les parcelles B 137 à 139 et d'autres plus éloignées. C'est à l'intérieur de cette habitation, sur un linteau de porte donnant accès à la partie arrière qu'est gravée la date 1810 précédée des lettres C I (ou P ?). La superposition de l'ancien cadastre et de celui de 1975 permet de penser qu'il pourrait s'agir d'une ancienne porte d'entrée. Au début du 20e siècle, le logement actuel a été construit en avant de ce logis devenu une étable. La cheminée de la pièce de gauche (cuisine) a été faite avec des éléments d'anciennes cheminées. Un autre logis avec des dépendances adossées a probablement été bâti à la même époque au sud de la même parcelle. Dans le dernier quart du 20e siècle, cette parcelle a été divisée entre deux propriétaires.
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description
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Le logement situé au nord a une façade à trois travées et porte centrale, et un grand surcroît. Le couloir central est séparé des pièces à gauche et à droite par des murs dont celui de droite monte jusqu'en haut et celui de gauche jusqu'au plancher. Cette structure est plutôt rare à la fin du 19e et au début du 20e siècle. Mais ici, le mur de droite est peut-être un vestige du mur d'un petit bâtiment figuré, sur le plan cadastral de 1818, en avant de la partie droite. Les anciennes étables adossées ont permis d'agrandir la surface habitable. Le four (restauré) est accolé au nord des dépendances. Le logement construit au sud de la même parcelle a également une façade à trois travées et porte centrale. Le chaînage harpé, une corniche en forme de dalle, les souches de cheminée en pierre et la présence d'un étage permettent de le dater du premier quart du 20e siècle. Une remise de voiture en lattis de châtaigner a été ajoutée aux dépendances adossées. Les deux propriétés sont maintenant séparées par une haie.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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rez-de-chaussée ; comble à surcroît
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escaliers
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escalier intérieur : escalier tournant, en charpente
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon couvert
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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Trois travées. Porte centrale.
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Liège Aurélie ; Pon Charlotte
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référence
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IA79000940
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2005/07/11
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date mise à jour
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2011/10/03
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crédits photo
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Pon, Charlotte - © Inventaire général, ADAGP
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Contact service producteur
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