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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de l'étude du patrimoine du canton de Neuvy-le-Roi
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localisation
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Centre ; Indre-et-Loire
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aire d'étude
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Neuvy-le-Roi
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historique
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Les mentions les plus anciennes concernant le territoire du canton datent de l'époque mérovingienne grâce aux écrits de Grégoire de Tours, au 6ème siècle, relatant l'origine de la fondation des églises de Neuvy. Ce bourg modeste appartient aussi au réseau administratif, mis en place à l'époque carolingienne, en tant que chef-lieu d'une vicairie. A partir du 10 ème siècle, le territoire délimité actuellement par le canton de Neuvy-le-Roi, entre dans les possessions des comtes d'Anjou et progressivement dans celle du domaine royal. Le contrôle du territoire est exercé au niveau local par les châtellenies, celle de Saint Christophe, au 10ème siècle, dirigée par la famille d'Alluye. Au pouvoir laïc correspond le pouvoir religieux, celui de la prévôté d'Oë, créé en 1119, constituant un bénéfice dépendant de la collégiale Saint Martin de Tours, qui s'étendait sur une grande partie de la paroisse de Saint Paterne, et celui de l'abbaye cistercienne de la Clarté-Dieu, à partir de 1239. Les autres châtellenies à Chemillé et Epeigné relevaient de l'abbaye de Vendôme. A partir du 14ème siècle, la famille de Bueil joue un rôle important, plus par son mécénat artistique que par sa domination foncière. En 1667, la baronnie de Saint-Christophe entre dans la composition du duché de la Vallière que Louis XIV érigea en faveur de sa maîtresse, Louise Françoise de la Beaume le Blanc et de sa fille légitimée Marie Anne de Bourbon. Au 18ème siècle, les fiefs sont les propriétés des grandes familles : Martel-Gaillon à Chemillé et Epeigné, Menou à la Roche d'Alès à Marray, Fontenailles à Louestault, Béthune-Sully à Neuvy. Le bourg de Saint Christophe se développe au 18ème siècle grâce à l'artisanat textile, la faïencerie et les tanneries. En 1801, le canton de Neuvy-la-Loi est formée de 12 communes, celles qui le composent actuellement plus celles des Pins et Rorthes, qui seront réunies à la commune d'Epeigné en 1822. Deux lignes ferroviaires vont être construites au 19ème siècle : En 1858, ouverture de la ligne Tours-Le Mans avec la gare de Saint Paterne. En 1885, ouverture de la ligne Château-Renault-Port-Boulet, 3 gares sont construites, à Marray, entre Chemillé et Louestault, et Neuvy. En 1851, la population du canton s'élevait à 9399 habitants et au recensement de 1999 à 5822 habitants.
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description
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Situé environ à trente kilomètres au Nord-Ouest de Tours, en limite du département de la Sarthe, le canton est inclus dans le Nord tourangeau. Dans son ensemble il présente un paysage de gâtine avec de grands plateaux ondulés et entrecoupés de petites vallées aux cours d'eau peu importants. Trois grandes entités naturelles se distinguent : le bassin lacustre de Neuvy-le-Roi plus ou moins situé dans le centre du canton et donnant l'impression d'une cuvette grossièrement circulaire de 12 à 15 km de diamètre ; les plateaux de gâtine tourangelle, vastes surfaces subtabulaires développées autour du bassin de Neuvy-le-Roi ; enfin les coteaux du Loir atteignant les territoires de Saint-Aubin-le-Dépeint, Saint-Christophe-sur-leNais et le Nord de Villebourg et Saint-Paterne-Racan. Ils marquent une rupture altimétrique très nette par rapport aux plateaux de gâtine beaucoup plus élevés et dont les côtes s'échelonnent entre 120 et 183 m N.G.F. Les altitudes de ces coteaux s'infléchissent fortement jusqu'à la limite du Loir dont le lit majeur est à moins de 50 m. Le réseau hydrographique comprend trois rivières principales toutes affluentes du Loir et leur chevelu de petits ruisseaux secondaires. Ce sont d'Est en Ouest : la Dême et ses trois ruisseaux affluents de Pont Barry, de la Démée et de la Rorthe ; la Vandoeuvre (ou le Long) , avec son cortège de petits ruisseaux débouchant essentiellement sur sa rive droite ; enfin l'Escotais (ou le Nais) et ses nombreux affluents auxquels s'ajoute le ruisseau de la Péraudière sur Saint-Aubin-le-Dépeint. Le paysage montre un semis de bois et de boqueteaux ponctuant de vastes espaces cultivés. Les bois sont dispersés sur les plateaux et généralement assis sur des terrains pauvres qui n'ont pas été mis en culture. Ils forment aussi des franges plus ou moins continues sur les versants des vallées et des petits vallons secondaires. Quelques forêts ont été préservées. Les principales sont, à l'est du canton, sur Louestault et Marray, celle des Bois Guillains, prolongement de la grande forêt de Beaumont-la-Ronce, et, à l'Ouest sur Saint-Paterne-Racan, celles de la Fougeraie et de Boiserard. Si la production des céréales est dominante sur tout le canton, les prairies permanentes et la culture de plantes fourragères indiquent que l'activité agricole est aussi tournée vers l'élevage (bovin et ovin). Saint-Paterne-Racan et Saint-Aubin-le-Dépeint ont favorisé l'arboriculture (vergers de pommiers) , qui constitue dorénavant un pan économique et un bassin d'emploi essentiels.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Debal Morche Anne
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référence
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IA37000237
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© Inventaire général
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enquête
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1999
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date versement
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2005/05/26
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date mise à jour
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2011/04/01
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional du Centre - Service chargé de l'inventaire
6, rue de la Manufacture 45000 Orléans - 02.38.78.85.21
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