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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Château dit de Chanteloup
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localisation
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Ile-de-France ; Essonne ; Saint-Germain-lès-Arpajon
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aire d'étude
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Arpajon
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adresse
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rue de la commune de Paris
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dénomination
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château
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parties étudiées
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colombier
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parties non étudiées
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parc
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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13e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Philippe IV le Bel (habitant célèbre) Edouard III d'Angleterre (habitant célèbre) Charles V (habitant célèbre) Maulévrier, marquis de (habitant célèbre)
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historique
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Le manoir de Chanteloup est, au XIIIè siècle, une maison de campagne de Philippe le Bel. Son épouse, Jeanne de Navarre, fonde sur la terre de Chanteloup, une chapelle et une maladrerie sous l'invocation de Saint-Eutrope. Pendant la guerre de Cent Ans, Edouard III d'Angleterre et son fils, le Prince Noir, y séjournent et détruisent la région. Charles V en fut propriétaire, ainsi que Jean, duc de Berry. En 1518, François 1er l'échange contre la maison des Tuileries, propriété de Nicolas de Neuville. Celui-ci permet à l'hôpital de Saint-Eutrope de s'agrandir notablement. Il passe en 1504 sous l'administration des Soeurs Grises Hospitalières. Au XVIIIè siècle, il appartient au marquis de Maulévrier. A la Révolution, il est la possession de Jacques-François Mallet, président de la Chambre des Comptes, qui y fait réaliser d'importants travaux et donne au corps de logis central son aspect actuel. En 1792, Antoine Denis Chabanel agrandit le parc et rase le couvent de Saint-Eutrope dont il ne reste que le colombier. Au début du XIXè siècle, Roettiers de Montaleau, futur maire de Saint-Germain, le modifie profondément : il supprime les ailes déjà raccourcies par le précédent propriétaire et fait construire les tours d'angle. Son successeur le Comte de Gasq réaménage l'intérieur. Il est aujourd'hui la propriété des religieux de la congrégation italienne de Saint-Paul. Site inscrit le 30/08/1977.
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description
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Grand corps de logis central de 13 travées sur deux étages carrés ; les trois travées travées centrales sont surmontées d'une lucarne triple fermée par un fronton. L'ensemble date de la seconde moitié du 18e siècle. Deux tourelles d'angle ont été rajoutées au début du 19e siècle. Murs en meulière et brique recouverts d'un enduit façon pierre au pourtour des fenêtres et des portes. Toiture en zinc. A l'intérieur, le vestibule d'entrée conserve des boiseries et un escalier en fonte du 19e siècle. Le colombier de Saint-Eutrope a perdu récemment sa toiture mais conserve ses boulins en argile et de beaux encadrement de portes en grès.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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étage de soubassement ; 1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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meulière ; brique ; grès ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; toit polygonal
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couverture (matériau)
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zinc en couverture
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décor
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sculpture ; menuiserie
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représentation
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armoiries ; pilastre ; tête : femme, guirlande : fruit
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Arme de la famille Roettiers sur le fronton de la façade principale ; lambris de revêtement du vestibule d'entrée ; cheminée du salon.
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état
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mauvais état
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propriété
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propriété d'une personne morale
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site protégé
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site inscrit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Auduc Arlette
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référence
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IA91000276
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2000/11/30
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date mise à jour
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2007/07/27
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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