|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
village
|
localisation
|
Centre ; Indre-et-Loire ; Le Grand-Pressigny
|
aire d'étude
|
Grand-Pressigny (Le)
|
dénomination
|
village
|
époque de construction
|
Néolithique ; Gallo-romain ; Moyen Age ; Temps modernes
|
historique
|
le Grand-Pressigny, capitale du silex taillé, est situé au coeur d'une région où l'abondance et la qualité du silex ont été reconnus par l'homme préhistorique qui a laissé d'immenses ateliers et avait mis au point vers 2500, le débitage des plus grandes lames de silex connues au monde ; le musée de la préhistoire est créé en 1912 ; il est installé dans les murs du château depuis 1955, des restes de villa et d'aqueduc Gallo-Romains ont été trouvés à la Blanchetière ; il existait une voie romaine de Tours à Grand-Pressigny et à Ciran ; le VICUS PRISCINIACUS est cité au 6e siècle par Grégoire de Tours qui y consacre la première église et donne une relique de saint-Nizier en 774, Charlemagne confirme la donation de Pressigny faite aux chamoines de saint Martin de Tours, et en 862, Charles le Chauvé restitue le lieu de Pressigny à ces mêmes chanoines : Pressigny leur a donc été enlevé pendant une courte période ; Guillaume I de Pressigny, seigneur de Pressigny et chevalier Banneret de Philippe Auguste, entreprend la reconstruction de son château en 1213, sur le point le plus élevé du site où se trouve déjà le donjon ; lui succèdent Amaury III de Craon, mort en 1332, puis, de 1523 à 1627, la famille de Savoie Villars qui construit le nouveau château ; Pressigny est assailli par le duc de Bourgogne, Jean sans Peur, en 1417 ; puis, il est repris par le futur Charles VII ; la baronne de Pressigny jouissait du droit de haute, moyenne et basse justice et disposait de fourches patibulaires : au champ de justice, près du bourg, avaient lieu les exécutions ; Pressigny reste le siège d'une justice de paix jusqu'en 1790 : les anciennes halles, comprenaient une salle d'audience ; Etableau est cité en 1250 ; mais son château est plus ancien (12e ; 13e siècle) ; il existait 2 bourgs ; le premier, Etableau est sis au bord de la Claise, au pied du château ruiné en 1569 par les protestants ; le second, le bourg neuf (disparu) se développait autour du prieuré de saint Martin de Pressigny fondé par Guillaume I de Pressigny en 1190, au lieu-dit de la Groitière la chapelle sainte Catherine de Faviers (détruite) (Favar II en 850) , rattachée au chapitre de Loches et située à côté du château, devait servir de lieu de culte à la population du bourg d'Etableau ; la cure est néanmoins très tôt installée au prieuré qui progressivement devient saint Martin d'Etableau ; la terre d'Etableau qui relève du château de sainte-Julitte appartient en 1226 ; 1250 à Maurice de Craon, Sénéchal de Touraine ; puis elle passe à Renaud de Pressigny en 1267, puis aux seigneurs de La Guerche et, enfin, aux Barons de Pressigny à partir des années 1637 ; la ressource essentielle reste agricole : l'Aigronne actionnait 6 moulins et la Claise 1 (Cassini) ; la nature du sous-sol a favorisé le creusement de souterrains refuges sur la commune : Bouferre, cave à la fausse monnaie, Ferpoil, Fontgaudron, la Guignoire, la Joubardière, la Villate et la cave des Roches la population d'Etableau fléchit de 130 Feux en 1686 ; 1687 à 105 Feux en 1789, puis progresse de 616 Hts en1806 à 535 Hts en 1820 ; celle de Pressigny suit une courbe analogue : 238 Feux en 1691, 226 en 1789, 1115 Hts en 1806, puis progresse brutalement en 1821, la réunion d'Etableau : 1909 Hts en 1859 ; elle décline ensuite tout au long de la 2e moitié du 19e siècle et du 20e siècle : elle ne compte plus que 1256 Hts en 1982
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Bardisa Marie
|
référence
|
IA37001201
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1987
|
date versement
|
2003/03/14
|
date mise à jour
|
2006/06/15
|
crédits photo
|
Malnoury, Robert - © Inventaire général, ADAGP
|
|
|
dossier en ligne
|
|
|
Contact service producteur
|
|