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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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village
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localisation
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Centre ; Indre-et-Loire ; Barrou
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aire d'étude
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Grand-Pressigny (Le)
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dénomination
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village
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époque de construction
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Néolithique ; Age du bronze final ; Gallo-romain ; Moyen Age ; Epoque contemporaine
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historique
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Sur la commune de Barrou se trouvent de nombreux ateliers préhistoriques de taille de silex (les ayez où l'on découvre en 1883 122 lames dont certaines sont aujourd'hui exposées au musée de la préhistoire du château du Grand-Pressigny ; l'Epinât ; la Creusette découverte en 1970 ; les marais mis au jour en 1979) ; l'époque du bronze final (1000 AV JC) est attestée à l'assignat (1ère découverte importante d'un habitat de la civilisation des champs d'urne en touraine du Sud) , au moulin à vent, à la Tripodière ; (pointes de lance) ; l'installation Gallo-Romaine (du 3e au 5e siècle) est attestée par la présence d'une voie le long de la vallée de la Creuse ou, remontant vers port de piles, elle passe à Barrou ; la découverte de 12 puits contenant des ossements et des restes de tuiles à rebords ainsi que de fragments de poterie rouge et noire témoigne également de cette civilisation ; toujours à Barrou, l'ancienne église appuyait ses murs sur des tambours de colonne cannelés, réemployés et provenant certainement d'édifices Gallo-Romains ; à Lavau était un édifice cultuel et au moulin à vent se trouvent les restes d'une nécropole antique ; vers 470, Barrou est un Vicus et un Pagus (Grégoire de Tours cité Berravenisis Pagus au 6e siècle) ; l'évêque saint Perpet y fonde une église vers 480 ; dès le 10e siècle, Barrou perd de son importance ; les bénédictins de Preuilly ont le droit de présenter à la desserte de la nouvelle église paroissiale et prieurale saint Maurice, bâtie au 11e siècle, au 13e siècle, le fief de Barrou releve de la châtellenie de La Guerche et de la baronnie de Preuilly ; en 1222, Jean du Pont donne le fief à l'abbaye de la Merci Dieu ; au 14e siècle, Barrou est un fief de dernier ordre, son logis seigneurial est inexistant et son domaine très réduit ; deux seigneuries coexistent sur le territoire de Barrou : la commanderie de templiers de l'Epinât bâtie au 12e siècle (vestiges) et la seigneurie des Courtils mentionnée en 1442 et qui relevait de la baronnie de Preuilly (reconstruit) ; les principales ressources agricoles étaient la culture céréalière et la viticulture ; cette dernière associe un type de logis de ferme à rez-de-chaussée surélevé sur cave à vin ; la population de Barrou est de 127 Feux en 1686 ; 1687 ; la courbe démographique est croissante jusqu'en 1851 où elle atteint son maximum (1001 habitants) puis décroît progressivement jusqu'en 1982 (566 habitants)
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Bardisa Marie
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référence
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IA37001151
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© Inventaire général
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enquête
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1987
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date versement
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2003/03/14
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date mise à jour
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2006/06/15
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crédits photo
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Jacques, Jean-Claude (reproduction) ; Grad, Claire (reproduction) - © Région Centre - Inventaire général, ADAGP
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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