|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Moulin à farine et ferme de Rehmuehle
|
localisation
|
Alsace ; Bas-Rhin ; Waldhambach
|
aire d'étude
|
Drulingen
|
lieu-dit
|
Rehmuehle
|
adresse
|
2 vallée de l'Eichel
|
hydrographie
|
l'Eichel ; Spiegelbach (ruisseau du)
|
destinations successives
|
ferme
|
dénomination
|
moulin à farine ; ferme
|
parties non étudiées
|
atelier de fabrication ; bâtiment d'eau ; bief de dérivation ; logis ; étable ; grange ; hangar agricole
|
éléments remarquables
|
atelier de fabrication ; machine de production (étudiée dans la base Palissy)
|
objets mobiliers
|
|
époque de construction
|
1er quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; milieu 20e siècle
|
année
|
1711 ; 1804 ; 1834
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
L'enquête administrative de 1811, relative aux fabriques, manufactures et moulins présents dans la commune de Waldhambach situe la création du moulin de Rehmuehle en 1711. Cet établissement fut précédé d'un autre moulin du même nom, attesté dès 1578 et établi à 200 mètres de là. Celui-ci fut abandonné et tomba en ruine au cours du 17e siècle. A partir de 1711, Niklaus Bieber produit de la farine mais dispose également d'une scierie. L'exploitation de celle-ci n'est toutefois pas maintenue par son fils qui lui succède en 1754. Le bâtiment est rénové et agrandi en 1804 par Mathieu Bieber et Christine Muller comme l'indique l'inscription gravée sur le linteau de la porte du moulin. Une nouvelle extension est réalisée en 1834, date qui figure sur l'arc du bâtiment d'eau. L'établissement est réglementé par arrêté préfectoral du 26 octobre 1855. En 1869, il est signalé comme moulin à blé et foulon à chanvre. Il est pourvu de deux paires de meules. Celles-ci sont remplacées par des broyeurs à cylindres en 1893. Après la Première Guerre mondiale des travaux d'amélioration des équipements sont entrepris par Philippe Roeser et son père. En 1938, la capacité d'écrasement s'élève à 7500 quintaux de blé et le contingent est fixé à 3972 quintaux. L'installation est à nouveau modernisée en 1950 par Ernest Roeser. L'ensemble de la chaîne de production est toujours en place mais l'exploitation du moulin a pris fin en 1986. Le plan cadastral de 1838 ne représente pas les roues en place dans le bâtiment d'eau de l'établissement. En revanche, il figure un tournant installé à l'extérieur du moulin, en aval du déversoir. L'enquête administrative de 1869, relative aux cours d'eau non navigables ni flottables et aux usines qui s'y trouvent, mentionne trois roues à aubes. En 1928, une turbine hydraulique, toujours en place, se substitue aux roues. Un moteur électrique lui est associé afin d'assurer le fonctionnement du moulin en période de basses eaux. Le moulin est équipé de toutes les machines datant de sa modernisation en 1950, à l'exception des machines de nettoyage, plus anciennes.
|
description
|
Edifié sur la rive gauche de l'Eichel, le moulin est alimenté directement par la rivière augmentée des eaux d'un ruisseau, le Spiegelbach. Pour ce faire un déversoir a été établi sur l'Eichel. Il est surmonté d'un pont par lequel on accède au moulin et flanqué de deux vannes de décharge. Une partie du cours d'eau est ainsi déviée et passe sous le moulin où elle actionne la turbine. Le logis et le moulin sont réunis sous un même toit au sein d'un bâtiment de plan rectangulaire comportant un étage carré et un étage de comble couronnés d'un toit à longs pans avec croupe. On y relève l'association de tuiles plates et de tuiles mécaniques. La toiture est ponctuée, au sud, d'une lucarne-pignon correspondant au niveau supérieur du moulin. Les portes du logement et du moulin sont ornées d'encadrements de pierre sculptés. Ce corps de bâtiment principal est prolongé par des constructions agricoles. Au sein de l'atelier de production, le traitement des grains s'organise sur trois niveaux, leur circulation étant assurée au moyen d'élévateurs à godets qui courent dans des tuyères verticales et obliques. Au sous-sol se trouve l'arbre de couche qui transmet le mouvement à l'ensemble des machines au moyen des poulies et de courroies. Le broyage du grain s'effectue au rez-de-chaussée, le nettoyage aux deux niveaux supérieurs et le tamisage dans les combles.
|
étages
|
sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
|
gros-oeuvre
|
moellon ; grès ; enduit
|
couverture (type)
|
toit à longs pans ; appentis ; croupe
|
couverture (matériau)
|
tuile mécanique ; tuile plate
|
typologie
|
ferme-bloc ; gouttereau sur rue ; schopf ; porte remarquable
|
état
|
établissement industriel désaffecté
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire préliminaire ; enquête thématique régionale (patrimoine industriel d'Alsace Bossue)
|
rédacteur(s)
|
Hauss Alain ; Bardout Michèle ; Schwarz Frank
|
référence
|
IA67000200
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
1995 ; 2005
|
date versement
|
1997/06/03
|
date mise à jour
|
2013/09/05
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Région Alsace - Service de l'Inventaire du Patrimoine culturel Palais du Rhin - 2 Place de la République 67000 Strasbourg - 03.88.15.38.31
|