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Réponse n° 988

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site établissement aéronautique dit base aérienne de Caen Carpiquet, puis caserne du 18e Régiment de Transmission, dite quartier Koenig
localisation Basse-Normandie ; Calvados ; Bretteville-sur-Odon
lieu-dit quartier Koenig
dénomination établissement aéronautique ; caserne
époque de construction 1ère moitié 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle ; 1er quart 21e siècle
année 1936 ; 1939 ; 1945 ; 1956 ; 2016
auteur(s) Decauvile Paul (entrepreneur)
historique Un premier projet d’aérodrome autour de Caen, envisagé en 1926, n'est pas concrétisé. En 1930, le ministère de l'Air décide la création d'un aérodrome international. Faute de trouver des terrains adaptés et les moyens de financer leur achat, les travaux sont suspendus. Précisé en 1935, le projet consiste à installer à Carpiquet, sur une étendue de 257 hectares, une formation comprenant 80 officiers, 500 sous-officiers et 800 hommes de troupe, d’affecter 110 avions à la base, d’aménager une piste longue de trois kilomètres et de construire des casernes, cantines, ateliers et garages ainsi que douze hangars offrant chacun 80 mètres d’ouverture d’une seule portée. Il est également prévu l’aménagement d’un aéroport civil pour des liaisons vers Paris, l’étranger et les autres villes de province. Le montant total des travaux est estimé à 40 millions (les villes de Caen, Bretteville-sur-Odon, Carpiquet, Verson, Venoix, le Conseil général et la Chambre de Commerce sont invités à participer à hauteur de 10 millions, soit 1/4 du montant estimé). Les travaux de nivellement des terrains sont engagés en septembre 1936. Le 19 décembre, Georges Guillot, représentant des établissements Paul Decauville, est déclaré adjudicataire des travaux de construction d’un grand hangar métallique. Le 31 janvier 1939, est décidée la construction de 100 logements sur le modèle de ceux d’Istres, regroupés deux par deux et destinés à des sous-officiers mariés (70 logements de 3 pièces et une cuisine, 30 logements de 4 pièces et une cuisine). Officiellement créée le 17 août 1939, la base aérienne de Caen-Carpiquet accueille alors le bataillon de l’Air 131, une escadre de bombardement léger, un groupement des moyens d’instruction et transmission, la compagnie des monteurs de baraques et hangars et celle des combustibles liquides. En décembre 1939, sur décision du général Bordes, commandant la deuxième brigade aérienne, elle prend le nom de Base aérienne de Caen. Peu avant 1940, elle accueille également une école de mitrailleurs. Pendant la "drôle de guerre", la plupart des avions stationnés (Bloch 210, Léo 20, Potez 25...) sont cloués au sol en raison de nombreuses avaries. Evacuée le 5 juin 1940, utilisée par la Luftwaffe entre 1940 et 1949, la base est détruite par les Alliés. En 1945, elle est reconstruite et l’aérodrome retrouve sa double fonction, civile et militaire. Le 1er octobre 1948 est créé le Centre d’instruction militaire n° 233, qui assure l’instruction des jeunes soldats appelés dans l’Armée de l’air, en particulier ceux partant pour les colonies. En 1952, la base de Caen devient la Base Ecole 120. Prévue pour un effectif de 500 élèves, elle forme des officiers de réserve et s’occupe de l’instruction des sous-officiers candidats au brevet de fusiliers de l’air. Des travaux sont réalisés en 1956 (améliorations à la section air, installation de chauffage, aménagements de terre-pleins, éclairage intérieur de la cité, aménagements de dépendances pour logements et clôtures de terrains). La BE 120 devient BE 720 en 1959 (3000 élèves en 1963). Soucieuses d’assurer le développement économique du territoire, la ville de Caen et la Chambre de commerce expriment en 1966 le souhait que l’aéroport civil accède à la catégorie B, afin d'accueillir un trafic de moyens courriers. La base comprend alors l’ensemble des bâtiments de la base école et deux hangars conçus pour abriter 5 avions. En 1968, après le départ de l’US Air Force de la base d’Evreux, les formations de l’armée de l’air quittent Caen. La base aérienne de Caen-Carpiquet devient alors un centre d’émission et réception de l’Armée et ses bâtiments sont cédés à l’Armée de terre. Le 1er juillet 2003, le 18e Régiment de Transmissions occupe le site. La mise en œuvre d'un plan national de restructuration des sites de Défense, annoncée par le Gouvernement le 26 juillet 2008, entraîne sa suppression. Celle-ci est effective le 30 juin 2010. Le 18e RT occupait alors 923 militaires et 22 personnels c ivils. La gestion du site est confiée à partir du 1er juillet 2010 à la communauté d’agglomération Caen la mer, dans le cadre d’une Autorisation d’Occupation Temporaire. Fin 2010, l’Etat précise que les antennes maintenues en place doivent faire l’objet de servitudes de constructibilité. Caen la mer s’engage à entretenir le site et à le gardienner, afin d’en préserver la qualité et l’intégrité (coût : 800 000 € par an). Le 22 décembre 2011, Caen la mer acquiert les parcelles situées sur la commune de Bretteville-sur-Odon (soit 46 ha sur les 52 ha occupés par le Quartier Koenig) et signe un Contrat de Redynamisation des Sites de Défense (CRSD), prévoyant une transformation du Quartier en une nouvelle partie de ville, avec activités économiques et fonctions métropolitaines autour du sport, de la culture et de la formation. En 2016, l’entreprise Electricité Réseau Distribution France (ERDF) est la première entreprise à s’implanter sur l’ancien site militaire.
propriété propriété publique
type d'étude opération d'urgence
rédacteur(s) Lecherbonnier Yannick ; Allavena Stéphane
référence IA14005700
  © Région Basse-Normandie - Inventaire général
enquête 2011
date versement 2017/11/24
 
Contact service producteur
service producteur Région Basse-Normandie - Direction de l'Inventaire général du patrimoine culturel
Abbaye aux Dames - Place Reine Mathilde BP 523 - 14035 Caen Cedex - 02.31.06.97.33
 
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Requête ((Calvados) :LOCA )
Relations Synonymes=1 Spécifiques=9 Génériques=0