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Réponse n° 178

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Verrerie, puis usine métallurgique de la Sté des Fonderies de Monthermé-Laval-Dieu, puis Sté anonyme des Hauts-Fourneaux et Forges de Villerupt-Laval-Dieu, puis Sté Métallurgique de Senelle-Maubeuge, puis Lorraine-Escaut, actuellement grosse forge Raguet
localisation Champagne-Ardenne ; Ardennes ; Monthermé
aire d'étude Ardennes
adresse 1 rue Compain André
hydrographie Semoy (la)
dénomination verrerie ; usine métallurgique ; grosse forge
parties non étudiées atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; vestiaire ; chaufferie ; château d'eau ; logement patronal ; centrale hydroélectrique ; cour ; entrepôt industriel ; logement de contremaître ; magasin industriel ; stationnement
époque de construction 2e quart 18e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 2e quart 19e siècle
année 1849
auteur(s) maître d'oeuvre inconnu
historique Les forges de Laval-Dieu sont implantées sur une partie des anciennes verreries de Monthermé qui eurent leur activité de 1749 à 1846. Le site est acheté le 20 décembre 1849 par Gendarme-Drumeaux. Il y installe une forge où sont fabriqués mécaniquement des fers carrés, plats et ronds de différents diamètres pour la production de boulons. L'outillage comprend à cette époque un petit et un gros train avec laminoirs, quatre fours à souder et 14 fours à puddler. La force motrice est fournie par des roues hydrauliques alimentées par la Semoy. Puis, suivant l'évolution technologique, l'usine se dote de trois machines à vapeur, deux pilons sont ajoutés pour le puddlage, et comporte 17 fours à la fin du 19e siècle. Les Forges de Laval-Dieu sont alors considérées comme le deuxième établissement métallurgique des Ardennes. On y traite des fontes blanches, identiques à celles du bassin de Longwy. Après diverses transformations, la Société Anonyme des Hauts Fourneaux et Forges de Villerupt-Laval-Dieu est constituée en 1892, elle se spécialise dans la fonderie de fonte malléable : cette société, qui était concessionnaire de mines de fer en Lorraine est absorbée en 1913 par la Société de Senelle-Maubeuge, groupe sidérurgique de Longwy. En 1914, l'usine possédait encore de nombreux fours à puddler pour la fabrication du fer, ainsi que des laminoirs à fers bruts et à fers marchands, un train à tôles fines et de tôles moyennes ainsi qu'une aciérie Martin. Les forges sont occupées dès 1914, les installations sont dévastées au sortir de la guerre. L'entreprise Raguet, société de forge et estampage fondée à Braux en 1879, est propriétaire des lieux depuis l'année 2000 et occupe plus des trois-quarts du site. L'ancien logement patronal construit dans le quatrième quart du 18e siècle par Louis-Antoine Mena directeur de l'ancienne verrerie accueille les bureaux de la Sefac. Cette société de production d'appareils de levage créée en 1884 par Emile Despas, occupe le dernier quart nord du site.
description Le site est implanté au confluent de la Meuse et de la Semoy, sur une parcelle de 68 681m2. La gare de Monthermé-Laval-Dieu desservait l'usine ainsi qu'un port spécial aménagé en bordure du fleuve. Les ateliers de fabrication s'étendent au sud-est sur six travées à murs de brique et pan de fer, charpente apparente rivetée en treillis, toiture à lanterneau et couverture en tuiles mécaniques. Les immenses nefs accueillent les ateliers de forge, le parc des aciers, et l'outillage, la maintenance, des vestiaires et des douches. En bordure ouest se trouvent les bureaux et le traitement thermique. Ces ateliers représentent une surface de 20 000m2 couverts. Au centre du site se trouve un bâtiment isolé, l'ancienne chaufferie, actuellement bâtiment des compresseurs qui accueillait deux turbines hydrauliques en complément de la centrale qui fournissait de l'électricité sur place. A l'est, se trouvent trois ateliers, dont l'un sur deux larges travées. Ces bâtiments ont fonction de magasins industriels, essentiellement pour le stockage. Plus loin sont situés les ateliers de montage de la Sefac et les bureaux, sur un étage carré en calcaire de Dom-le-Mesnil et couverture en ardoise.
étages 1 étage carré ; étage de comble
gros-oeuvre brique ; brique creuse ; béton ; parpaing de béton ; fer ; pan de fer
couverture (type) toit à longs pans ; lanterneau ; toit en pavillon
couverture (matériau) tuile mécanique ; ciment amiante en couverture ; ardoise
couvrement charpente métallique apparente
propriété propriété privée
type d'étude patrimoine industriel
rédacteur(s) Bennani Maya ; Decrock Bruno
référence IA08000485
  © Région Champagne-Ardenne
enquête 2007
date versement 2009/12/12
date mise à jour 2010/02/02
dossier en ligne
service producteur Conseil régional de Champagne-Ardenne - Service chargé de l'inventaire
3, rue du Faubourg Saint-Antoine 51037 Châlons-en-Champagne - 03.26.70.36.81
 
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Requête ((Ardennes) :AIRE )
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