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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château
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localisation
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Ile-de-France ; Essonne ; Bruyères-le-Châtel
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aire d'étude
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Arpajon
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adresse
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2 rue, de la Libération
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dénomination
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château
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parties non étudiées
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parc ; chapelle ; communs
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éléments remarquables
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chapelle
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objets mobiliers
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époque de construction
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11e siècle ; 14e siècle ; 19e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le plus ancien document mentionnant l'existence du château de Bruyères-le-Châtel est la charte de l'abbaye de Saint-Florent de Saumur, qui date de 1070. Il a été construit sur les ruines d'un ancien monastère de religieuses dont ne subsiste au XIè siècle que la chapelle Notre-Dame. De cette forteresse appartenant au système de défense de la région parisienne, et élevée sur une éminence naturelle qui domine le village, il ne reste que très peu de vestiges (partie voûtée de la cuisine?). De nouvelles fortifications sont édifiées au XIVè siècle, dont subsistent la poterne d'entrée avec les tourelles, les machicoulis et les traces de la herse d'un pont-levis. Le premier seigneur mentionné est Hugues de Bruyères, au début du XIIIè siècle. A partir de 1457 le domaine appartient à la famille de la Rochette, pour un siècle. En 1676, Louis XIV érige la baronnie de Bruyères en marquisat, en faveur de Louis de l'Espinette Le Mairat qui réaménage le château et le parc. Le marquis de Castries en devient propriétaire en 1785 et y établit une maison de retraite pour la gendarmerie dont il est le commandant. Les fortifications sont rasées en 1793 et le nouveau propriétaire fait abattre les arbres du parc. Il faut attendre 1820 pour que le baron Charlet, secrétaire de la duchesse d'Angoulême, réorganise le domaine. Divers propriétaires se succèdent au XIXè siècle sans apporter des changements notables. En 1908, M. Lenoir restaure la chapelle et fait construire un péristyle à colonnes devant le corps de logis. La dernière propriétaire, Mme Wallut, lègue le château en 1958 à l'Association pour l'aide aux jeunes garçons infirmes gérée par l'Ordre Hospitalier des Frères de Saint-Jean de Dieu.
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description
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Le château actuel présente des restes de l'ancienne fortification du 14e siècle : la poterne d'entrée avec deux tourelles qui portent des traces de la herse du pont-levis. A l'arrière une porte plus simple, percée dans une courtine, reliait une tour ronde à la chapelle seigneuriale. De cette dernière, seul le choeur redécoré en style néo-gothique en 1908, a subsisté. Le corps de logis a profondément été remanié au 18e siècle. Les salles et salons du rez-de-chaussée ont conservé les boiseries et meubles de cette époque. En même temps étaient aménagées des terrasses étagées qui descendent vers le parc où a été creusé un plan d'eau : " le Miroir ". En 1806, avec les matériaux de l'aile Ouest détruite, le nouveau propriétaire fait construire un mur de soutènement avec des contreforts du côté ouest de la terrasse. Un portique dorique moderne soutenu par des colonnes à bossages ouvre sur les terrasses. Au premier étage, l'ancienne chambre de la Duchesse d'Angoulême, dite aussi chambre de Saint Louis, a conservé son décor néo-gothique de 1908, tout comme la chapelle.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
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gros-oeuvre
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grès ; calcaire
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe ; toit conique
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couverture (matériau)
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tuile plate
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décor
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sculpture (étudiée dans la base Palissy) ; peinture (étudiée dans la base Palissy) ; menuiserie
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état
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bon état ; restauré
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propriété
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propriété d'une association
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Auduc Arlette
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référence
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IA91000205
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© Inventaire général
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enquête
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1998
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date versement
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2000/11/30
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date mise à jour
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2007/07/27
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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