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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Les monuments aux morts de la guerre de 1914-1918 du canton d'Aubenton
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localisation
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Picardie ; Aisne
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aire d'étude
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Aubenton
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dénomination
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monument aux morts
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collectifs
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12 repérés ; 4 étudiés
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époque de construction
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1ère moitié 20e siècle
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auteur(s)
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Laffineur François (marbrier) ; Laffineur Félix (marbrier) ; Leleux (marbrier) ; Jacomet (fabricant) ; Camus (fondeur)
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historique
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Sur les 13 communes du canton, seules 12 possèdent un monument aux morts. La commune de Saint-Clément n'ayant eu aucun mort, militaire ou civil, lors de la 1ère guerre mondiale, elle est l'une des rares communes de France à n'avoir pas édifié de monument commémoratif. Les morts de la 2e guerre mondiale et de la décolonisation sont célébrés sur celui de la commune voisine de Coingt. Les 12 autres communes ont élevé des monuments qui vont de la simple plaque commémorative (Besmont, Logny-lès-Aubenton) à un ensemble plus conséquent, comportant socle, obélisque, décor symbolique ou figuré (palmes, coq gaulois, casque ou décoration militaire) , clôture en fonte ou statue de Poilu. La modestie de la plaque commémorative de Besmont, apposée sur la mairie, a conduit la commune à s'approprier dans les années 1930 le monument funéraire de René Bador (étudié) , jeune soldat mort au combat, dans le cimetière de Besmont et à le transformer en monument aux morts. La date d'érection varie selon les communes, la première (27 septembre 1920) est celle de Leuze, les dernières (11 novembre 1923) sont celles de Landouzy-la-Ville et Coingt. Les différences de chronologie sont liées aux problèmes financiers et administratifs et aux choix par les conseils municipaux, des marbriers ou fondeurs. Les marbriers sont ceux que l'on retrouve pour les monuments funéraires civils, établis à Hirson : la dynastie des Laffineur, François et son fils Félix ( Landouzy-la-Ville, Besmont, Mont-Saint-Jean, Aubenton, Leuze, Any-Martin-Rieux, Jeantes et sans doute Logny-lès-Aubenton) , Arthur Leleux (Coingt, Iviers et peut-être Beaumé). L'auteur du monument de Martigny n'a pu être identifié. Les statues de Poilu de Coingt, Iviers et Beaumé reprennent le modèle commercialisé par Jacomet et fabriqué par la Maison Camus de Toulouse. Aucun édicule ne présente une originalité iconographique qui puisse les distinguer d'autres monuments élevés dans d'autres communes, si ce n'est l'emploi de la pierre bleue.
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille ; marbre ; fonte
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décor
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sculpture ; fonderie
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représentation
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soldat ; palme ; épée ; symbole : patriotisme : casque, coq, drapeau, croix de guerre ; pierre : accumulation ; feuillage
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Le soldat ou Poilu est représenté debout, l'arme à la main, semblant s'opposer dans un geste énergique à l'avancée ennemie (Landouzy-la-Ville) , ou au repos, appuyé sur son fusil (Coingt, Beaumé, Iviers). Les monuments en forme d'obélisque sont surmontés d'un coq gaulois (Aubenton) ou de la croix de guerre (Any-Martin-Rieux, Jeantes). Le socle d'Aubenton comporte un buste en médaillon, de profil, d'un poilu casqué. Certains monuments, affectant la forme d'amas rocheux (Leuze, Mont-Saint-Jean, Coingt) surmontés d'un tronc d'arbre décharné couronné par la croix de guerre (Mont-Saint-Jean) ou pourvu d'un drapeau français (Leuze). D'autres éléments, comme le casque, les feuilles de chêne, la couronne mortuaire ou autres symboles patriotiques figurent aussi sur certains monuments.
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propriété
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propriété de la commune
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Guiochon Xavier-Philippe ; Demetz Bernadette
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référence
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IA02000762
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© Ministère de la culture ; © Région Picardie - Inventaire général
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enquête
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1997
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date versement
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2001/07/06
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date mise à jour
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2009/04/09
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Picardie - Service de l'Inventaire du patrimoine culturel 88, rue Gaulthier de Rumilly 80000 Amiens - 03.22.97.16.57
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