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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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hôtel de Preigney, puis de Sorans
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localisation
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Franche-Comté ; Doubs ; Besançon
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aire d'étude
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Besançon centre
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lieu-dit
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Forum (îlot)
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adresse
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91 Grande Rue
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dénomination
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hôtel
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parties non étudiées
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logement ; boutique ; jardin ; fabrique de jardin ; cour ; escalier indépendant
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éléments remarquables
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élévation ; portique
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époque de construction
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Haut-Empire ; 2e quart 16e siècle ; 1er quart 18e siècle
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siècle détail
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19e siècle ; 20e siècle
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année
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1545 ; 1716
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le fond actuel de l'hôtel intègre une haute terrasse, constituant le soubassement d'un grand temple du Haut-Empire, vraisemblablement pièce maîtresse du capitole de la ville antique. De l'hôtel bâti dans le 2e quart du 16e siècle pour Humbert Lulier, seigneur de Preigney, subsistent une inscription en latin située dans la cour centrale actuelle : "Pardonne beaucoup aux autres et rien à toi", ainsi que trois colonnes doriques d'un portique intégrées dans l'aile droite donnant sur la seconde cour, deux autres colonnes ayant été déplacées à une époque indéterminée de part et d'autre de la porte d'entrée du logement en fond de parcelle (actuel hôtel de voyageurs). Les consoles surmontant les trois premières colonnes portent une inscription en latin qui se lit en continu : "Quoique tu fasses", "agis sagement ", "et considère la fin". Les deux autres portent pour celle de gauche les armoiries d'Humbert Lulier, et pour l'autre la date de 1545. Au début du 18e siècle, l'hôtel est reconstruit pour la famille de Sorans par un architecte inconnu à ce jour. Une inscription latine sous le passage cocher "La paix est la meilleure des choses" porte la date 1716. Son balcon en ferronnerie, situé au 1er étage sur rue, comporte la signature du serrurier Nicolas Chapuis (Chapuis Fecit). Dans le courant du 19e siècle (après le cadastre de 1833) , le logement en fond de parcelle (actuel hôtel de voyageurs) qui conserve des baies du 16e siècle, notamment celle de l'entrée de cave, fut transformé. Au 20e siècle, ce bâtiment fut tour à tour utilisé par un hôtel de voyageurs, puis une clinique et enfin, à partir de la 2e moitié du siècle, à nouveau par un hôtel de voyageurs. Dans les années 1930, un petit corps de bâtiment en rez-de-chaussée, servant actuellement d'institut de beauté, a été bâti sur le soubassement gallo-romain dont la terrasse est transformée en jardin d'agrément.
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description
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L'édifice, situé sur un fonds irrégulier, comprend un logis principal sur rue et, à droite en fond de parcelle, une haute terrasse (convertie actuellement en jardin) accessible par un escalier isolé droit en maçonnerie avec rampe en ferronnerie, et à gauche, un logement (actuellement hôtel de voyageurs). L'hôtel sur rue, à deux étages carrés, bâti sur un sous-sol voûté d'arêtes et en berceau, s'organise autour d'une cour centrale de petites dimensions. Il est distribué par un passage cocher en position centrale traversant les corps de logis et par deux escaliers : l'un, dans-oeuvre, en maçonnerie puis charpente avec rampe en ferronnerie ; l'autre, à cage ouverte, en maçonnerie avec rampe en ferronnerie, accessible depuis la deuxième cour. Ce logis principal est bâti en pierre de taille, à l'exception des façades du deuxième étage sur la cour intérieure et de l'aile droite sur la 2e cour qui sont en pan de bois enduit. De part et d'autre de la deuxième cour sont situés deux logements à l'extrémité desquels se trouvent deux piliers en pierre de taille marquant l'entrée de l'ancien jardin, à droite duquel est conservé une fabrique en pierre de taille. Le logement en fond de parcelle (actuel hôtel de voyageurs) , à trois étages carrés, est en moellons enduits.
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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sous-sol ; 3 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie, en charpente ; escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours sans jour, cage ouverte, en maçonnerie ; escalier isolé : escalier droit, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; pierre de taille ; bois ; pan de bois ; enduit
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couverture (matériau)
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tuile plate
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couvrement
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voûte d'arêtes ; voûte en berceau
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décor
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sculpture
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représentation
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colonne, ordre dorique, arabesque ; armoiries, olivier ; casque, fleur, coquille, tête : femme, tête : homme ; feuillage
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Les cinq colonnes doriques de l'ancien portique sont surmontées de consoles encadrées par deux arabesques. Sur l'une d'entre elles sont situées les armoiries d'Humbert Lulier représentées par un olivier. Sur la façade sur rue, les cinq fenêtres du premier étage sont décorées de têtes féminines coiffées d'une coquille ou de fleurs et d'une tête d'homme casqué. Les fenêtres du deuxième étage comportent des clés feuillagées. Une autre tête d'homme casqué est située au-dessus de l'arc du portail, sur la façade postérieure du logis sur rue.
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typologie
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hôtel à cour centrale
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (demeures bisontines)
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rédacteur(s)
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Roussel Christiane
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référence
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IA25000385
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© Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine
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enquête
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1996
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date versement
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2008/12/09
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date mise à jour
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2011/05/02
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crédits photo
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Céréza, André - © Région Franche-Comté, Inventaire du patrimoine, ADAGP
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dossier en ligne
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service producteur
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Conseil régional de Franche-Comté - Direction de l'Inventaire du patrimoine 4, square Castan 25031 Besançon Cedex - 03.81.65.72.10
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