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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Maison
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Condé-sur-l'Escaut
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aire d'étude
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Condé-sur-l'Escaut
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lieu-dit
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Condé-sur-l'Escaut centre
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adresse
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4, 6 rue de l'Escaut
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dénomination
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maison
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époque de construction
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4e quart 18e siècle
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année
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1798
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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personnalité(s)
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Rasez Thomas (commanditaire)
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historique
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Desservie par les Soeurs Grises du couvent voisin (voir dossier IA59002471) , l'école dominicale créée par le Magistrat de Condé en 1754 dans les bâtiments de l'ancien hôpital des ladres, est soumise à l'adjudication le 2 brumaire de l'an IV (24 octobre 1795) ; le sieur Charles Desmaretz, agissant pour le compte de Thomas Rasez, maître batelier de Condé, s'en rend acquéreur. Rasez, qui achètera l'ensemble du couvent l'année suivante, se propose de faire un bâtiment neuf au lieu où étoit la ci-devant école dominicale (A. D. Nord, série O, 151, 38 ; 13 fructidor de l'an V = 30 septembre 1797). Il semble que cette volonté soit rapidement réalisée, puisqu'une poutre de la charpente porte gravée l'inscription D. (sic) RAZEZ / 1798. Cette pièce est d'ailleurs un élément réutilisé, sans doute du bâtiment de l'ancienne école, car y sont aussi tracés la date 1660, le nom CONDE, et une sorte de calvaire. Entre 1826 et 1875 sont bâtis les bâtiments en retour côté sud, puis postérieurement à cette date, l'aile nord. Le fonds est divisé entre deux propriétaires depuis le début du 20e siècle ; l'un possédant l'essentiel de l'édifice, l'autre occupant la partie correspondant à la travée de porte cochère.
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description
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Cette grande maison à un étage carré et sous-sol développe 6 travées sur la rue de l'Escaut, sur une profondeur importante, appéciable au vu du mur-pignon sud qui donnait sur le lit de la Haynette jusqu'au comblement de celle-ci dans les années 1940. La façade alignée sur la rue présente une élévation très structurée, employant à part égales la brique et la pierre calcaire, utilisée pour le soubassement, les chaînes d'angle, les encadrements de baies et les cordons, fortement moulurés. La travée de porte cochère, désaxée sur l'extrême droite, plus large, affiche à l'étage un balcon de fer forgé, au chiffre du commanditaire (T.R.) , répété sur la clef d'arc du passage cocher et surmontant deux ancres de marine en sautoir, allusion à la batellerie, domaine d'origine de Rasez. Ce passage est actuellement transformé en pièces d'habitation. Un comble brisé, couvert en matériau synthétique, termine cette élévation. Le mur-pignon, quant à lui, est entièrement en briques. La façade arrière, qui porte un versant de toit à long pan, est constituée d'une alternance de lits de brique et d'assises de pierre calcaire, disposition régionalement désignée sous l'appellation de rouges barres. A l'intérieur, la porte piétonne ouvre sur un couloir desservant l'escalier.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; 1 étage carré
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
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gros-oeuvre
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brique ; calcaire ; appareil mixte
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit à longs pans brisés
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couverture (matériau)
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matériau synthétique en couverture
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décor
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ferronnerie ; sculpture
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représentation
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ornement à forme géométrique ; monogramme ; ancre : symbole professionnel
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Balcon en fer forgé à ornementation géométrique et motif central correspondant au monogramme de Thomas Rasez. Clef d'arc sculptée des mêmes initiales et ancres de marine en sautoir.
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propriété
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propriété d'une personne privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Oger-Leurent Anita
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référence
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IA59002473
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© Inventaire général
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enquête
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2005
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date versement
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2010/06/24
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date mise à jour
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2012/02/27
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crédits photo
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Thibaut, Pierre - © Inventaire général, ADAGP
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