|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Maison, actuellement laboratoire d'analyses médicales
|
localisation
|
Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Condé-sur-l'Escaut
|
aire d'étude
|
Condé-sur-l'Escaut
|
lieu-dit
|
Condé-sur-l'Escaut centre
|
adresse
|
45 rue Gambetta
|
destinations successives
|
laboratoire d'analyses médicales
|
dénomination
|
maison
|
époque de construction
|
4e quart 18e siècle
|
année
|
1785
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
L'ancre sculptée sur l'allège de la travée centrale en façade, qui accompagne la date de 1785, indique le lien qu'entretenait le commanditaire (inconnu à ce jour) avec l'univers de la batellerie particulièrement prospère à Condé au 18e siècle. Cette maison abrite maintenant un laboratoire d'analyses médicales.
|
description
|
La maison proprement dite s'élève en front-à-rue ; lui succèdent en profondeur une cour (maintenant couverte) , puis un deuxième petit corps de bâtiment en fond de parcelle. La maison comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage de comble. Le sous-sol s'étend sur deux salles voûtées en berceau (enduit) et dallées, se développant perpendiculairement à la rue. Le rez-de-chaussée est couvert par des voûtes à la picarde (voûtement consistant en une succession de voûtains de briques parallèles entre eux et retombant sur des solives) sous lesquelles se trouvait accroché un plafond avant les travaux de transformation en laboratoire. L'étage de comble est éclairé sur la rue par une lucarne. La toiture à longs pans est couverte de tuiles flamandes mécaniques. La façade se développe sur trois travées, la porte étant située à droite. Elle est entièrement élevée en pierre calcaire grise mais doublée sur l'intérieur de la maison par une maçonnerie de briques. Cette élévation en pierre présente la particularité d'utiliser des monolithes de grandes dimensions, soit en poteaux verticaux ou horizontaux, soit en plaques ; chacun des éléments structurel de la façade correspond à un élément de pierre. Les trumeaux en particulier sont constitués de poteaux en pierre reposant, au rez-de-chaussée, sur des joints de plomb. L'articulation est soulignée par une modénature discrète, les six agafes des clefs d'arcs faisant une saillie plus prononcée. Les baies sont couvertes par des arcs segmentaies. La corniche, formée d'une pierre monolithe, est travaillée en talon et doucine. La lucarne est elle aussi en pierre. Les traces d'outil sont nettement visibles, notamment sur le soubassement. L'austérité et la minéralité de l'ensemble étaient, avant les aménagements contemporains, adoucie par des volets articulés en bois et des menuiseries à boudins et petits bois encore visibles sur un cliché de 1969 (Conservation régionale des Monuments historiques). La façade arrière, donnant sur la cour couverte, est actuellement enduite ; dans le petit corps de bâtiment de fond de parcelle, la pièce est couverte par un plafond de poutres et solives.
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
|
gros-oeuvre
|
calcaire ; brique
|
couverture (type)
|
toit à longs pans
|
couverture (matériau)
|
tuile flamande mécanique
|
couvrement
|
voûte en berceau
|
décor
|
sculpture
|
représentation
|
ancre ; agrafe
|
|
Décor en façade.
|
propriété
|
propriété privée
|
protection MH
|
2007/02/05 : inscrit MH partiellement
|
|
La protection MH porte sur les façades et toitures.
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Oger-Leurent Anita
|
référence
|
IA59002477
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2006
|
date versement
|
2010/06/24
|
date mise à jour
|
2012/02/27
|
crédits photo
|
Thibaut, Pierre - © Inventaire général, ADAGP
|
|
|
autre dossier
|
dossier de protection
|
|