|
|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Hôpital militaire
|
localisation
|
Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Condé-sur-l'Escaut
|
aire d'étude
|
Condé-sur-l'Escaut
|
lieu-dit
|
Condé-sur-l'Escaut centre
|
adresse
|
rue de l'Hôpital ; rue du Munitionnaire
|
dénomination
|
hôpital
|
parties non étudiées
|
cour
|
époque de construction
|
2e quart 18e siècle
|
année
|
1729
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
Le projet de construction d'un hôpital militaire à Condé-sur-l'Escaut était en relation avec la décision de constituer un réseau d'hôpitaux militaires aux frontières du royaume, ce qui avait été implicitement prévu par l'ordonnance du mois de janvier 1708 qui s'était borné à créer cinquante postes de médecins-majors et autant de chirurgiens-majors. L'organisation interne de ces hôpitaux fut ensuite précisée par le règlement du 20 décembre 1718 et complétée par celui du 22 novembre 1728. Toutefois, ce fut seulement à la fin des années 1720, après l'assainissement des finances publiques, que la construction des premiers éléments de ce réseau d'hôpitaux militaires fut entreprise. Celui de Condé fut projeté en 1728 à l'intérieur de la cour de l'ancien château fort qui avait été affecté à la fonction d'arsenal, puis l'édification en fut commencée en 1729. Comme la grande majorité des 155 hôpitaux dépendant soit de l'Armée, soit de la Marine, l'hôpital de Condé fut supprimé par l'ordonnance du 20 juillet 1788 qui, pour réaliser des économies budgétaires, leur substituait des hôpitaux dit régimentaires, ce qui consistait à muer une partie d'un casernement en une infirmerie pour le régiment qui y était logé. Les bâtiments en furent néanmoins conservés comme hôpital de siège, jusqu'à ce que, dans le courant du 19e siècle, l'on en réutilisât la structure maçonnée pour ériger au même emplacement une caserne de gendarmerie (détruite en 2004). A la fin du 19e siècle, un des bâtiments de la caserne de Tournai fut affecté à l'accueil des malades et blessés de la garnison, d'où son identification comme hôpital dans les documents contemporains de cet usage.
|
description
|
L'édifice se composait d'un bâtiment principal et deux courtes ailes en retour d'équerre dissymétriques, donnant à l'ouest sur une cour enclose d'un mur. Le bâtiment principal comportait un rez-de-chaussée et un étage en surcroît occupé chacun par une grand salle. La salle du rez-de-chaussée était divisée en deux galeries par un file médiane de poteaux supportant le plancher supérieur et se terminait par une chapelle simplement matérialisée par un autel précédé d'une clôture. L'aile droite en rez-de-chaussée et étage en surcroît renfermait les latrines, l'aile gauche élevée d'un étage carré et dotée d'un sous-sol voûté en berceau renfermait au rez-de-chaussée les services généraux, à l'étage des chambres. Il est vraisemblable qu'en temps ordinaire, seule la salle du rez-de-chaussée accueillait malades et blessés, celle de l'étage en surcroît étant seulement mise en service en cas d'affluence extraordinaire.
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
sous-sol ; 1 étage carré ; étage en surcroît
|
escaliers
|
escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour, en charpente
|
gros-oeuvre
|
brique (?)
|
couverture (type)
|
toit à longs pans brisés ; croupe brisée
|
couvrement
|
voûte en berceau
|
état
|
détruit
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Laget Pierre-Louis
|
référence
|
IA59004411
|
|
© Région Nord - Pas de Calais - Inventaire général
|
enquête
|
2010
|
date versement
|
2012/06/02
|
|