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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Maison
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Condé-sur-l'Escaut
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aire d'étude
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Condé-sur-l'Escaut
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lieu-dit
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Condé-sur-l'Escaut centre
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adresse
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17 rue Notre-Dame
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dénomination
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maison
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époque de construction
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16e siècle (?)
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siècle détail
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18e siècle ; milieu 19e siècle ; 4e quart 20e siècle
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année
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1854
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auteur(s)
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Rossy Louis (maître de l'oeuvre)
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personnalité(s)
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Deflines (commanditaire)
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historique
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Au vu de son mode constructif (matériau utilisé - le grès -, profil du talus de solin, pente de toiture) , cet édifice imposant pourrait dater du 16e siècle voire du 15e siècle. L'ensemble des ouvertures est repris au 18e siècle. En 1839, le propriétaire, M. Lefebvre-Dumont, sollicite du maire l'autorisation d'élever un mur à l'alignement de la rue, percé d'une porte cochère (il s'agit du corps de bâtiment qui fait suite à gauche) , de peindre et blanchir la façade, de percer une porte et une fenêtre (au) corps de bâtiment donnant dans la rue Neuve en face de la pompe (AC Condé-sur-l'Escaut, P 10). Le 29 mars 1854, le peintre valenciennois Louis Rossy (1817 - 1890) rédige pour le compte de la propriétaire, Mme Defline, une demande de permis de construire illustré des deux élévations projetées. Les travaux soumis consistent en la mise en place d'un muret d'attique avec un motif de milieu (une fausse lucarne) , la reprise du pignon, le percement de deux croisées à la hauteur du 1er étage, le ravalement au mortier de la façade principale (AC Condé-sur-l'Escaut, P 12). D'après les photos anciennes, la réalisation apparaît conforme au projet et s'étendait au corps de bâtiment de la porte cochère. Le décor enduit et sans doute moulé comprenait faux appareil de pierre, cordons, pilastres, médaillons, consoles, ainsi que des lambrequins, des balconnets et un balcon de ferronnerie (au-dessus de la porte cochère). L'ensemble de l'enduit, de la modénature et du décor subit un ravalement à la fin du 20e siècle (après 1981 mais avant 1999). La maçonnerie est mise à nu ; ne subsite du décor de 1854 que le muret d'attique et la fausse lucarne. Le bâtiment est actuellement à l'abandon (2007).
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description
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Le bâtiment comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée et un étage carré surmonté d'un toit à longs pans couvert de tuiles flamandes mécaniques flanqué de pignons découverts ; une fenêtre percé dans le mur-pignon côté rue Neuve éclaire l'étage de comble. Rue Notre-Dame, la maçonnerie de façade du corps de bâtiment principal développant cinq travées, raidie par des ancrages à fers simples, est constituée de grès, y compris le solin taluté. La pierre calcaire marbrière (pierre bleue) est majoritairement employée pour les encadrements de baies en chaînages harpés. Les baies du rez-de-chaussée sont sommées par des arcs segmentaires. Les plates-bandes couvrant les baies de l'étage, le muret d'attique sont en brique. La fausse lucarne est en pierre calcaire blanche. Le petit corps de bâtiment qui fait suite à gauche est élevé en brique à l'exception des montants de la porte cochère en pierre calcaire marbrière ; il est couvert par de fausses ardoises en matériau synthétique. Rue Neuve, la façade du corps de bâtiment principal, percée de deux travées, est bâtie de briques au-dessus du rez-de-chaussée qui conserve une maçonnerie de grès comparable à celle de l'élévation rue Notre-Dame. Succède à droite un corps de bâtiement plus étroit, en briques, articulé par deux travées ; la toiture n'en est pas visible.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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sous-sol ; 1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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grès ; calcaire marbrier ; brique ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; pignon découvert
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couverture (matériau)
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tuile flamande mécanique ; matériau synthétique en couverture
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état
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désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Oger-Leurent Anita
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référence
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IA59002783
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© Inventaire général
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enquête
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2007
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date versement
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2010/06/24
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date mise à jour
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2012/02/27
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crédits photo
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Thibaut, Pierre - © Inventaire général, ADAGP
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