|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
Maison
|
localisation
|
Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Condé-sur-l'Escaut
|
aire d'étude
|
Condé-sur-l'Escaut
|
lieu-dit
|
Condé-sur-l'Escaut centre
|
adresse
|
9 rue Sainte-Barbe ; 8 rue au Beurre
|
dénomination
|
maison
|
époque de construction
|
2e quart 18e siècle
|
année
|
1741
|
auteur(s)
|
maître d'oeuvre inconnu
|
historique
|
La maison située à l'angle des deux rues porte la date 1741, gravée sur la traverse d'imposte de la porte percée dans le pan coupé. Cette date est cohérente avec les caractères généraux de la construction et peut-être retenue comme élément datant l'ensemble. Une ancre de marine gravée sur la même traverse indique le lien probable du commanditaire de la maison d'angle avec le milieu de la batellerie. Divisée en deux parcelles sur le cadastre de 1875, elle a retrouvé son unité parcellaire au 20e siècle.
|
description
|
La maison est située à l'intersection des rues Sainte-Barbe et au Beurre. Quatre travées (l'une est aveugle et celle située la plus à droite comprend une porte) se développent rue au Beurre, une seule travée prend jour sur la rue Sainte-Barbe ; l'angle est traité en pan coupé, qui comprend la porte principale surmontée d'une baie. Le sous-sol est accessible depuis la rue Sainte-Barbe par un burguet à deux vantaux qui conserve ses pentures d'origine. Au-dessus du rez-de-chaussée s'élève l'étage carré. Le toit à longs pans brisés, et croupe brisée sur le pan coupé, comporte un débord du long pan sur le brisis, dont la forte pente est adoucie par la présence d'un coyau retroussé. Un pignon découvert flanque le toit côté rue au Beurre. La couverture est en tuiles flamandes mécaniques sur le long pan et en matériau synthétique imitant l'ardoise sur le brisis. La maçonnerie, sur laquelle subsistent des traces de badigeon ocre, est élevée en appareil mixte de brique et pierre calcaire ; celle-ci est utilisée pour le solin et, en alternance avec des lits de briques, aux encadrements de baies ; des cordons non saillants contribuent à l'articulation horizontale de la façade. Une corniche de brique en dents d'engrenage termine l'élévation. Les baies sont couvertes par des arcs légèrment cintrés ; leur occulation, en rez-de-chaussée, est assurée par des volets articulés. Le raidissement des façades est assuré par des ancrages dont les fers sont terminés par des volutes ; certains fers ont été remplacés par des pièce de fonte.
|
élévation
|
élévation à travées
|
étages
|
sous-sol ; 1 étage carré
|
gros-oeuvre
|
brique ; calcaire marbrier ; appareil mixte
|
couverture (type)
|
toit à longs pans brisés ; croupe brisée ; pignon découvert
|
couverture (matériau)
|
tuile flamande mécanique ; matériau synthétique en couverture
|
décor
|
maçonnerie
|
|
Maçonnerie : bichromie des matériaux.
|
propriété
|
propriété privée
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Oger-Leurent Anita
|
référence
|
IA59002806
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2007
|
date versement
|
2010/06/24
|
date mise à jour
|
2012/02/27
|
crédits photo
|
Thibaut, Pierre - © Inventaire général, ADAGP
|
|
|