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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Caserne de fantassins (caserne d'infanterie) dite Caserne du Marais puis Caserne Chancel
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localisation
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Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Condé-sur-l'Escaut
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aire d'étude
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Condé-sur-l'Escaut
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lieu-dit
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Condé-sur-l'Escaut centre
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dénomination
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caserne
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parties non étudiées
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buanderie ; latrine
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époque de construction
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4e quart 17e siècle
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auteur(s)
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Le Prestre de Vauban, Sébastien (ingénieur militaire)
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historique
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Caserne d’infanterie dite caserne du Marais construite très vraisemblablement entre l’année 1680, date du premier plan-type dessiné par Vauban pour servir de modèle de casernement, et l’année 1692, date où l’édifice apparaît sur un plan général de la ville et de ses fortifications. Selon le modèle défini par Vauban, le corps de logis offrait une distribution double en profondeur et était divisé en unités ou cellules fonctionnelles séparées les unes des autres par un mur de refend longitudinal et des mur de refend transversaux mais, dans le cas présent, il s’élevait sur deux niveaux seulement. Chacune de ces cellules était desservie par un escalier distribuant deux chambres de 12 soldats par palier. L’on sait par un mémoire sur les fortifications daté de 1716, que cette caserne était en mesure de loger un effectif de 360 hommes de troupes avec en plus 8 officiers dans les deux pavillons formant les extrémités du corps de logis. Dans un mémoire de 1828, le nombre de lits s’élevait alors à 192, la contenance ayant été revue à la baisse très vraisemblablement en raison de l’application de normes de salubrité. Existaient aussi originellement un bâtiment des latrines destiné aux hommes de troupe et un second destiné aux officiers, tous deux indépendants. Cette caserne dont la nue propriété avait été octroyée à la commune de Condé en application des décrets du 23 avril et du 21 août 1810, mais dont l’Armée avait conservé le droit d’usufruit en vertu de l’ordonnance du 5 août 1818, fut en décembre 1925 définitivement rétrocédée par l’administration militaire à la ville à la suite du déclassement de Condé comme place de guerre. A la suite de cette rétrocession, l’édifice jugé alors en mauvais état fut démoli.
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description
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Corps de logis longitudinal élevé d'un seul étage, terminé à chacune de ses extrémités par un pavillon formant avant-corps tant sur les façades antérieure que postérieure. Il contenait à chaque étage 12 chambres pour les hommes de troupe et 2 chambres pour les officiers par pavillon, soit 4 par niveau, avec, privilège des officiers, un cabinet attenant à chaque chambre, ce qui faisait en tout 24 chambres de soldats et 8 chambres d'officiers. Sur le plan de 1925, deux petits corps de bâtiment indépendants étaient annexés à la caserne, d'une part une buanderie, d'autre part des latrines.
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plan
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plan symétrique
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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1 étage carré
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour
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gros-oeuvre
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brique
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couverture (type)
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toit à longs pans ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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ardoise
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état
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détruit
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Laget Pierre-Louis
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référence
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IA59004416
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© Région Nord - Pas de Calais - Inventaire général
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enquête
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2010
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date versement
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2012/05/25
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crédits photo
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Thibaut, Pierre (reproduction) - © Inventaire général, ADAGP ; © Conseil général du Nord
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