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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de la commune d'Arro
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localisation
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Corse ; Corse-du-Sud ; Arro
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aire d'étude
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Cruzini-Cinarca
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historique
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Cette localité a particulièrement souffert des guerres menées par l’Office de Saint-Georges contre les derniers seigneurs Cinarchesi au cours de la deuxième moitié du 15e siècle. Au printemps 1489 le village est détruit et sa population déportée vers le littoral. Reconstruit peu après, il est mentionné par Mgr Giustiniani, évêque de Nebbio, dans son ouvrage "Dialogo nominato Corsica", paru en 1531, comme l’un des huit lieux habités de la piève de Cinarca. Erigé en paroisse en 1686 puis en commune en 1790, sa population, composée de 21 feux en 1537 d'après le registre des tailles, est formée de 118 habitants en 1768, 136 en 1810, 212 en 1856 et 297 en 1891, son seuil le plus élevé. Elle ne cessera ensuite de décroître pour passer de 215 habitants en 1906 à 118 en 1954 et atteindre son seuil le plus bas en 1990 avec 41 habitants. Cette tendance s’inverse progressivement à la fin des années 1990 et en 2007, 74 habitants sont dénombrés. A la fin du 18e siècle la culture des céréales prédomine, tout comme au milieu du 19e siècle. La vigne occupe près de 13 ha en 1844, les oliviers un peu moins de 5 ha et les châtaigniers 16 ha. En 1970 la céréaliculture a disparu, la vigne n’occupe plus que 7 ha, les oliviers 2 et les châtaigniers 10. Trois moulins à farine sont en activité en 1809. Le dernier cesse d’être utilisé à la fin du 19e siècle. Un seul moulin à huile est répertorié sur la commune. Deux fours à tuiles sont mentionnés en 1844 et deux distilleries sont construites en 1887 et 1890. La dernière trace d'activité industrielle se situe au lieu-dit i Chiostri où une tentative de fabrication de charbon a été initiée au début des années 1980.
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description
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Formant l’une des treize communes du canton du Cruzini-Cinarca, celle localité s’étend sur 883 hectares. Elle est délimitée au sud-est par une ligne de crêtes culminant à 866 m à la Punta di a Vita, à l’est par le ruisseau d’Elbica, à l’ouest par ceux de Chiusella et de Cuvesine et au nord par la vallée étroite et encaissée du Liamone. Le village, groupé autour de son bourg ancien, occupe un replat à 400 mètres d’altitude sur les flancs du Monte Tafunatu. Suite à l’aménagement de la route départementale au cours de la deuxième moitié du 19e siècle, l’habitat s’est poursuivi de manière linéaire le long de celle-ci.
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type d'étude
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inventaire préliminaire
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rédacteur(s)
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Bernard Guillaume ; Fideli Marie-Antoinette
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référence
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IA2A001723
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© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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enquête
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2007
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date versement
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2010/06/01
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date mise à jour
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2010/08/25
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crédits photo
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Bernard, Guillaume - © Collectivité Territoriale de Corse
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service producteur
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Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine Villa Ripert - 1, cours Général Leclerc - 20000 Ajaccio - 04.95.10.98.22/04.95.10.98.23
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