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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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cimetière
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Hautes-Pyrénées ; Gavarnie
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aire d'étude
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Hautes-Pyrénées
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dénomination
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cimetière
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édifice contenant
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église paroissiale
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4
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parties étudiées
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tombeau
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partie(s) étudiée(s)
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jardin
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rocaille de jardin
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objets mobiliers
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époque de construction
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20e siècle ; 1er quart 21e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le cimetière de Gavarnie a probablement été aménagé dans l'enclos des anciens hospitaliers. De taille assez modeste sur le cadastre de 1836, il s'est étendu progressivement vers le sud, en ayant remplacé tout d'abord le jardin du presbytère. Dès 1929, dans le cadre de mesures nationales de la Direction des Beaux-Arts en faveur des tombes délaissées, Louis le Bondidier oeuvre pour le sauvetage et la réhabilitation des tombes de pyrénéistes à travers la France. Il contribue également à l'entretien et au maintien des tombes des pyrénéistes dans le petit cimetière de Gavarnie. En mai 1930, une messe y est dite pour pour le pyrénéiste Béraldi. Le 17 Avril 1932, répondant à la demande de Louis Le Bondidier, le Conseil Municipal de Gavarnie "accorde dans le cimetière une concession gratuite pour le corps de l'abbé Ludovic Gaurier". Dès lors, des concessions sont accordées, à la demande des familles de pyrénéistes ou les associations de pyrénéistes pour "un droit de cité posthume". Les concessions, reconnaissances et plaques mémoriales pour les ascensionistes tués en montagne, se sont multipliées jusqu'à nos jours dans le cimetière. Cette demande croissante a nécessité l'extension du cimetière sur les terrasses rocheuses de dimension restreinte situées au sud, à l'ouest et au nord de la parcelle initiale.
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description
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Le cimetière de Gavarnie s'étend sur le côté sud de l'église, et longe une partie du Chemin d'Espagne. Il occupe l'emplacement le plus haut du village. Il est constitué d'une parcelle plane garnie de plusieurs pierres tombales traditionnelles et de plusieurs talus en terrasses adossés à la roche. La partie la plus méridionale est plus spécialement affectée aux tombes ou à la mémoire d'illustres pyrénéistes : plusieurs générations de guides de la famille Passet (dont Henri et Célestin Passet), ainsi que d'autres montagnards comme François Bernard-Salles, Georges Ledormeur, Georges Adagas, Ludovic Gaurier, Jean Arlaud, Jean Prunet, Raymond d'Espouy... Les tombes, de caractère modeste, présentent généralement une dalle avec inscriptions, parfois complétée par une stèle ornée d'une effigie en bas-relief ou d'un attribut symbolique (élément de cordes et piolet). On rencontre également dans le cimetière plusieurs ensembles de plaques commémoratives à la mémoire de ceux qui se sont illustrés sur le site de Gavarnie ou dans les Pyrénées mais ne sont pas enterrés sur place.
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gros-oeuvre
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calcaire ; gneiss ; granite ; maçonnerie
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décor
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fonderie ; sculpture
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représentation
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portrait ; ornement
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portrait : visage de profil en bas-relief ; ornement en forme d'objet : corde, piolet
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propriété
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propriété de la commune
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protection MH
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1998/01/29 : inscrit MH
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Eglise et cimetière, en totalité (cad. A 237, 238) : inscription par arrêté du 29 janvier 1998
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type d'étude
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opération ponctuelle
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rédacteur(s)
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Chabbert Roland ; Fournier Claire ; la Taille Alice de
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référence
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IA65001022
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© Inventaire général Région Occitanie ; © Conseil Départemental des Hautes-Pyrénées
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enquête
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2011
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date versement
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2017/01/05
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dossier en ligne
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autre dossier
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dossier de protection
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