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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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château d'Odos
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localisation
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Midi-Pyrénées ; Hautes-Pyrénées ; Odos
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aire d'étude
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Hautes-Pyrénées
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dénomination
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château
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parties étudiées
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parc
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parties non étudiées
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communs ; place ; ouvrage fortifié
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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Moyen Age ; 2e moitié 15e siècle ; 17e siècle (?)
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siècle détail
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milieu 19e siècle
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année
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1852 ; 1862
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auteur(s)
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Tiffon (architecte) ; Virebent Auguste (architecte) ; Virebent François (céramiste)
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personnalité(s)
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Navarre Marguerite de (habitant célèbre) ; Cognord Courby de (commanditaire)
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historique
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Le château occupe une ancienne motte féodale située au carrefour de deux ruisseaux. Les archives, dépouillées par Roland Coquerel (actuellement aux A.D. des Hautes Pyrénées), ont permis de reconstituer son histoire. De plan trapézoïdal, la place forte primitive était entourée d'un mur de terre et d'un fossé et disposait d'un pont-levis. Quelques vestiges sont perceptibles dans la construction actuelle (base de tour carrée et angles de murs côté ouest, tour wisigothique au nord-ouest). Odos au Moyen Age était une place forte militaire pour les comtes de Bigorre. Le château fut pris aux pillards de Gaston Phaebus en 1380 puis en grande partie arasé. En 1426, Bernard de Coaraze reçoit les seigneuries d'Odos et de Juillan par un acte de reconnaissance. Il peut résider dans la basse-cour, au pied du château, mais la motte dite Soubirane reste propriété des habitants d'Odos. A la fin du 15e siècle, Madeleine de France construit à la place des anciennes ruines un nouveau manoir. Un important domaine agricole (prés, champs, vignes, bois) s'étend vers Laloubère, à l'est. En 1542, Marguerite de Navarre s'établit à Odos et y meurt en 1549. Son petit-fils, Henri IV, hérite du château d'Odos qui devient un camp retranché huguenot au cours des guerres de religion. Le château devient propriété de la famille de Lassalle. Sous l'Ancien Régime, une longue période d'affrontements entre villageois et seigneurs du lieu sur différents droits afférents aux terres et au domaine du château, dure jusqu'en 1831. Joséphine dite Nathalie, la dernière fille de la famille de Lassalle d'Odos, épouse en 1841 le général Courby de Cognord. Ce dernier confie la restauration du château à l'architecte tarbais Tiffon, concurrent de Jean-Jacques Latour pour le tombeau de Massey. Un plan est établi en 1852. Les travaux commencent en 1853. Ils consistent à ajouter une aile de bâtiment symétrique à l'opposé de l'aile orientale existante, pour occuper tout le quadrilatère du tertre. L'ornementation extérieure, de style éclectique, est réalisée par l'entreprise Virebent de Toulouse et se réfère au catalogue ornemental produit sur le site de Launaguet (Haute-Garonne). Cependant, l'entreprise Virebent est à l'origine de nombreuses difficultés de livraison et de retard du chantier. Dans la basse-cour, le général de Cognord prévoit de remplacer les deux anciennes dépendances disposées en biais par deux ailes symétriques. Seul le pavillon oriental est reconstruit. Les travaux sont achevés en 1862 à la mort du commanditaire, mais comportent des malfaçons. Le château change ensuite de mains à plusieurs reprises jusqu'à l'arrivée en 1907 de Paul de Févelas dont l'épouse se maintient sur place jusqu'en 1957.
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description
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Le château est bâti sur une éminence et jouit au sud d'une vue exceptionnelle sur les Pyrénées (Pic du Midi, Montaigut). La butte artificielle qui le supporte, élevée grâce à la terre des fossés, est de plan rectangulaire, comme l'édifice. Une tour crénelée carrée, réhabilitée sur les vestiges d'une ancienne tour, flanque le côté ouest du château, au pied du tertre. Le château est orienté au nord, vers la place du village. Il comporte deux ailes parallèles, de direction nord-sud, couvertes par un toit à forte pente à deux pans et croupes, couvert d'ardoise, abritant un haut comble. Elles sont reliées par un corps de logis central couvert en terrasse. Les façades nord et sud, ordonnancées et symétriques, présentent chacune cinq travées d'ouvertures, sur deux niveaux, tandis que les façades latérales ne présentent que deux travées (la façade orientale est la plus soignée). Toutes les baies sont identiques : de style néo-renaissance, elles possèdent un encadrement droit adouci aux angles et un garde-corps percé de deux roses quadrilobées, qui repose sur des culots à motifs de chimères. La porte d'entrée, dans l'axe central, se signale par un décor à voussures recherché, un blason sur la clef du linteau et une imposte ouvragée. Les pièces d'encadrement semblent être en pierre reconstituée mais les éléments de décor sont en terre cuite de couleur rouge recouverte d'une engobe de teinte jaune. La façade est revêtue d'un enduit gris moucheté rustique que vient interrompre, entre chaque travée et aux angles extérieurs, un jeu d'assises harpées en fausse pierre jaune. Ce rythme vertical est équilibré par l'assise horizontale d'une corniche très saillante sous toiture, particulièrement visible sur les ailes latérales. Coiffées en croupe, ces dernières sont surmontées d'un fronton triangulaire à redents percé d'une niche à remplage néo-gothique. Une volonté de magnificence marque les travées centrales des deux façades avant et arrière que surmonte, au niveau du terrassement, un couronnement d'allure fortifiée : terminé par un rang de créneaux et de mâchicoulis, il est cantonné par deux tourelles rondes crénelées sur culs-de-lampe moulurés aux motifs de rinceaux d'acanthe. En façade nord, le crénelage est complété par un lion en ronde-bosse, couché au pied des armoiries des Cognord. Des épis de faîtage, en terre cuite, surmontent les arêtes du toit et les pointes des frontons.
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plan
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plan rectangulaire régulier
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élévation
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élévation à travées ; élévation ordonnancée
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étages
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rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage de comble
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gros-oeuvre
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pierre ; galet ; brique ; maçonnerie ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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ardoise
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décor
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sculpture
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représentation
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armoiries ; lion ; chimère ; acanthe ; couronne ; fronton
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typologie
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architecture éclectique
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propriété
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propriété d'une personne privée
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type d'étude
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enquête thématique régionale (jardins remarquables)
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rédacteur(s)
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Fournier Claire
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référence
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IA65000442
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© Inventaire général Région Occitanie
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enquête
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2015
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date versement
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2017/02/16
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service producteur
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Conseil régional de Midi-Pyrénées - Direction de la Culture et de l'Audiovisuel - Service Connaissance du Patrimoine 22, bd Maréchal Juin 31406 Toulouse cedex 9 - 05.34.45.97.33
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