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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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présentation de la commune de L'Hôtellerie-de-Flée
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; L'Hôtellerie-de-Flée
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aire d'étude
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Pays Segréen
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lieu-dit
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les Anges ; le Bois-Robert ; la Grée ; les Perrières ; la Souchetière
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hydrographie
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Oudon (l') ; ruisseau de la Grée ; ruisseau de la Richardais
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historique
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La paroisse dépendait du Doyenné de Craon, du Grenier à sel de Pouancé, de l'Election et des Aides de Châteaugontier, du District de Craon en 1788, de Segré en 1790, du Canton de Bouillé-Ménard en l'an III et IV en fin du canton de Segré en 1800.
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description
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Selon Célestin Port (1878) , l'élevage et la culture du blé sont les activités essentielles de la commune ; il note aussi une exploitation (peu importante) d'ardoises à la Souchetière et des pommiers à cidre en abondance. Aujourd'hui il existe environ cinquante exploitations agricole. Hormis l'ardoisière de Tirande, il existait plusieurs carrières de pierres (grès) aux lieux-dits des Anges, mais aussi au lieu-dit les Perrières. La filière cidricole a été relancée au début des années 90 : suite à l'obtention du label "Paysages de reconquête" donné par le ministère de l'Environnement, la commune est devenue l'épicentre d'une filière économique traditionnelle. Un verger-conservatoire a été aménagé récemment à l'entrée sud du bourg ; il compte à ce jour 57 variétés de pommiers de hautes-tiges. A l'ouest la commune est traversée du sud vers le nord, par l'Oudon. Deux ruisseaux traversent également la commune. Celui de la Richardais apparaît près de ce lieu-dit, non loin d'anciennes carrières, et se jette dans l'Oudon au sud du hameau de la Fermerie ; il est aujourd'hui en partie canalisé. Le ruisseau de la Grée traverse la partie ouest de la commune, depuis l'étang de la Grée (limite communale avec la Ferrière-de-Flée) jusqu'au cimetière où il rejoint le ruisseau de la Richardais. Le ruisseau et ses rives ont été anciennement aménagés : obstruant son cours, des chaussées ont été construites créant des étangs ou des réserves d'eau servant probablement de viviers à poisson ; la vase, prélevée lorsque l'on vidait le réservoir afin de le curer, pouvait fertiliser les sols des jardins ou des terres environnant. Dotée de vannes et de trop-plein, ces chaussées devaient également permettre de réguler le débit de l'eau, irriguant ainsi toute l'année les jardins situés en aval. Les chaussées de la Grée, du Bois Robert et celle bourg, espacées de quelques centaines de mètres, sont encore en place aujourd'hui.
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Pelloquet Thierry
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référence
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IA49002237
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/02/18
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date mise à jour
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2007/04/02
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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