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Réponse n° 660

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site manoir, puis Château de la Roche
localisation Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Noyant-la-Gravoyère
aire d'étude Pays Segréen
dénomination manoir ; château
parties étudiées communs ; ferme
parties non étudiées parc ; conciergerie ; briqueterie
partie(s) étudiée(s)
époque de construction 4e quart 18e siècle
siècle détail 2e quart 19e siècle ; milieu 19e siècle ; 1er quart 20e siècle
année 1788 ; 1877 ; 1921
auteur(s) Bricard Ernest (architecte) ; Chevalier (architecte paysagiste)
historique Ancien fief relevant de la Roche d'Iré. Un manoir fortifié et endouvé existait jusqu'au 18e siècle, propriété de la famille de Scépeaux. Vendu une première fois en 1767, il fut acquis en 1773 par Louis de Dieusy (ou Dieusie). Celui-ci fit raser le manoir et entrepris la construction du château actuel en 1788. Passée entre les mains de Charles-Clovis Brillet de Candé en 1802, la propriété fut réaménagée au cours de la seconde moitié du 19e siècle. Le jardin régulier fut transformé en parc à l'anglaise, sans doute selon les plans de l'architecte-paysagiste J. Chevalier dont un projet daté de 1877 est conservé ; un jardin potager et un verger furent aménagés au nord-est dans la prolongation des nouveaux communs. Ces derniers se sont substitués à l'ancienne basse-cour située à l'ouest du château : ils comprennent une importante écurie avec remises, selleries et logements pour les palefreniers ; on construisit également un fournil, une vacherie, un poulailler et une charreterie. La conciergerie sud pourrait dater des années 1870-1880 ; celle située au nord semble plutôt datée de l'extrême fin du siècle ou du début du 20e. Le vestibule du château fut entrepris entre 1914 et 1921 par l'architecte angevin Ernest Bricard ; le décor intérieur du château (lambris) pourrait avoir été entièrement refait au cours de la même période.
Au 18e siècle, Louis de Dieusie avait également créé dans sa propriété une fabrique de poterie et une briqueterie ; le baron de Candé conserva les installations artisanales où l'on fabriquait des briques de construction mais aussi des carreaux et des tuyaux de drainage ; il y ajouta même en 1818 plusieurs fours pour y cuire la vaisselle ; on y moula également quelques statues en terre cuite. Les activités de poteries et de vaisselle cessèrent vers 1835 bien que les trois plus anciens fours continuèrent de produire briques et tuyaux jusqu'en 1860, date probable de leur arasement. Selon Célestin Port, un four plus moderne, construit quelques temps auparavant, aurait permis de poursuivre la fabrication de briques à la Roche jusqu'à la fin du 19e siècle.
description Selon Célestin Port, l'ancien manoir présentait un plan en U avec un corps de logis, flanqué de deux pavillons coiffés par des tours, une basse-cour, une chapelle dédiée à Saint-Martin et une fuie. Le bâtiment actuel présente un rez-de-chaussée surélevé et un étage carré surmonté d'un demi étage carré. Au sud, le ressaut central à trois travées est couronné par un fronton triangulaire ; au nord, c'est un ressaut à pans coupés, couvert par une toiture à trois pans, qui marque l'axe central de l'élévation. Aux étages, les murs présentent un curieux remplissage de briques. Le bâtiment est construit sur un niveau de soubassement faisant socle ; au sud, le socle forme une terrasse ouvrant sur le parc ; des escaliers droits permettent d'accéder au rez-de-chaussée ou de descendre au sous-sol. Ce dernier comporte une belle cuisine voûtée d'arêtes en briques, une boulangerie, une buanderie, une cave et diverses resserres. A l'intérieur, chacun des étages comporte un long couloir desservant les nombreuses chambres du château.
élévation élévation ordonnancée
étages sous-sol ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés
escaliers escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie
gros-oeuvre schiste ; moellon ; brique ; enduit
couverture (type) croupe ; toit polygonal
couverture (matériau) ardoise
décor sculpture
représentation armoiries
  Des armoiries sont inscrites sur les frontons de couronnement des travées centrales en ressaut : sans doute les armes des familles de Dieusie et de Turpin de Crissé, femme du constructeur.
état bon état ; détruit
propriété propriété privée
protection MH 2003/05/05 : inscrit MH
visite fermé au public
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Pelloquet Thierry
référence IA49002212
  © Inventaire général
enquête 2001
date versement 2003/02/18
date mise à jour 2012/09/13
Contact service producteur
service producteur Région Pays de la Loire - Centre de ressources
1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
autre dossier dossier de protection
 
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Requête ((Pays Segréen) :AIRE )
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