|
Inventaire général du patrimoine culturel
|
édifice / site
|
oppidum, puis prieuré de bénédictins dit prieuré de Saint-Julien-l'Ardent, puis château de Saint-Julien
|
localisation
|
Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Châtelais
|
aire d'étude
|
Pays Segréen
|
lieu-dit
|
Saint-Julien
|
hydrographie
|
Oudon (l')
|
dénomination
|
oppidum ; prieuré ; château
|
parties étudiées
|
communs ; ferme
|
parties non étudiées
|
fossé ; parc ; moulin
|
partie(s) étudiée(s)
|
|
époque de construction
|
Age du fer ; 4e quart 19e siècle
|
siècle détail
|
18e siècle
|
année
|
1821
|
auteur(s)
|
Bibard (architecte)
|
historique
|
Par sa ressemblance morphologique avec d'autres sites de l'ouest armoricain et selon le matériel archéologique retrouvé sur place, il semble que l'oppidum puisse être daté de la Tène finale. Le site fut ensuite occupé par les bénédictins de l'abbaye Saint-Aubin d'Angers qui y fondèrent un prieuré, mentionné dès 1218, rattaché au 18e siècle (1731) au collège de Châteaugontier. Si au 19e siècle on pouvait encore observer les vestiges de la chapelle (transformée en écurie) et du logis prioral, il ne subsiste aujourd'hui aucune trace architecturale de cette occupation religieuse. Vers 1880, l'architecte angevin Bibard transforma radicalement les lieux en faisant élever le château actuel et ses communs. Le moulin-tour élevé au nord porte la date 1821 ; il semble toutefois plus ancien, peut-être du 18e siècle (?).
|
description
|
Le site est mentionné sur la carte de Peutinger sous le nom de Combaristum (avec le radical gaulois "ritos" signifiant "gué"). L'oppidum est installé sur une cluse dominant la vallée de l'Oudon par deux abrupts de 40 mètres. Les talus défensifs, encore visibles au nord-ouest, devaient occuper 5 hectares et protéger l'oppidum sur tout son côté ouest et sans doute au sud ; ils manquent à l'ouest et au nord là où l'abrupt suffisait à la défense. Il s'agit d'un double talus et d'un double fossé dont la plus grande amplitude verticale actuelle n'atteint plus que 3 mètres. C'est aussi du côté le moins bien défendu que les défenses s'étendent le plus en largeur, pour atteindre 50 mètres (Jean-Claude Meuret, Peuplement, pouvoir et paysage sur la marche Anjou-Bretagne, Société d'histoire et d'archéologie de la Mayenne, Laval, 1993, p. 163-174). Le château propose un corps de bâtiment central, couvert en longs pans, cantonné par des pavillons à hauts combles ; au sud, le pavillon coiffant le ressaut central est lui-même couronné d'un belvédère couvert par une toiture à l'impériale. Le gros-oeuvre de la construction est sans doute en moellons de grès avec enduit ; toutefois la pierre de taille en tuffeau est largement utilisée en second oeuvre pour les encadrements, les chaînages, les lucarnes mais aussi en placage afin de mettre en valeur la travée en ressaut de la façade sud. Au nord-ouest, le moulin-tour construit lui aussi en moellons de grès et enduit est couvert par une toiture conique ; l'escalier tournant en bois desservant les niveaux et le mécanisme sont toujours en place.
|
élévation
|
élévation ordonnancée
|
étages
|
rez-de-chaussée surélevé ; 1 étage carré ; étage de comble
|
escaliers
|
escalier de distribution extérieur : escalier droit, en maçonnerie ; escalier intérieur : escalier tournant, en charpente
|
gros-oeuvre
|
tuffeau ; pierre de taille
|
couverture (type)
|
toit en pavillon ; toit à longs pans ; toit à l'impériale ; pignon couvert ; toit conique
|
couverture (matériau)
|
ardoise
|
état
|
vestiges ; détruit ; bon état
|
propriété
|
propriété privée
|
visite
|
fermé au public
|
type d'étude
|
inventaire topographique
|
rédacteur(s)
|
Pelloquet Thierry
|
référence
|
IA49002288
|
|
© Inventaire général
|
enquête
|
2002
|
date versement
|
2003/02/18
|
|
Contact service producteur
|
service producteur
|
Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
|