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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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port
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Le Lion-d'Angers
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aire d'étude
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Pays Segréen
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adresse
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quai d'Anjou ; quai de Bretagne
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hydrographie
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Oudon (l')
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dénomination
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port
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parties non étudiées
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quai ; escalier indépendant ; cale
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époque de construction
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2e quart 19e siècle
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année
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1837
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auteur(s)
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Hardouin Frédéric (entrepreneur)
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historique
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Le port, ses cales et quais ont été construits de 1837 à 1844 par l'entrepreneur Frédéric Hardouin (dates et attribution par source) là où existait déjà un port (transit fluvial cité dès le début du 11e siècle). En même temps, toute la façade de la ville du côté de l'Oudon est refaite, une voie de berge est ouverte bordée de nouvelles maisons, un hôtel de voyageurs (1857) remplace une tannerie détruite, une poste existe en 1879, les magasins et les édifices de stockage installés sur l'ancien port sont remplacés, et de nouvelles entreprises utilisatrices d'eau y apparaissent : l'abattoir de la ville bâti en 1906 (avec un dépôt d'étalons à côté) , dont il subsiste la conciergerie, une chamoiserie en 1843 (avec un canal souterrain pour évacuation des eaux jusqu'à la rivière) , une fabrique d'huile en 1862, et une tannerie de cuirs (1862). Un pont à bascule et un bureau du port sont respectivement mentionnés en 1862 et en 1905. Lors de l'installation de la gare vers 1878, une prise d'eau est autorisée dans l'Oudon, et un bâtiment encore en place (mais repris) abritant la machine est édifié à l'extrémité du port vers l'aval, avec un aqueduc. En 1868 on a pu dénombrer le passage de 851 bâteaux transportant des céréales, des engrais, des matériaux de construction (ardoises et bois, sable, porphyre) , du fer, de la houille, du cidre et du vin...etc. Avec le recul puis la quasi-disparition du trafic fluvial à l'époque de la première guerre mondiale, les entrepôts, magasins et une partie des industries implantées sur le port et les quais disparaîssent.
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description
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Le port est séparé en deux parties par le pont : en aval du pont se trouve une "cale abreuvoir", et plus loin un ensemble de deux autres cales divergentes formant une "cale abreuvoir double à tablier haut", dont la plate forme en terre et gravillons supporte six bittes d'amarrage en granite. En amont une autre "cale abreuvoir" accueille désormais les bateaux de plaisance, à proximité d'un tunnel reliant la rue Chamaillard en passant sous le quai de Bretagne. Les perrés d'accostage inclinés en fonction de la forme relevée des proues des bateaux et les cales sont en grès. Ils comportent cinq escaliers en granite et/ou ciment, tandis que trois organeaux sont encore visibles sur l'une des cales. Il subsiste le bâtiment abritant la prise d'eau ferrovière, la conciergerie de l'abattoir, et en amont un autre édifice transformé en maison, dont la fonction d'origine n'a pas été identifiée (bureau du port ?).
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escaliers
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escalier isolé : escalier droit ; en maçonnerie
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gros-oeuvre
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grès ; granite ; ciment
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.
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état
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bon état
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propriété
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propriété publique
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visite
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ouvert en partie
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Manase Viviane
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référence
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IA49001459
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© Région Pays de la Loire - Inventaire général ; © Conseil général de Maine-et-Loire - Service de l'Inventaire du patrimoine
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enquête
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2000
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date versement
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2008/10/24
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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