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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maisons ; immeubles
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localisation
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Pays de la Loire ; Maine-et-Loire ; Noyant-la-Gravoyère
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aire d'étude
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Pays Segréen
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lieu-dit
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l'Alexandrière ; la Crête-des-Landes) ; la Promenade ; le Tapis-Vert
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dénomination
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maison ; immeuble
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collectifs
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610 bâti INSEE ; 87 repérées ; 10 étudiées
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époque de construction
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16e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle ; 19e siècle ; 20e siècle
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année
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1878 ; 1903 ; 1905 ; 1908 ; 1948
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historique
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Le bâti ancien n'est pas antérieur au 16e siècle ; seules quelques maisons dans l'ancien bourg ou à la Gâtelière, présentent un gros oeuvre datable du 16e et du 17e siècles. La quasi totalité du corpus repéré et étudié est composé de maisons construites au 19e et au 20e siècles. La forte croissance démographique des années 1880-1930, due à l'activité des mines de fer et des ardoisières, entraîna un renouveau de l'habitat au lieu-dit La Promenade. De nouvelles maisons seront élevées au cours des années 1950 le long rue Gérard Constant, au lieux-dits de l'Alexandrière, du Tapis-Vert et de la Crête des Landes.
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description
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Les toitures saillantes, la mise en oeuvre des matériaux (moellons de schiste fins et allongés) et les linteaux de bois en couverture des baies sont les principaux éléments d'appréciation de l'habitat ancien. Les maisons sont couvertes par des toitures à longs pans en ardoise ; la corniche adopte souvent le parti de plaques (ou de moellons) de schiste posées en surplomb. A l'arrière, un appentis prolonge la toiture et abrite un cellier, parfois une porcherie ou un poulailler. A partir de la seconde moitié du 19e siècle, la brique industrielle est largement employée en second oeuvre pour l'encadrement des baies, les corniches et les chaînages d'angle ; vers 1900 elle est parfois utilisée en association avec le tuffeau. Matériau peu onéreux et facilement disponible (une briqueterie existe au château de La Roche dès la fin du 18e siècle) la brique apportait aux maisons un agrément décoratif lisible notamment sur les corniches. Une part importante du corpus est constituée de maisons en rez-de-chaussée avec combles en surcroît ; beaucoup d'entre elles sont à plusieurs unités d'habitation (maisons en série, maisons jumelles) et ont des façades organisées régulièrement, souvent de manière symétrique par rapport à la porte. Des maisons et des immeubles à appartements locatifs sont présents le long de l'axe routier, à La Promenade et à L'Espérance. Toujours le long de la rue Gérard Constant mais aussi à proximité de l'ancienne gare, on trouve quelques maisons de type suburbain, à façades-pignon ou à lucarne-pignon et fermes débordantes. Au milieu du 20e siècle, la plupart des habitations sont construites en parpaings de béton et enduit ; quelques unes utilisent le mâchefer, matériau économique produit immédiatement après la guerre ; d'autres, plus récentes, sont construites selon un assemblage de plaques en béton employé également pour les remises et autres petits bâtiments. Quelques constructions en bois, sans doute d'anciens bureaux rachetés par des ouvriers à la Société des Ardoisières, sont réutilisées comme dépendances.
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon ; béton ; parpaing de béton ; enduit
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couverture (matériau)
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ardoise
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propriété
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propriété privée
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visite
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fermé au public
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Pelloquet Thierry
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référence
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IA49002190
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© Inventaire général
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enquête
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2001
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date versement
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2003/02/18
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Contact service producteur
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service producteur
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Région Pays de la Loire - Centre de ressources 1, rue de la Loire - 44966 Nantes cedex 09 - 02.28.20.54.70
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