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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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port de commerce, port militaire, port de pêche
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localisation
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Haute-Normandie ; Eure ; Quillebeuf-sur-Seine
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aire d'étude
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Quillebeuf-sur-Seine
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dénomination
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port
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parties non étudiées
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quai
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époque de construction
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11e siècle ; 17e siècle ; 18e siècle
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auteur(s)
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maître d'oeuvre inconnu
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historique
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Le port de Quillebeuf, port d'estuaire, est attesté au 11ème siècle : en 1040, Herluin fondant l'abbaye de Grestain, lui donne le droit de pêche en Seine depuis les gardes de Quillebeuf jusqu'au Port Noir près de Honfleur. En 1180, le transport par mer de la garde-robe du roi est assuré depuis le port de Quillebeuf jusqu'à Bonneville-sur-Touques, et en 1184 des réparations y ont lieu aux vaisseaux du roi. En 1199, le roi Jean d'Angleterre accorde une licence pour expédier des vins de Quillebeuf en Angleterre. Les lettres d'exemption du roi Charles VII en 1460 mentionnent que le port de Quillebeuf assure le transport du ravitaillement des villes de Honfleur et Caudebec, et un siège d'amirauté y est créé. En 1526, l'abbaye de Jumièges rappelle qu'elle a droits et coutumes sur toutes les marchandises déchargées au port, ainsi que le droit d'ancrage et de travers. De port de commerce, Quillebeuf devient enjeu militaire avec les guerres de Religion : en 1592, une galère protestante s'empare de 42 canons, de 2 navires armés et d'une _ramberge. Henri IV le transforme en port militaire avec la construction de fortifications. Pour récompenser la ville, il accorde au port en 1596 le droit exclusif de pilotage pour conduire en Seine les navires venant de la mer. Lorsqu'il reçoit le gouvernement de Normandie, Concini fait creuser d'énormes tranchées en arrière du port, inachevées à sa mort en 1616. En 1639, la ville est confirmée dans ses exemptions, en considération de ce que les habitants montaient et descendaient sans salaire tous les navires de guerre du roi passant devant le port. Au milieu du 18e siècle, une posée est établie, où tous les navires devaient s'approvisionner avant de prendre la mer. Au 19e siècle, le port vivait du pilotage et de la pêche. L'endiguement de la Seine, à partir de 1855 entraîne peu à peu le déclin. En 1881, les pilotes de Villequier et de Quillebeuf se partagent le pilotage des navires remontant ou descendant la Seine. Le bac de Port-Jérôme à Quillebeuf a été construit pour relier la nouvelle raffinerie de pétrole créée en 1934. C'est le dernier bac à fonctionner entre les ponts de Brotonne et de Tancarville
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gros-oeuvre
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calcaire ; pierre de taille
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propriété
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propriété publique
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Etienne Claire
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référence
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IA27000309
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© Inventaire général
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enquête
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1981
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date versement
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1997/03/25
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date mise à jour
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2011/09/24
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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