historique
|
Halle fondée au Moyen Age (l'historien Wassebourg en plaçait la fondation au 9e siècle) , placée sous la double autorité du comte de Bar et de l'abbaye bénédictine (qui s'en partageaient les bénéfices) et qui donna son nom au quartier (la Halle) dans lequel elle fut construite (en 1251 d'après Dumont) ; bâtiment déclaré ruiné en 1405, date par travaux historiques ; en 1588, date par source et par travaux historiques, on autorise la construction d'une nouvelle halle en pierre sous condition qu'elle mesure 156 pieds de long et 40 de large et on acense (de 1588 à 1592) les parcelles situées sur son périmètre à des particuliers à condition qu'ils construisent suivant un cahier des charges qui leur est imposé, les galeries restant propriété indivise du comte et de l'abbaye et l'accès à la cour devant se faire grâce à 8 passages. L'ensemble mesurait alors 55 m.sur 20 et comportait 30 arcades, 11 sur la longueur et 4 sur la largeur. Les corps de métier représentés étaient (en ordre décroissant) les tanneurs, les drapiers, les huiliers et les lardiers, les bonnetiers, les saulniers, les vanniers, les armuriers, les cloutiers et les taillandiers ; au 18e siècle, aménagement par la ville, contre l'avis des religieux, d'écuries aliénant 11 arcades, citées dès 1733. En 1752, date par source, importants travaux de réfection par Pierre Bonnet, maître maçon et Nicolas Chrétien, maître charpentier, sur des plans de l'architecte Letixerant puis en 1806, date par source, sous la direction de François Renel, architecte municipal et en 1828, date par source, sous la direction de Viller, architecte municipal. En 1902, date de construction du marché couvert, suppression de la halle, revente des lots aux riverains, à l'exception de la cour et fermeture des arcades, dont seules quelques traces subsistent aujourd'hui.
|