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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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maison de villégiature (villa) dite Les Lauriers roses, actuellement Villa Sainte-Baume
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Saint-Raphaël
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aire d'étude
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Saint-Raphaël
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lieu-dit
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Valescure
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adresse
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895 avenue du Colonel-Brooke
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destinations successives
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immeuble
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dénomination
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maison
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parties non étudiées
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jardin d'agrément ; conciergerie ; serre ; maison
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époque de construction
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1er quart 20e siècle
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siècle détail
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3e quart 20e siècle
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année
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1924
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auteur(s)
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Sergent Léon (architecte) ; Lacreusette Henri (architecte)
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personnalité(s)
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Jones Lawrence (commanditaire) ; Cubbit Henry, baron Ashcombe (commanditaire)
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historique
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La villa Les Lauriers roses a été construite pour Sir Lawrence Jones, baronnet anglais, entre 1900 et 1909, par l'architecte Léon Sergent. Jones avait acheté en 1899, 24805 mètres carrés de terrain au baron Rendel qui avait récupéré les actifs immobiliers de la Société Civile des Terrains de l'Estérel et de Valescure après sa dissolution en 1898, et 1375 mètres carrés à Mathieu Dothe, négociant parisien, en 1900. La villa est revendu avec "ses aisances et dépendances et un terrain boisé de 22000 mètres carrés", en 1909, à William de Winton, rentier du Sussex. Elle est achetée en 1914 par Henry Cubbit, baron Aschcombe (né en Angleterre en 1867) , qui lui donne le nom de Villa Sainte-Baume. En 1924, il fait construire une maison de jardinier par l'architecte Lacreusette. Le recensement de 1926 nous apprend qu'il y vit avec son épouse. Le personnel, totalement anglais, se compose d'une cuisinière, de quatre domestiques (femmes) , d'un domestique masculin et d'un chauffeur. La villa reste dans la famille jusqu'en 1953. Propriété d'un directeur de journal parisien jusqu'en 1965, elle est partagée en 6 appartements en 1968 et le jardin est loti. La conciergerie a été détruite.
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description
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La villa était à l'origine située à l'avant d'une grande parcelle de 22000 mètres carrés, circonscrite par les actuelles avenue du Colonel-Brooke, avenue Floréal et le chemin de Pédegal. Le jardin méditerranéen actuel mesure environ 5400 mètres carrés. L'entrée principale est au nord, sur la façade arrière, en rez-de-chaussée surélevé accessible de plain-pied sur ce côté là. Au sud, un perron donne accès à une galerie, elle-même surmontée d'une autre galerie couverte d'une terrasse d'agrément. L'ensemble de la maçonnerie est enduite. Au rez-de-chaussée, l'enduit imite des assises de pierre de taille. Les couvertures reposent sur des aisseliers. L'appartement visité (ouest du rez-de-chaussée surélevé) correspond entre autre à la salle à manger qui a conservé sa cheminée en bois, et à la cuisine (au nord). Le soubassement abritait des chambres de domestiques, la réserve, une cave à vin et une citerne. Il possèdait une entrée indépendante par le jardin.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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pierre ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; enduit ; enduit d'imitation
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe
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couverture (matériau)
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tuile plate mécanique
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décor
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sculpture ; céramique
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représentation
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pilastre, ordre composite ; balustre
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typologie
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plan-masse régulier ; volumétrie composite ; élévation avec axe ; caractère éclectique
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état
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remanié
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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recensement du patrimoine balnéaire
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rédacteur(s)
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Négrel Geneviève
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référence
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IA83001420
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2005
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date versement
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2008/11/19
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date mise à jour
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2009/10/20
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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