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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral de Favas
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Bargemon
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Saint-Michel
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort ; église
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époque de construction
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11e siècle
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historique
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Propriété comtale, la seigneurie de Favas comportait au moins trois églises. Il ne reste aucune trace de la première, Saint-Pons "in castro que nominant Favars", donnée en 1015 au monastère de Correns par la comtesse Emma mais non confirmée par la suite. La deuxième, "Sancte Marie de Favars", fut cédée en 1075 par les moines de Saint-André d'Andaon à ceux de Saint-Victor en même temps que l'église de Bargemon . On ne sait à quelle date l'église paroissiale Saint-Michel fut donnée à Lérins, qui la possédait en 1259 . Quant à la seigneurie de Favas, elle fut apparemment démembrée. L'église de Fréjus en reçut une partie de Guillem Lombard en 1175. L'autre fut donnée avant 1200 par la comtesse Douce aux Hospitaliers, qui la gardèrent jusqu'à la fin de l'Ancien Régime. Les églises Notre-Dame et Saint-Michel figurent dans les listes de bénéfices du diocèse de 1274 et 1351, de 1405 et de 1775. Le village aurait été détruit en 1380 au cours de la guerre de l'Union d'Aix. Désert en 1400, il ne fut jamais repeuplé. A la fin du 18e siècle, une douzaine de bastides exploitaient ce territoire encore autonome qui fut annexé à Bargemon au 19e siècle. Les ruines de l'église de Favas bénéficient d'une inscription à l'inventaire supplémentaire des M.H. depuis 1972.
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description
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Croupe ; altitude : 700 m ; superficie : 7500 m2. Au pied de la hauteur, sur l'autre rive du torrent, l'église Saint-Michel, isolée, est aujourd'hui à peine visible sous la végétation ; c'est un bel édifice roman classique, à nef unique de 3 travées et abside semi-circulaire précédée d'une courte travée droite ; le cul-de-four de l'abside et le berceau brisé de la nef, soutenu par des doubleaux simples, se sont presque totalement effondrés ; 3 petites fenêtres à double ébrasement (deux au sud et une à l'est) et un oculus (à l'ouest) éclairent le volume ; l'accès se fait au sud par une porte en arc brisé à double ressaut, que surmonte un clocher-mur à 2 baies ; l'ensemble est construit en moyen-appareil à joints minces et couvert de tuiles rondes posées sur l'extrados de la voûte ; bien qu'inscrit depuis le 13 mars 1972 et propriété communale, il se trouve aujourd'hui dans un état alarmant. Les pentes et le sommet de la hauteur sont couverts d'éboulis informes, d'où émergent en de rares endroits quelques pans de murs très arasés, vestiges des maisons et de l'enceinte du village. Le sommet, difficilement observable sous le couvert végétal, a la forme d'un gros cône de forme assez régulière, probable résidu de l'effondrement d'une tour. Matériel : tuiles rondes.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moyen appareil ; moellon
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couverture (matériau)
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tuile creuse
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typologie
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type motte
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état
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menacé ; vestiges
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propriété
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propriété publique
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protection MH
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1972/03/13 : inscrit MH
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Eglise Saint-Michel : inscription par arrêté du 13 mars 1972.
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001145
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2001
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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autre dossier
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dossier de protection
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