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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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bourg castral de Soleils
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Var ; Le Bourguet
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aire d'étude
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Var
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lieu-dit
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Rocher de la Forteresse
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dénomination
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bourg castral
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parties non étudiées
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château fort ; église
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époque de construction
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13e siècle
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historique
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La "bastida de Soleses" apparaît pour la première fois en 1251. En 1278, on y comptait 10 feux, 18 en 1303-1304, 1315 et 1319. Déserté avant 1471 et probablement même avant 1400, le lieu figure à l'époque moderne comme écart de Trigance. En fait, il s'agissait alors du hameau établi dans la vallée, dans la partie de l'ancien territoire de Soleils attribuée à Trigance, tandis que les ruines du castrum restaient dans la partie rattachée au Bourguet. La position actuelle du site sur la limite de Taloire et de Robion (anciennes communes récemment rattachées à Castellane) suggère qu'une partie du territoire de Soleils pourrait avoir été annexée à ces communes.
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description
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Eperon ; altitude : 1064 m ; superficie : 10000 m2. L'éperon est entièrement taillé, aménagé et construit : la plateforme sommitale est protégée de tous côtés par des parois taillées dans la roche en place ; au centre de la paroi nord s'ouvre une porte piétonne dont seul le couvrement, aujourd'hui disparu, était bâti ; la paroi orientale, épaisse par endroits de 1 à 2 m et de hauteur irrégulière, conserve des traces d'encastrement de pièces de charpente ; des traces identiques se voient sur la pointe sud de l'éperon, beaucoup plus basse que la paroi nord ; le côté ouest débouche sans protection sur le vide dans sa partie sud. Des murs arasés à double parement de moellons équarris quadrillent toute la surface de la plateforme et forment une enfilade de pièces de dimensions diverses ; la plus grande à l'extrémité nord prenait jour de ce côté par une petite fenêtre en demie-lune taillée dans la roche. Au nord, la plateforme est précédée d'une sorte de terrasse légèrement en contrebas, sur laquelle subsistent divers pans de mur ; cette terrasse débouche à l'ouest sur une pente très rapide qui passe sous une grande arche de rocher et aboutit à un petit espace plan auquel on accède par une rampe latérale. La terrasse est elle-même précédée d'un monticule de même longueur et de 5 à 6 m de large, dont le sol bombé et pavé de pierres paraît être l'extrados d'une voûte. En avant du monticule, l'espace plan porte encore, du côté ouest, les ruines d'un autre bâtiment rectangulaire. Sur la pente nord, un pan de mur d'une dizaine de mètres de longueur, à double parement de moellons assisés et percé d'archères très courtes, semble avoir protégé la rampe d'accès à la grande arche de rocher. Les ruines du village, éboulis informes d'où émergent parfois quelques fragments de murs arasés, s'étendent immédiatement à l'est du château, à la partie supérieure de la pente sud de la croupe. Matériel : tuiles rondes, moellons taillés, aiguisoir en grès, lampe en fer, céramique grise et type la Martre.
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gros-oeuvre
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calcaire ; moyen appareil ; moellon
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typologie
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type roque
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état
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vestiges
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propriété
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propriété privée (?)
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type d'étude
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enquête thématique régionale ; castra désertés du Var
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rédacteur(s)
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Sauze Elisabeth
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référence
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IA83001151
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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2001
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date versement
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2007/10/30
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date mise à jour
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2011/09/26
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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