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Réponse n° 4

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site chapelle Saint-Antoine (disparue) puis chapelle du château Stanislas actuellement chapelle du château des Lumières
localisation Lorraine ; Meurthe-et-Moselle ; Lunéville
aire d'étude Lunéville centre
adresse place de la 2e Division de Cavalerie ; place Stanislas
dénomination chapelle
édifice contenant château fort puis château dit château Stanislas actuellement château des Lumières
4
objets mobiliers
époque de construction 1er quart 17e siècle ; 1ère moitié 18e siècle
année 1709 ; 1719 ; 1731
auteur(s) Boffrand Germain (architecte) ; Jennesson Jean-Nicolas (architecte) ; Louzier Henri (architecte) ; Jadot Jean (charpentier) ; Banaudon Léonard (plâtrier) ; Dumont François (sculpteur) ; Guibal Barthélémy (sculpteur) ; Vallier Jean (sculpteur) ; Vallier François (sculpteur) ; Mesny Barthélémy (sculpteur) ; Menuet Louis (sculpteur) ; Louzier Henri (architecte des Monuments historiques) ; Caillault Pierre-Yves (architecte des Monuments historiques)
personnalité(s) Henri II de Lorraine, duc de (commanditaire) ; Léopold I de Lorraine, duc de (commanditaire) ; Elisabeth-Charlotte de Lorraine, duchesse de (commanditaire) ; Leszczynski Stanislas, duc de Lorraine (commanditaire)
historique Une 1e chapelle (disparue) dédiée à Saint-Antoine est aménagée dans le château édifié au début du 17e siècle pour Henri II. Ruinée dès le milieu du 17e siècle, elle est transférée dans le corps central en 1699 (chapelle n° 2). Dans l’édifice reconstruit au 18e siècle pour le duc Léopold, on compte successivement 5 chapelles dont 3 ne sont que transitoires. Ainsi la chapelle n° 3 située dans l’aile Sud n’est utilisée qu’entre entre 1709 et 1717, durant la 2e campagne de travaux (1708-1719). La chapelle n° 4, élevée au sud du corps de logis, est bénie en juin 1716 (on ignore à ce jour sa titulature). Alors qu’elle devait perdurer, cette chapelle est détruite par l’incendie du château en 1719. Ses vestiges sont conservés dans le sous-sol de la chapelle actuelle. A nouveau deux chapelles transitoires (n° 5: chapelle dans l’aile nord, n° 6: chapelle dans le corps central) sont aménagées durant les travaux de reconstruction dirigés par l'architecte Germain Boffrand qui propose plusieurs projets pour cette chapelle n°7. Celui retenu garde la localisation, l’orientation et la disposition générale de la chapelle détruite, tout en étant décalée vers l’ouest et agrandie d’une travée. Les travaux se déroulent entre 1719 et 1727, datation confirmée par les analyses de dendrochronologie réalisées en 2004 (laboratoire DendroNet : 13 échantillons de poutres incendiées datées 1719, 1 échantillon daté 1853). Entre 1720 et 1722 deux lanternons remplacent le clocher unique réalisé en 1719. La charpente est réalisée par Jean Jadot, le décor en gypserie par le plâtrier Léonard Banaudon, le sculpteur parisien François Dumont qui définit en 1721 les grandes lignes du projet, mis en œuvre ensuite par les lorrains Barthélémy Guibal, Jean et François Vallier, Barthélémy Mesny, Louis Menuet. Le décor est achevé en 1724, la chapelle complètement terminée en 1727 (pose de bénitiers). Les archives ne mentionnent ni bénédiction ni dédicace pour cette chapelle. Apparentée au modèle versaillais, cette chapelle sert à son tour de modèle à la chapelle construite à Bruxelles dans les années 1760 pour Charles-Alexandre de Lorraine, alors gouverneur de la ville. Les gypseries et le décor intérieur sont restaurés en 1731 pour la duchesse Elisabeth-Charlotte en même temps que la toiture subit des modifications (suppression d'une croupe) sous la direction de l'architecte Jean-Nicolas Jennesson. A la mort de Stanislas Leszczynski le mobilier est remis à l'abbaye Saint-Remy de la ville. La chapelle est transformée en magasin à fourrage pendant la Révolution puis sert de salle de réunion. Elle est restaurée en 1830 et 1838 (toiture), en 1858 (charpente) ; en 1844, elle est rendue au culte. Après un classement MH en 1901, ont lieu d'importantes restaurations en 1921 (architecte : Henri Louzier), date à laquelle la ville y installe un musée, puis en 1930 et 1994 (charpente et plafond). La chapelle est détruite en grande partie par l'incendie du 2 janvier 2003 ; les colonnes restées en équilibre sont consolidées sur place. La restauration (architecte : Pierre-Yves Caillault) complète de la chapelle commence en 2007 (façade et toiture) pour se terminer en 2010 (décor intérieur), sa réouverture au public ayant lieu en septembre 2010.
description Chapelle de plan allongé à trois vaisseaux et abside semi-circulaire, couverte d'une fausse voûte en berceau plein cintre sur le vaisseau central, cul de four sur l'abside, plafond à architraves transversales sur les collatéraux, voûte en berceau plein cintre à lunettes au sous-sol. L'élévation intérieure est marquée par des tribunes sur les collatéraux et l'abside, supportées par des colonnes cannelées et rudentées à chapiteaux ioniques au rez-de-chaussée et à chapiteaux corinthiens à l'étage. Grandes baies en plein cintre percées sur les 2 niveaux apportant une luminosité exceptionnelle (malgré l’obturation actuelle d’une partie). Structure de la tribune en pierre sur une poutraison de bois. Décor de gypseries sur les arcs et les architraves des collatéraux. Deux escaliers dans oeuvre de chaque côté de l'abside : escalier nord en vis suspendu avec marches portant limon et coupole appareillée à oculus, escalier sud en vis avec jour. Toiture à longs pans couronnée de deux lanternons sur la façade ouest. Garde-corps de la tribune en fer forgé à décor symétrique de courbes et contre-courbes. La chapelle est proche stylistiquement de celle de Versailles, consacrée en 1710, avec deux différences essentielles : l'accès à la famille royale se fait par le rez-de-chaussée et les grandes arcades entre vaisseau central et collatéraux sont remplacées par des colonnes architravées.
plan plan allongé
élévation élévation à travées
étages 3 vaisseaux
escaliers escalier dans-oeuvre : escalier en vis avec jour, en maçonnerie ; escalier dans-oeuvre : escalier en vis, en maçonnerie, suspendu
gros-oeuvre grès ; moellon ; enduit ; bois
couverture (type) toit à longs pans ; lanterneau
couverture (matériau) ardoise
couvrement fausse voûte en berceau plein-cintre ; fausse voûte en cul-de-four ; voûte en berceau plein-cintre ; à lunettes
décor ferronnerie ; décor stuqué
représentation ornement à forme végétale ; fleur ; volute ; coquille ; rosace ; angelot ; ordre ionique ; ordre corinthien
  extrados des arcs : angelots au rez de chaussée, ornement végétal à l'étage
état restauré
propriété propriété du département
protection MH 1998/03/23 : classé MH
visite ouvert au public
type d'étude étude d'inventaire
rédacteur(s) Tronquart Martine
référence IA54002224
  © Région Lorraine - Inventaire général
enquête 2005
date versement 2016/06/30
 
Contact service producteur
service producteur Conseil régional de Lorraine - service régional de l'inventaire général
Hôtel Ferraris - 29, rue du Haut Bourgeois 54000 Nancy - 03.83.32.90.63
 
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Requête ((Boffrand Germain) :AUTR )
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