historique
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Le réservoir de Grosbois (1830-1838) a été conçu par les ingénieurs des Ponts et Chaussée Bonnetat et Lacordaire. Etabli en travers de la vallée de la Brenne, affluent de l'Armançon, c'est un barrage rectiligne dont la digue en maçonnerie mesure de 550 m de long. Cette dernière a été renforcée par 7 contreforts en 1840, puis par 2 autres aux extremités en 1852. De 22,50 m à l'origine, sa hauteur de retenue fut réduite à 19,50m en 1895 après la rupture brusque du barrage de Bouzey dans les Vosges, accident qui avait provoqué 87 morts. Un contre-réservoir, destiné à contrebalancer la poussée amont par une poussée aval, a été construit en 1900-1905 par les ingénieurs Galliot et Cléry. Le talus de sa digue en terre de 395 m fut refait entre 1922 et 1924 et sa partie basse fut consolidée par un enrochement. L'ensemble fut renforcé en 1948. (Sources : Archives nationales, F14 12521, F14 13039 ; Archives départementales de la Côte-d'Or XIII S 1 a / 40, XIII S 1 a / 52 ; Ecole nationale des Ponts et Chaussées, fonds ancien, ms. 320 = Baumgarten. Résumé des observations du mouvement du barrage de Grosbois 1852-1856 ; Guenot, "La stabilité des digues du réservoir et du contre-réservoir de Grosbois alimentant le canal de Bourgogne", Annales des ponts et chaussées, 1949, t. IV, p. 467-491. Bibliographie sélective : Jean-François Bligny, Le sommet du canal de Bourgogne. Pouilly-en-Auxois : Office de tourisme du Canton de Pouilly-en-Auxois, [1998], p. 25 ; Jean-Louis Bordes, Les barrages-réservoirs : du milieu du XVIIIe siècle au début du XXe siècle en France, Paris : Presses de l'Ecole nationale des ponts et chaussées, 2005 ; A. Desaunais, "Le canal de Bourgogne et son trafic", Etudes rhodaniennes, t. 4, 1928, p. 115-125 ; "L'alimentation en eau du canal de Bourgogne", Le Bon pays d'Auxois, bulletin de l'Association Connaissance et tradition, n° 1, 1994, p. 50-57).
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