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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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chapelle de l'ancien hôpital général ; asile départemental d'aliénés puis centre hospitalier spécialisé, actuellement logements
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localisation
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Bourgogne ; Yonne ; Auxerre
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aire d'étude
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Bourgogne
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adresse
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2-4 avenue Charles-de-Gaulle
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destinations successives
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hôpital ; logement
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dénomination
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hôpital général ; asile d'aliénés
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parties non étudiées
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chapelle
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époque de construction
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4e quart 17e siècle ; 3e quart 18e siècle ; 2e moitié 19e siècle ; 20e siècle
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année
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1684 ; 1762 ; 1841
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auteur(s)
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Durand (architecte) ; Boivin Jean (architecte départemental) ; Piéplu M. (architecte départemental)
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historique
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D'après Courtépée : "L'hôpital général doit sa naissance à cet amour tendre et généreux que ressentait pour les pauvres Nic. Colbert, évêque... Il fut transféré hors des murs sur le grand chemin de Paris, et patenté en 1675. La nouvelle chapelle fut bénite en 1764, avec un autel en beau marbre, don de M. de Montempuis, ancien recteur de l'Université". Mais selon une inscription gravée sur cuivre, la chapelle Notre-Dame de Lorette aurait été érigée en 1762 par l'architecte Durand et bénie la même année par Mgr. Champion de Cicé, évêque d'Auxerre. Courtépée ajoute "cette belle chapelle, l'horloge, la salle du travail, le puits vaste et profond, ont été construits depuis 1760 à 1774 par les soins d'André Verrien Dupuy, recteur de cet hôpital qui sert pour les orphelins, les enfants trouvés à l'âge de 7 ans, les vieilles et les veuves. Il n'y avait que 40 lits en 1760, aujourd'hui 124. On a établi en cette maison une filature de coton à l'anglaise, de toutes qualités et prix, ainsi qu'une manufacture de bas de soie et coton, et de bonnets de coton qui ont un bon débit". La construction de l'hôpital général dura environ deux ans : devis des bâtiments à construire et plan, 14 novembre 1684 ; transfert des pauvres de la ville et de la banlieue le 22 juin 1686. La manufacture de coton à l'anglaise fut établie en 1759. Plan colorié de la façade et croquis par terre, milieu 18e siècle (Documents d'évaluation du patrimoine archéologique des villes de France, Auxerre, p.80, 112). L'hôpital général fut réuni à l'hospice civil en 1797. En octobre 1810, ses bâtiments furent affectés à un dépôt départemental de mendicité, puis, en 1824, partiellement convertis en asile d'aliénés jusqu'à ce qu'ils soient finalement démolis, hormis la chapelle, pour laisser entièrement la place à l'asile d'aliénés conçu par le Dr Girard Cailleux. L'influence du premier directeur, le médecin-aliéniste Jacques-Henri Girard de Cailleux, fut déterminante dans la conception de l'asile : soucieux de mettre en pratique la théorie d'Esquirol selon laquelle "un hôpital d'aliénés est un instrument de guérison", il obtint de faire construire l'établissement, conformément au programme thérapeutique qu'il avait mis au point (bâtiments isolés pour séparer les malades selon les pathologies). La réalisation du projet fut confiée à Jean Boivin (mort en 1854), puis à M. Piéplu, architectes du département. Commencé en 1841, l'hôpital fut achevé vers 1858 grâce au baron Haussmann, préfet de l'Yonne de 1850 à 1852, qui exposa au Conseil Général l'avantage de regrouper certaines prestations communes avec la prison située en face (également réalisée par l'architecte Boivin) obtenant ainsi le financement de la fin des travaux. Suite à la réussite de ce programme, Jacques-Henri Girard de Cailleux fut appelé à Paris et l'hôpital d'Auxerre deviendra un modèle notamment pour la construction de l'hôpital Sainte-Anne. L'agrandissement de l'établissement va s'échelonner jusqu'à la fin du 20e siècle avec la construction de nouveaux secteurs. Les bâtiments ne correspondant plus aux normes de confort, de sécurité et de soins, un nouvel établissement a été bâti, entre 2003 et 2006, à l'arrière de l'ancien après destruction de plusieurs bâtiments des années 1950. La partie du 19e siècle a été transformée en logements.
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description
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Conformément aux théories d'Esquirol, l'établissement est conçu pour quatre catégories d'aliénés : demi-paisibles, paisibles, pensionnaires (malades fortunés) et agités. Hommes et femmes sont séparés et répartis, selon leur pathologie, dans des pavillons symétriques et parallèles, les agités sont relégués au fond du parc dans des pavillons en quart de cercle couverts de zinc. Des galeries de circulation relient les principaux bâtiments, tandis que pour le plaisir et le confort des malades, des galeries agrémentent les façades des pavillons. Des ateliers participent au programme thérapeutique au même titre que les espaces verts qui séparent les différents secteurs. L'ensemble est organisé selon un plan parfaitement symétrique, de part et d'autre du vaste bâtiment administratif à deux étages, surmonté du campanile de l'horloge, qui occupe le centre du dispositif. Le portail d'entrée sur l'avenue ouvre entre les logements du concierge et du jardinier ; placé symétriquement à la chapelle de l'ancien hôpital général se trouve le réservoir avec lavoir, et en face la buanderie et lingerie. Les constructions de soins du 19e siècle consistent en quinze pavillons à un étage délimitant des jardins carrés et bordés ou reliés entre eux par des galeries à colonnes ou pilastres couvertes de toits de zinc en appentis ou à deux versants. Les autres toitures sont à longs pans avec croupe polygonale sur le corps postérieur du bâtiment central ; toit en pavillon sur le campanile. La chapelle est couverte d'une voûte en plein-cintre et d'un cul-de-four avec doubleaux, son toit à deux versants se termine en croupe polygonale. La maison du directeur composée d'une cave, d'un rez-de-chaussée légèrement surélevé et d'un étage, se trouve dans un jardin à droite de la cour de la chapelle.
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plan
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ensemble concerté
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élévation
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élévation ordonnancée
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étages
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1 vaisseau ; sous-sol ; 2 étages carrés
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escaliers
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escalier intérieur : escalier tournant à retours, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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calcaire ; moellon ; enduit ; pierre de taille
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couverture (type)
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toit à longs pans ; croupe polygonale ; toit en pavillon
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couverture (matériau)
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tuile plate ; zinc en couverture
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couvrement
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voûte en berceau plein-cintre ; cul-de-four
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décor
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sculpture
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représentation
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triangle de la Trinité ; palme ; soleil
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Triangle et soleil encadrés de palmes sur le fronton de la façade de la fontaine ; fausses fontaines stylisées sur la façade sur rue du réservoir.
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propriété
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propriété publique ; propriété d'un établissement public départemental
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protection MH
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2002/04/02 : inscrit MH
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Au n° 4, avenue Charles-de-Gaulle : la chapelle de l'ancien Hôpital Général, en totalité ; les façades et toitures de l'ensemble des bâtiments hospitaliers construits au 19e siècle, y compris les dépendances : réservoir, ancien bûcher, pavillons du concierge et du jardinier chef, morgue ; le portail et le mur sur rue ; les galeries de circulation reliant les bâtiments ; l'espace paysager inscrit à l'intérieur du périmètre, autrefois délimité par un saut-de-loup, du mur de clôture (cad. EV 119) ; au n° 2, avenue Charles-de-Gaulle : la maison du médecin directeur (cad. EV 42) : inscription par arrêté du 2 avril 2002.
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type d'étude
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enquête thématique régionale (patrimoine hospitalier)
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rédacteur(s)
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Hugonnet-Berger Claudine
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référence
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IA89001185
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© Région Bourgogne - Inventaire général
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enquête
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2006
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date versement
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2011/07/13
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date mise à jour
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2012/11/09
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crédits photo
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Morelière, Alain - © Région Bourgogne - Inventaire général
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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autre dossier
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dossier de protection
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