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Réponse n° 1

  Inventaire général du patrimoine culturel
édifice / site Glacerie de Boussois puis Réunion des glaces et verres spéciaux du Nord de la France, puis Glaces de Boussois, puis Boussois-Souchon-Neuvesel (B.S.N.) , puis Boussois S.A., puis Glaverbel
localisation Nord-Pas-de-Calais ; Nord ; Boussois
aire d'étude Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre
adresse rue Eugène-Chimot
hydrographie Sambre (la)
dénomination glacerie
parties étudiées cité ouvrière
parties non étudiées atelier de fabrication ; bureau d'entreprise ; salle des fêtes
partie(s) étudiée(s)
époque de construction 4e quart 19e siècle
année 1899 ; 1900 ; 1935
auteur(s) Devreux (architecte de l'entreprise) ; Hénin Jules (?, entrepreneur)
historique La Glacerie de Boussois, filiale de la Glacerie de Charleroi, est construite par Jules Hénin en 1899. Les grands bureaux sont construits en 1900. En 1908, l'usine de Boussois fusionne avec celle de Jeumont, fondée en 1858 par Hector Despret, devenant la Réunion des glaces et verres spéciaux du Nord de la France. L'usine a été construite d'après des plans de M. Devreux, entrepreneur général des bâtiments. Le directeur, Georges Despret, souhaite être à la pointe de la technologie et installe un outillage perfectionné permettant de produire des glaces polies ; des fours Siemens, chauffés au gaz, pouvant contenir 16 pots, 48 carcaisses (fours de recuisson) et une plate-forme à polir. En 1912 est installé un stracou, nouveau procédé de recuisson continue, produisant des verres de 30 m², suivi d'une galerie de 120 m de long. Pendant la Première Guerre mondiale, l'usine est vidée de son matériel. En 1919, la remise en état et la reprise de l'activité se font rapidement, au dépens de celles de Jeumont et de Recquignies. En 1921 est installé un appareil de douci poli continu, dont Georges Despret fut l'inventeur en 1897. Un hall d'expédition de 30 m de long, à charpente en bois, est construit en 1935. Une seconde halle lui a été adjointe, à charpente métallique, après la Seconde Guerre mondiale, au moment de la reconstruction de l'usine, qui regroupe la production de verre poli et des verres spéciaux des usines de Jeumont et de La Longueville non reconstruites. L'usine fusionne à plusieurs reprises et se modernise et même temps. En 1955, la société devient Glaces de Boussois, installe le tween (adoucissant des deux faces du verre) , puis devient Boussois-Souchon-Neuvesel en 1966. A ce moment, l'entreprise remplace le tween par un float-glass, qui est adjoint d'un second en 1979, ce qui met fin à la fabrication du verre en pots. En 1982, Boussois devient une filiale de Pittsburgh Plate Glass, puis l'usine fusionne avec le groupe Glaverbel en 1998.
description L'usine occupe une surface de 630 000 m² dont 185 000 m² de bâtiments industriels, qui sont desservis par 5 km de routes et 10 km de chemin de fer. Un port fluvial a été aménagé sur la Sambre pour l'acheminement des matières premières, qui n'est plus en service. Les grands bureaux appartiennent aujourd'hui à l'usine Desvres. L'atelier de fabrication des verres spéciaux est désaffecté. Il est en brique et bardage de tôle, couvert d'une voûte Polonceau et d'une toiture à deux pans en tôle ondulée. Les poteries du "haut" et du "bas" où étaient fabriqués les pots, ont été détruites. La halle à pots, où était fabriqué le verre et coulés les dalles de verre, a été détruite après la dernière coulée en mai 1980. Sa charpente était en bois, reposant sur des colonnes en fonte et couverte d'ardoise. Les machines-outils avaient été fournies par l'entreprise Sculfort et Fockedey de Maubeuge et le pont roulant par l'atelier de construction de Jeumont. Le tween est en béton armé. Actuellement, le verre est produit par le procédé de float ou flottage du verre.
gros-oeuvre brique ; pan de fer
couverture (type) toit en carène ; toit à deux pans
couverture (matériau) tôle ondulée ; verre en couverture
couvrement charpente en béton armé apparente ; charpente métallique apparente
propriété propriété d'une société privée
type d'étude inventaire topographique
rédacteur(s) Luchier Sophie
référence IA59001547
  © Inventaire général
enquête 2001
date versement 2003/03/25
date mise à jour 2012/02/27
dossier en ligne
 
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Requête ((Hénin Jules) :AUTR )
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