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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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jardin d'agrément du château Saint-Georges
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes ; Cannes
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aire d'étude
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Cannes centre
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adresse
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47 avenue du Docteur-Raymond-Picaud
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dénomination
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jardin d'agrément
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édifice contenant
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château Saint-Georges
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4
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parties non étudiées
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grotte artificielle ; avenue de jardin ; allée ; terrasse en terre-plein ; escalier indépendant ; belvédère ; bassin ; étang ; rocher artificiel ; verger
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jardin
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salle de verdure
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époque de construction
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3e quart 19e siècle
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auteur(s)
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Taylor John (jardinier) ; Nabonnand Georges (jardinier) ; La Rochefoucauld Doudeauville, duchesse de (auteur commanditaire)
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personnalité(s)
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Taylor Herbert, sir (commanditaire) Woolfield Thomas Robinson, sir (habitant célèbre) Londesborough, lord (commanditaire) Courant Jacques-Louis (commanditaire) Grandval Joseph (habitant célèbre) Bourbon Parme Robert, duc de (habitant célèbre) Boudanville, duchesse de (commanditaire)
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historique
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Jardin aménagé en même temps qu'était bâti le château, entre 1837 et 1840 pour Sir Herbert Taylor. Sir Thomas Robinson Woolfield l'achète en 1846 avant d'entreprendre la construction de sa villa Victoria (IA06000179). John Taylor, le jeune jardinier anglais recruté par Woolfield, y aurait planté le 1er spécimen d'eucalyptus importé du Royal Botanic Garden de Sydney. En 1851 Lord Londesborough fait faire de nouveaux aménagements avec des grottes. En 1856 Jacques-Louis Courant, gendre de Woolfield, achète la propriété et fait remodeler le jardin par Gilbert Nabonnand, par la suite horticulteur à Golfe-Juan. On ne sait quelle part a prise Joseph Grandval dans le domaine qu'il avait acquis en 1861. Après 1886, la duchesse de la Rochefoucauld Doudeauville trace elle-même à l'est les allées contournant les tertres. Le jardin est loti en 1938. Connu par document figuré.
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description
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Jardin de 5, 4 ha en grande partie paysager intégrant dans son tracé le château et la villa, chacun ayant une entrée particulière et qu'une longue avenue courbe reliait. Celle du château ouvrait dans un bouquet de palmiers. Un verger d'orangers formait un jardin creux entre la terrasse du château que reliait un long escalier bordé d'opontias, aloès, figuiers de Barbarie, et la terrasse accessible par un escalier en fer-à-cheval, protégée par un rideau de pins, de chênes-liège et d'arbustes et longeant en un belvédère de 110 m de longueur la mer, puis le nouveau chemin de fer franchi par une passerelle vers la plage. Sous la terrasse du château une grotte artificielle ouvrait en arcades ornées de plates-bandes de rosiers bordées de brique pilée habillées de plants d'échevérias. A l'est avait été aménagée en salle de verdure bordée de branches de chêne-liège un des tertres soutenus par des rochers bordant une mare. L'ancienne végétation de pins parasols, chênes-lièges, chênes verts et oliviers conservée sur les marges se mêlait aux cocotiers, palmiers, yuccas lineatas de 6 m de haut, araucarias Bidwilli, eucalyptus, lin de Nouvelle-Zélande, bambous géants, magnolias.
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plan
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jardin mixte
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élévation
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jardin en terrasses ; jardin en pente
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escaliers
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escalier isolé : escalier en fer-à-cheval, en maçonnerie
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gros-oeuvre
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pierre ; pierre de taille ; moellon
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état
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détruit
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type d'étude
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recensement du patrimoine balnéaire
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rédacteur(s)
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Fray François
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référence
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IA06000681
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
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enquête
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1984
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date versement
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2001/02/09
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date mise à jour
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2007/03/12
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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