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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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Ville
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localisation
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Haute-Normandie ; Seine-Maritime ; Le Havre
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aire d'étude
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Havre centre (Le)
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dénomination
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ville
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époque de construction
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1er quart 16e siècle ; 2e quart 16e siècle ; 4e quart 18e siècle ; 3e quart 19e siècle ; 4e quart 20e siècle
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année
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1517 ; 1541 ; 1788 ; 1852 ; 1950
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auteur(s)
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Bellarmato Jérôme (ingénieur) ; Lamande François Laurent (ingénieur) ; Perret Auguste (architecte)
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historique
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En 1517, François Ier crée le port du Havre-de-Grâce, dans un site marécageux, sur les paroisses de l'Eure et d'Ingouville. Il en confie la construction à Guyon Le Roy, vice-amiral de France. Le maçon Michel Féré aménage les quais et élève les remparts avec la tour François Ier. Le roi crée alors la ville Françoise-de-Grâce pour loger les marchands. En 1541, l'architecte italien Jérôme Bellarmato construit le quartier Saint-François sur un plan orthogonal. En 1563, la ville occupée par les Anglais subit un siège. En 1587, une ordonnance royale consacre le pouvoir des bourgeois négociants à côté de celui du gouverneur. Au 17e siècle, les remparts sont renforcés, la citadelle et l'arsenal construits et Vauban crée le canal d'Harfleur. Au 18e siècle, les casernes de la Marine, la douane, la manufacture de tabacs et la Bourse des négociants sont construits. La ville subit un bombardement naval en 1759. Le commerce avec les Antilles et l'Amérique se développe (traite des noirs) , la ville passe de 10 000 habitants vers 1600 à 20 000 habitants en 1790 dans 1556 maisons. Entre 1779 et 1782, des ingénieurs proposent des plans d'agrandissement de la ville et du port. Celui de l'ingénieur Lamandé est retenu en 1787. Les remparts sont reportés au nord de 500 mètres et deux bassins sont creusés. La ville passe de 41 à 192 hectares et le quartier neuf est construit surtout à partir de 1815. Le commerce de coton et le transport des émigrants enrichissent la ville. En 1852, Le Havre annexe la commune d'Ingouville avec le Perrey (chantiers navals et tuileries) et une partie des autres communes limitrophes : le Bas Sanvic (briqueteries) , Tourneville et Trigauville, le quartier industriel de Sainte-Marie crée des 1836, l'Eure et le Bas Graville. La ville comprend 881 ha et 56 541 habitants. Les fortifications sont détruites et remplacées par une ceinture de forts. Sur les glacis sont tracés des boulevards. Le centre se transporte au nord du boulevard impérial avec l'hôtel de ville, la gare, la sous-préfecture, le palais de justice, les casernes de l'infanterie et des douanes, des lycées, des églises et un temple. Le port s'éloigne de la ville et s'industrialise sur l'estuaire et sur l'Eure. La population atteint 130 000 habitants en 1901. L'urbanisation gagne le plateau par des lotissements créés entre la fin du 19e siècle et 1939 à Sanvic et à Graville. Graville est annexée en 1919 et la population est de 164 000 habitants en 1939 dans 48 000 logements. Le centre ancien et une partie du centre moderne ont été détruits par les bombardements anglais de 1944, le bilan de la guerre étant de 5000 morts et de 21 000 logements détruits. La reconstruction est confiée à l'architecte Auguste Perret et son équipe. Commencée en 1946, elle est achevée après 1960. En 1953, Bléville est annexé, en 1955 Sanvic et en 1963 et 1973 Rouelles. De grands ensembles d'immeubles sont construits sur le plateau : Caucriauville sur Rouelles, la Mare-Rouge-sur-Graville et Sanvic, le Mont-Gaillard sur Bléville
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type d'étude
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inventaire topographique
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rédacteur(s)
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Etienne Claire
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référence
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IA00130232
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© Inventaire général
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enquête
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1991
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date versement
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1996/01/15
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date mise à jour
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2004/12/03
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crédits photo
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Miossec, Yvon - © Inventaire général, ADAGP
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service producteur
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Conseil régional de Haute-Normandie - Service chargé de l'inventaire 2, rue Maladrerie 76000 Rouen - 02.32.08.19.80
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