historique
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La promenade du Remblai est construite par tranches successives du 18e siècle à la seconde guerre mondiale. En 1768, l'ingénieur Lamende des Ponts-et-Chaussées dirige les travaux de construction du premier remblai, sur les dunes les plus proches du port, à l'ouest de la ville, utilisée jusqu'alors pour le séchage des filets de pêche. En 1850, l'ouvrage est prolongé vers l'est, tandis qu'un arrêté municipal fixe un alignement en front de mer pour les constructions nouvelles. A partir de 1872, la ville entame un processus d'aliénation des terrains dunaires du front de mer, qu'elle acquiert aux Domaines. Simultanément, le remblai est agrémenté de trottoirs et de garde-corps, à la charge des Ponts-et-Chaussées sur le Domaine public. La promenade de l'Amiral Lafargue est ainsi financée par l'Etat et édifiée par l'entrepreneur sablais Chaigneau, sous la direction de l'ingénieur Legros. Les places Navarin et Foch, endiguées et occupées par des magasins de commerce saisonniers, perdent dès la moitié du 19e siècle leur fonction d'armement des navires. Suite à la construction du Casino en 1872, le premier remblai est élargi par la Ville et doté d'escaliers d'accès à la plage construits avec des matériaux de l'ancienne cale. En 1896, une ligne de tramway électrique est mise en place sur le remblai, permettant de relier la gare au casino et aux nouveaux quartiers balnéaires du Bout de Ville à l'est. La promenade Georges Clémenceau, aménagée dès 1865 sur des terrains du Séminaire est prolongée en 1900. En 1908, l'Etat remet à la ville des Sables d'Olonne la voie du remblai et les ouvrages qui en dépendent, afin de se démettre de sa fonction d'entretien d'une chaussée ayant peu à peu évolué vers une vocation touristique. En 1950, l'architecte Maurice Durand conçoit un réaménagement du front de mer, de la promenade du Maréchal Joffre à la place du Palais de Justice. Le programme prévoit la mise en place d'une piscine, de cabines en béton sur la plage, d'un jardin en contrebas du tribunal, de réverbères et d'une horloge publique.
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