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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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parfumerie Piver, puis Lautier Fils
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localisation
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Provence-Alpes-Côte d'Azur ; Alpes-Maritimes ; Grasse
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aire d'étude
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Alpes-Maritimes
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adresse
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avenue Alphonse Maurel ; avenue Jean XXIII
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dénomination
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parfumerie
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époque de construction
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3e quart 19e siècle ; limite 19e siècle 20e siècle ; 2e quart 20e siècle ; 2e moitié 20e siècle
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siècle détail
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4e quart 19e siècle
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auteur(s)
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Laugier (géomètre) ; Le Bel Léon (?, architecte)
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historique
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La société Lautier Fils avait établi sa date de fondation officielle en 1795. Mais ses origines pourraient être plus anciennes encore. Vers la fin des années 1860, l'entreprise s'installe dans un nouveau site de production mentionné sur le cadastre pour la première fois en 1875. La nouvelle usine construite sur un terrain qui comprend déjà un ancien bâtiment de ferme, se compose de quatre corps de bâtiment formant un carré, auquel est adjoint un distilloir et une cheminée. Cette usine est rapidement agrandie. L'ancienne ferme est démolie, laissant place à un corps de bâtiment qui transforme l'aile droite du premier bâtiment industriel en un long bâtiment rectangulaire. Vers 1900, le site est une nouvelle fois agrandi avec la construction d'un atelier consacré à l'extraction par solvants. Celui-ci (dessiné par le géomètre Laugier) se situe à l'angle sud-est de la propriété. A cette époque l'usine compte une cheminée supplémentaire, située à côté de la première. L'extension de l'usine se poursuit, semble-t-il à partir des années 1920, avec l'occupation et l'aménagement des deux propriétés qui bordent le site primitif. Sur l'une d'elles se trouvaient les anciens locaux de la parfumerie L.T. Piver qui quitte ses sites grassois. On procède ensuite à de nouvelles constructions sur ce terrain, et notamment celle d'un bâtiment qui met en relation les deux propriétés. Certains des autres bâtiments édifiés dans les années 1920 font penser aux réalisations de l'architecte grassois Léon Le Bel : halles rectangulaires en béton avec transennes préfabriquées et réserves d'eau sur toiture en terrasse. Sont également bâtis des hangars en tôle destinés au stockage ainsi qu'une série d'ateliers à sheds. Après la Seconde Guerre mondiale, les constructions nouvelles se poursuivent, mais il s'agit le plus souvent soit de bâtiments assez sommaires de type hangars en tôle, soit de bâtiments construits à la place d'anciennes structures. En intégrant, au début des années 1980, le groupe industriel Florasynth, la parfumerie Lautier Fils perd son caractère familiale qui s'était maintenu depuis les origines. Le nom Lautier Fils disparaît progressivement. L'ensemble des sites grassois sont délaissés à la même période. L'usine mère est entièrement démolie à la fin des années 1990. Elle est remplacée par un programme immobilier qui comprend aussi la friche industrielle voisine Bertrand Frères dont elle n'était séparée que par une ruelle. En 1944 la société Lautier Fils employait 144 personnes et en 1954 elle en employait 222.
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description
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On trouvait sur le site Lautier Fils une grande variété de types architecturaux. Aux premiers bâtiments d'inspiration néo-classique, succède un type plus industriel avec le bâtiment d'extraction. Ce caractère s'affirme et se standardise un peu plus avec les bâtiments des années 1920 : béton, toits terrasse, transennes de formes géométriques. Les constructions les plus récentes présentaient des caractéristiques assez peu différenciées (hangars en tôle). Le site, bâti sur une surface relativement plane, s'organisait en trois espaces. La partie centrale, la plus ancienne, formait le coeur de l'usine avec les bâtiments les plus imposants. Les deux autres parties, qui la bordaient, se caractérisaient par une plus grande hétérogénéité, due à un aménagement moins concerté, plus aléatoire, conditionné par des besoins d'extension ponctuels. Le site présentait avant fermeture, un bâti très dense avec des locaux construits en limite de propriété et peu d'espaces de circulation interne, ni d'espaces verts.
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étages
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1 vaisseau ; étage de soubassement ; rez-de-chaussée surélevé ; rez-de-chaussée
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gros-oeuvre
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moellon ; pan de béton armé ; pan de métal ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans ; terrasse ; shed ; toit à un pan
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couverture (matériau)
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tuile creuse ; tuile mécanique ; béton en couverture ; métal en couverture
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état
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détruit
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type d'étude
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patrimoine industriel ; parfumeries de Grasse
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rédacteur(s)
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Benalloul Gabriel
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référence
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IA06001634
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© Inventaire général, Région Provence-Alpes-Côte d'Azur ; © Musée International de la Parfumerie, Grasse
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enquête
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2008
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date versement
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2011/02/10
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crédits photo
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© Musée International de la Parfumerie, Grasse
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service producteur
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Région Provence-Alpes-Côte d'Azur - Direction Culture et Patrimoine - Service de l'Inventaire général du patrimoine culturel Grand Horizon, 11-13 boulevard de Dunkerque, 13002 Marseille - 04 88 10 76 66
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