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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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immeuble Le Miravidi
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localisation
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Rhône-Alpes ; Savoie ; Bourg-Saint-Maurice
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aire d'étude
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Arcs (Les)
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lieu-dit
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Arc 1800
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adresse
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Charvet
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dénomination
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immeuble
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époque de construction
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3e quart 20e siècle
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année
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1973
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auteur(s)
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Perriand Charlotte (architecte) ; Quinquet Philippe (architecte) ; Regairaz Gaston (architecte) ; Taillefer Bernard (architecte) ; Atelier d'Architecture en Montagne (agence d'architecture)
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personnalité(s)
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Godino Roger (commanditaire)
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historique
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Le projet est élaboré en 1973, pour le compte de la SARL Foncière de l'Arc à Bourg-Saint-Maurice, maître d'ouvrage de l'opération. Il est issu d'un travail collectif conduit par une équipe de concepteurs regroupant C. Perriand et G. Regairaz (AAM) pour la conception générale, et P. Quinquet (AAM) , pour la mise en oeuvre. Le permis de construire est accordé en janvier 1974, et la mise en service de la résidence a lieu pour Noël 1974 (comme l'hôtel du Golf et la résidence Bellecôte situés en proximité immédiate).
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description
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La résidence Miravidi est le 3e immeuble construit au quartier du Charvet à Arc 1800, au "point de convergence" placé à la cote 1700 m, défini par le plan de la ZAC, autour duquel doivent se greffer les principales structures d'accueil de la station (hôtel du Golf, le Bellecôte, le Miravidi, centre commercial et place centrale du Charvet aménagés au contact du domaine skiable et sur la toiture du Miravidi). Le Miravidi est le premier programme immobilier composé de studios résidentiels réalisés au Charvet. Le choix se porte sur des programmes de dimensions plus réduites que ceux réalisés jusque-là à Arc 1600 (Versant Sud et la Cachette en 1973). C. Perriand raconte : "j'avais profité de l'espace libre dans la Cascade à 1600, pour faire la maquette grandeur nature d'un studio de quatre lits nouvelle formule, destinée au Miravidi, ne dépassant pas 27 m2 habitables. Il était composé d'un grand lit en alcôve, fermé par un panneau coulissant fait de lattes de bois, de deux lits formant divan dans le séjour, d'un petit bloc-cuisine et d'une salle de bains" ("Une vie de création", p. 357). C'est le 1er immeuble résidentiel de grande dimension dont la composition repose sur une implantation perpendiculaire à la pente. Mais c'est aussi le dernier immeuble de studios réalisés "artisanalement". Confrontée à la réalisation de programmes gigantesques à construire dans des temps records (plus de 350 studios à réaliser en une seule saison pour Belles Challes, l'année suivante en 1975) , C. Perriand se tournera vers l'industrialisation, principalement de tous les éléments sanitaires. La composition s'appuie sur le principe du "décalage" commun à toutes les réalisations des Arcs, et repose pour le Miravidi, sur les principes suivants : densifier (les travées sont étroites, inférieures à 3 mètres, pour disposer un maximum de logements avec un linéaire de façade minimum) ; limiter l'impact visuel de la construction (principe de la volumétrie en "triangle" qui épouse la pente. Les 6 niveaux de logements sont donc tous placés dans le soubassement de l'immeuble, encastrés dans le terrain) ; réduire l'effet de masse et de hauteur de la construction en composant les décalages de toutes les façades, à partir d'une variation des largeurs des terrasses (façades gouttereaux) et de la composition en gradins pour le pignon aval ; composer la toiture, comme un espace en continuité avec les espaces collectifs de la station, proposant ainsi l'intégration de la résidence dans l'espace public ; principe assuré en traitant les équipements de toiture avec des charpentes "en pagode" imaginée par B. Taillefer pour les commerces du centre commercial, une "toiture exemplaire" selon C Perriand. Le Miravidi comprend 680 lits (165 studios, 6 500 m² de plancher). L'immeuble est une construction unique, mais réalisée en deux parties accolées (joints de dilatation) , comprenant huit niveaux, desservis par deux distributions verticales et une distribution horizontale (coursive) à chaque niveau qui sépare l'édifice en deux parties (55 m de longueur pour les niveaux les plus longs et 22 m de largeur). L'immeuble est partagé en deux dans le sens de la longueur de deux manières : la coursive horizontale traverse l'immeuble et donne accès de part et d'autre aux studios exposés soit au nord-est, soit au sud-ouest ; les deux cages d'escaliers distribuent deux parties de l'immeuble : la partie aval (huit niveaux, dont sept de studios) et la partie amont encastrée dans le terrain (niveaux variables 7, 6, et 5). Les studios sont identiques quel que soit le côté d'exposition, d'une superficie de 27 m². Pour éviter une composition en longueur, en raison d'une largeur de trame descendue à son minimum (moins de 3 mètres) , l'espace du studio est composé de deux parties décalées (disposées en "baïonnette") , nécessitant des murs de refend décalés (côté coursive 14 m² et côté terrasse 12 m²). Une partie de la toiture est équipée par des commerces, tandis q ue l'autre constitue une place publique en terrasse sur la vallée.
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élévation
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élévation à travées
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étages
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6 étages de soubassement ; 1 étage carré ; étage de comble
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escaliers
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escalier dans-oeuvre : escalier droit ; ascenseur
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gros-oeuvre
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béton armé ; crépi ; essentage de planches
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couverture (type)
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terrasse ; toit polygonal
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couverture (matériau)
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bois en couverture
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typologie
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immeuble perpendiculaire à la pente, coursive ou rampe centrale
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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recensement du patrimoine des stations de sports d'hiver
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rédacteur(s)
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Lyon-Caen Jean-François ; Salomon-Pelen Catherine
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référence
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IA73000127
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© Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes
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enquête
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2000
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date versement
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2006/01/24
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date mise à jour
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2010/01/14
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crédits photo
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Salmon, C. - © Inventaire général du patrimoine culturel, Région Rhône-Alpes ; © Ecole d'architecture de Grenoble
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dossier en ligne
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Rhône-Alpes - Service chargé de l'inventaire 6, Quai Saint-Vincent - 69001 Lyon - 04.72.00.43.70
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