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Label XXe
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édifice / site
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Église paroissiale Saint-Léon
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localisation
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Ile-de-France ; Paris ; Paris
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adresse
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29 rue Dupleix
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dénomination
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église paroissiale
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éléments remarquables
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clocher
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époque de construction
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1er quart 20e siècle ; 2e quart 20e siècle
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année
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1924 ; 1934
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auteur(s)
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Brunet Émile (architecte) ; Barillet Louis (peintre-verrier) ; Labouret Auguste (mosaïste) ; Subes Raymond (ferronnier) ; Séguin Pierre (sculpteur) ; Hennebique (entrepreneur)
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description
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La Commission diocésaine lance en 1913 un concours pour la construction, dans le quartier Dupleix, d'une église paroissiale dédiée à saint Léon. L'architecte des monuments historiques Émile Brunet, élève d'Anatole de Baudot, en est le lauréat. La construction ne débute toutefois qu'en 1924, avec différentes tranches de travaux s'échelonnant jusqu'en 1934. L'architecte conçoit une église inspirée des édifices médiévaux, dans une vision rationaliste de cette architecture. Il met ainsi en place un plan en croix latine traditionnel : nef à deux bas-côtés, transept et abside en cul-de-four. La façade se distingue par une tour-porche surmontée d'un clocher en béton en forme de fuseau, inspiré du "stupa" des temples d'Indonésie, repris aux Pays-Bas, où l'architecte effectue un voyage pour étudier l'usage décoratif de la brique. L'église est en effet construite grâce à une structure en béton armé, mise en oeuvre par l'entreprise Hennebique et revêtue de brique jaune d'Alsace. Ces briques sont associées à des briques rouges dans un jeu de polychromie pour souligner les arcs, ainsi que pour former des motifs de damier ou de croisillons au moyen de différents appareils. La voûte de la nef est rythmée d'arcs légèrement brisés appuyés sur des piliers aux chapiteaux cubiques, sculptés de motifs végétaux par Pierre Séguin. Le transept est délimité par un arc triomphal décoré d'une mosaïque illustrant la vie du pape saint Léon. Le décor montre l'influence de l'Art déco avec les ferronneries des barrières d'autel et des gardes corps des tribunes réalisées par Raymond Subes. Pour les vitraux, Louis Barillet emploie des verres industriels coulés et imprimés, utilisant le même procédé que pour ses réalisations dans les villas de Mallet-Stevens. Le décor de mosaïque d'Auguste Labouret sur la façade et l'abside, aux teintes ocres rappelant les peintures murales médiévales, prévu dès le début du chantier, n'est réalisé qu'en 1942.
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plan
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plan en croix latine
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étages
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3 vaisseaux
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gros-oeuvre
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béton armé ; brique
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couverture (type)
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toit à deux pans ; bulbe
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couverture (matériau)
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tuile plate
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couvrement
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voûte en berceau brisé ; cul-de-four
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décor
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maçonnerie ; vitrail ; mosaïque ;
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représentation
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damier ; croisillon ; saint Léon Ier pape
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propriété
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propriété d'une association diocésaine
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type d'étude
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label patrimoine du XXe siècle
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date labellisation
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2011/11/24 : label patrimoine du XXe siècle
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rédacteur(s)
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Préault Clémence
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référence
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EA75000013
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© Ministère de la culture et de la communication, direction générale des patrimoines
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enquête
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2014
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date versement
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2014/09/05
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