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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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usine d'acide gallique dite usine de Campo Piano
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localisation
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Corse ; Haute-Corse ; Pruno
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aire d'étude
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Castagniccia
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lieu-dit
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Campo Piano
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hydrographie
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le Fiumalto
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dénomination
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usine
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parties non étudiées
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atelier ; aire des matières premières ; cheminée d'usine ; logement d'ouvriers ; bief
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époque de construction
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4e quart 19e siècle
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année
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1882
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auteur(s)
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Monnet Philippe (ingénieur) ; Lemaître Lucien (ingénieur) ; Bonnet (fabricant) ; Spazin (fabricant) ; Teisset (fabricant) ; Rose (fabricant) ; Brault (fabricant) ; Vidal (fabricant)
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personnalité(s)
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Angelis Ours-Paul d' (promoteur) ; Ramelli Louis (promoteur) ; Cresson Dominique (promoteur) ; Chardon François (promoteur)
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historique
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Pour satisfaire une demande croissante d'extraits tannants, Ours-Paul d'Angelis, notable bastiais, directeur de l'établissement de Fabrica Vecchia (commune de Scata) , s'associe en février 1882 aux frères Gallien, industriels en cuirs et peaux à Longjumeau (Essonne) , dans une société en commandite simple au capital de 65 000 F en vue de créer une nouvelle usine d'acide gallique. Celle-ci est construite au lieu-dit Campo Piano entre 1882 et 1886. Elle est reprise en avril 1892 par la "Société Anonyme de Champlan", créée par des financiers bastiais (Louis Ramelli, entrepreneur, Dominique Creisson, architecte ingénieur, François Chardon, ingénieur des Arts et Métiers) et des industriels lyonnais. La direction de l'usine est confiée à l'ingénieur Philippe Monnet, assisté de l'ingéniuer civil Lucien Lemaître. Sa production annuelle avoisine les 4 300 tonnes. En 1898, comme l'indiquent les sources d'archives, l'usine est équipée d'une batterie de cinq autoclaves provenant des ateliers lyonnais Bonnet-Spazin et Cie. De nouvelles autoclaves issues des mêmes ateliers et d'une chaudière fabriquée par la maison parisienne Vidal sont installées en 1910. La rentabilité de l'établissement étant remise en cause, le conseil d'administration décide de sa fermeture en 1914.
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description
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Le bâtiment de production, perpendiculaire au cours d'eau, est aujourd'hui partiellement occupé par un atelier de poterie. Des cuves de décantation maçonnées sont encore en place. Une ancienne turbine hydroélectrique de marque "Teisset-Rose-Brault", alimentée par un bief de plusieurs centaines de mètres, est déposée dans un coin de l'atelier. Une petite construction mitoyenne témoigne encore de l'emplacement des découpeuses. La salle des machines (chaudières, fours, batteries de quatre autoclaves) est encore visible. La base de la cheminée est toujours en place. Cet établissement était originellement complété au sud par des écuries, à l'ouest par des logements d'ouvriers servant toujours d'habitation, à l'est par une aire de stockage du bois de châtaignier, une barre de petits ateliers encore présente sur le site étant disposée le long de la rivière.
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étages
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rez-de-chaussée ; 1 étage carré ; étage en surcroît
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escaliers
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escalier intérieur
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gros-oeuvre
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schiste ; moellon sans chaîne en pierre de taille ; brique ; enduit
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couverture (type)
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toit à longs pans
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couverture (matériau)
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tuile creuse mécanique
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état
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établissement industriel désaffecté
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propriété
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propriété privée
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type d'étude
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inventaire préliminaire ; enquête thématique régionale (patrimoine industriel de la Corse)
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rédacteur(s)
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Campocasso Pierre-Jean ; Fideli Marie-Antoinette ; Mattioli Mauricette
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référence
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IA2B001097
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© Inventaire général ; © Collectivité Territoriale de Corse
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enquête
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1999 ; 2005
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date versement
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2002/01/24
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date mise à jour
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2009/12/17
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crédits photo
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Campocasso, J. - © Collectivité Territoriale de Corse
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dossier en ligne
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service producteur
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Collectivité Territoriale de Corse - Direction du Patrimoine - Service de l'Inventaire du Patrimoine B.P. 215 - 20187 Ajaccio Cedex 1 - 04.95.50.38.06/04.95.50.38.07
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