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Inventaire général du patrimoine culturel
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édifice / site
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port de Dijon ; port du Canal (canal de Bourgogne)
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localisation
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Bourgogne ; Côte-d'Or ; Dijon
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aire d'étude
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Bourgogne
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lieu-dit
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Port du Canal ; bief 55 du versant Saône
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adresse
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place du 1er mai ; avenue Jean-Jaurès ; quai Nicolas Rolin
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hydrographie
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canal de Bourgogne
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dénomination
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port
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parties étudiées
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maison ; obélisque ; monument
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parties non étudiées
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bassin ; île artificielle ; déversoir de fond ; quai ; espace vert
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partie(s) étudiée(s)
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époque de construction
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4e quart 18e siècle ; 1er quart 19e siècle ; 4e quart 20e siècle
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année
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1784 ; 1808 ; 1977
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auteur(s)
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Ulriot-Montfeu (ingénieur des Ponts et Chaussées) ; Valotte (conducteur de travaux) ; Cléry (ingénieur des Ponts et Chaussées) ; Holodynski André (ingénieur)
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historique
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C'est le 15 juillet 1784 que les élus de la province approuvent le plan du port de Dijon, dressé peut-être par l'ingénieur Ulriot-Montfeu (Archives départementales de la Côte-d'Or, XIII S 1 a / 128). Il est installé sur le cimetière de l'hôpital général et sur un terrain appartenant au séminaire. Un obélisque érigé par l'ingénieur Emiland Gauthey commémore encore la pose de la première pierre du canal par le prince de Bourbon-Condé à Saint-Jean-de-Losne en 1784. L'installation est fonctionnelle en 1808 pour l'ouverture à la navigation de la section du canal entre Dijon et Saint-Jean-de-Losne. Lors de la mise en eau du bassin du début du 19e siècle, les environs étaient encore inhabités (Pierre Pinon et Gilles Dupré : Le rôle des canaux de navigation dans la constitution des tissus urbains : les cas de Dijon, Saint-Quentin et Paris. Nanterre : Ecole nationale supérieure d'architecture de Paris-La Défense, 1995, p. 35-40). Outre l'entretien (curage etc.), le port est ensuite régulièrement amélioré : construction d'un mur de soutènement sur la rive droite du bassin à partir de 1845 d'après le projet du conducteur Valotte, établissement de barrières de clôture et de "cabinets d'aisance" en 1888, restauration des murs de quai par l'entrepreneur dijonnais Marchandon d'après le projet de l'ingénieur Cléry en 1902 (Archives départementales de la Côte-d'Or, XIII S 1 a / 129). En 1949, le plan Sébille prévoit le déplacement du port au sud de la ville vers Longvic "au delà des ateliers de la SCNF, à la hauteur de la ferme de la Noue". Le plan d'eau désaffecté aurait servi de cadre pour l'accès à une nouvelle gare ferroviaire qui ne sera jamais réalisée (Rapport Sébille concernant le plan d'aménagement et d'embellissement de Dijon, 1949 ; Roger Gauchat, Etude sur les plans d'aménagement de Dijon, Mémoires de l'Académie de Dijon, t. 117, 1963-1965, p. 272 ; Jean-François Bazin, Le Port du canal à Dijon, ou le quartier réinventé, Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, t. 128, 1987-1988, p. 166-167 ; Jacqueline Giroux, Port-sur-Ouche ou l'anti-canal. Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, t. 35, 1987-1989, p. 327-343). En 1977, la ville, le département et la chambre de commerce décident le transfert des installations portuaires à Longvic (Bazin Jean-François, "Le Port du canal à Dijon, ou le quartier réinventé". Mémoires de l'Académie des sciences, arts et belles-lettres de Dijon, t. 128, 1987-1988, p. 165-176 ; Jacqueline Giroux, Port-sur-Ouche ou l'anti-canal. Mémoires de la Commission des antiquités du département de la Côte-d'Or, t. 35, 1987-1989, p. 327-343). Le port de Dijon se consacre maintenant à la plaisance et, sur les 70 000 m² de terrains libérés, des immeubles à logements ont été construits, avec une restructuration des espaces verts par André Holodynski. Si la maison de perception n'a plus de rôle lié au canal, la maison éclusière et de garde de l'écluse 55 est conservée, jouant toujours un rôle fonctionnel dans la gestion moderne de la voie d'eau.
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description
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Le port proprement dit s'étend sur 7 ha dont 3 de plan d'eau. Rive gauche, bassin de forme hexagonale avec île au centre, quais tout autour. Aqueduc et déversoir de fond rive gauche. Aujourd'hui, le port est dévolu à la plaisance et est aménagé en espace public. Des immeubles d'habitation modernes l'entourent. Le site d'écluse ferme le port en aval, la maison de perception est en retrait, derrière la maison éclusière.
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propriété
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propriété publique
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protection MH
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1964/03/05 : inscrit MH partiellement
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la protection au titre MH ne concerne que l'obélisque
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type d'étude
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enquête thématique régionale (canaux de Bourgogne)
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rédacteur(s)
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Inguenaud Virginie ; Lestienne Cécile ; Malherbe Virginie ; Lallement Aurélie
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référence
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IA21000924
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© Région Bourgogne - Inventaire général
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enquête
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2008 ; 2011
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date versement
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2008/04/18
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date mise à jour
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2016/03/11
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Contact service producteur
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service producteur
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Conseil régional de Bourgogne - Service Patrimoine et Inventaire 17, bd de la Trémouille BP 23502 - 21035 Dijon cedex - 03.80.44.40.55
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